Le SEFPO soutient le plan d'expansion de la LCBO, mais il est temps de rapatrier les magasins-agences English
TORONTO, le 1er avril 2014 /CNW/ - Le SEFPO, qui représente plus de 7 000 employés de la LCBO, a applaudi aujourd'hui la décision du gouvernement d'ouvrir des points de vente de la LCBO dans les grandes épiceries pour y vendre de la bière, du vin et des spiritueux.
« C'est un pas dans la bonne direction pour l'avenir de la vente de spiritueux, de vin et de bière en Ontario », a déclaré Warren (Smokey) Thomas, président du Syndicat de la fonction publique de l'Ontario, qui représente les employés de la LCBO dans les succursales, les centres de distribution et au siège social.
« Cette décision, qui a été annoncée par Charles Sousa, ministre des Finances de l'Ontario, consolide l'enracinement de ce précieux organisme de la Couronne dans le giron public », a ajouté Thomas. « En plus d'apporter un meilleur degré de service aux consommateurs, cette décision garantie les normes élevées en matière de responsabilité sociale que procure la LCBO. »
Thomas a néanmoins souligné que Sousa n'a pas abordé l'avenir des magasins-agences de la LCBO, notamment ceux qui enregistrent des revenus annuels de plusieurs millions de dollars. Ces magasins-agences, dont nombre se trouvent dans les épiceries et les dépanneurs, sont généralement situés dans les petites collectivités qui n'ont pas de succursale de la LCBO. Les propriétaires-exploitants des magasins-agences achètent leurs produits de la LCBO à 90 % du prix de détail habituel, ce qui leur garantie une commission de 10 % sur les ventes.
Citant les chiffres d'un consultant indépendant, Thomas a déclaré aux membres du Comité permanent des organismes gouvernementaux, en juin 2012, que si la LCBO rapatriait ses magasins-agences les plus profitables lors de l'expiration de leurs contrats avec l'organisme de la Couronne, la province pourrait récupérer plus de 350 millions de dollars de recettes perdues au cours des 10 prochaines années.
« Des chiffres qui sont stupéfiants », avait-il déclaré à l'époque devant le Comité. « Rien que de 2003 à 2007, la LCBO a permis aux magasins-agences privés de réaliser des ventes au détail d'alcool pour près de un milliard de dollars. »
« La seule chose qui a changé depuis, a précisé Thomas, c'est que ces chiffres n'ont cessé d'augmenter. »
« Le gouvernement et la LCBO ont tous les arguments financiers en main pour rapatrier les magasins-agences les plus rentables », a-t-il dit. « Des dizaines de millions de dollars de recettes perdues pour les Ontariens que le trésor public pourrait investir dans la santé, l'éducation et la préservation des services publics. »
SOURCE : Ontario Public Service Employees Union (OPSEU)
Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931; Greg Hamara, Communications du SEFPO, 647-238-9933
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