TORONTO, le 16 nov. 2017 /CNW/ - Le Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario (SEFPO) demande à la première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, de dissoudre le Conseil des employeurs des collèges - ce « club privé » qui représente les 24 collèges publics pendant les négociations collectives.
« Aujourd'hui, après que le personnel scolaire des collèges ait rejeté massivement la dernière offre contractuelle du Conseil, nous espérions que de réelles négociations allaient suivre », a déclaré JP Hornick, présidente de l'équipe de négociation du SEFPO. « Mais lors de notre réunion, cet après-midi, avec la première ministre et la ministre de l'Enseignement supérieur, Deb Matthews, il est devenu évident que, des trois parties impliquées, seulement deux voulaient réellement sauver la session pour des centaines de milliers d'étudiants. »
« L'une de ces parties, le Conseil des employeurs des collèges, a refusé non seulement d'accepter que son approche de la négociation avait échoué, mais également de faire quoi que ce soit pour faciliter le retour de nos étudiants en classe. »
Lors des pourparlers, tard dans l'après-midi, JP Hornick a indiqué que le Conseil avait refusé de retirer la « pilule empoisonnée » de son offre et de faire un seul pas vers une entente - même lorsque le personnel scolaire a proposé de soumettre son enjeu essentiel, la liberté académique, à l'arbitrage.
En ce qui concerne la loi spéciale de retour au travail que le gouvernement déposera, le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, a blâmé directement le Conseil.
« Quand notre équipe a fait un dernier effort pour permettre aux étudiants de retourner en classe dès lundi, les collèges se sont entêtés encore plus », a-t-il dit. « Si on doit élaborer une loi spéciale, elle devrait comprendre des mesures visant à dissoudre complètement le Conseil des employeurs des collèges. »
« Le Conseil est un club privé qui ne rend de compte à personne », a-t-il lancé. « Il s'agit d'un petit groupe de privilégiés qui ont demandé des augmentations de salaire de 30 à 40 pour cent cette année, mais qui n'ont aucun scrupule à rendre le travail de plus en plus précaire pour le personnel scolaire de première ligne qui assure la prestation de l'enseignement.
« Le Conseil est un organisme qui est à l'abri des lois sur l'accès à l'information et sur la divulgation des traitements, mais qui est entièrement financé par les fonds publics et les droits de scolarité des étudiants », a-t-il conclu. « Il n'existe pour aucune autre raison que d'enrichir ses administrateurs et ça devrait être interdit. »
SOURCE Ontario Public Service Employees Union (OPSEU)
J.P. Hornick, 416-806-9526 ; Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931 ; Mona Chevalier, équipe de négociation du personnel scolaire du SEFPO (français seulement), 613-606-2238
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