Le seul cran d'arrêt est celui que le premier ministre impose à la création d'emplois
QUÉBEC, le 19 juin 2014 /CNW Telbec/ - À l'occasion de l'étude des crédits budgétaires du ministère du Conseil exécutif, le député de Chicoutimi et chef de l'opposition officielle, Stéphane Bédard, a fait part de ses inquiétudes concernant la création d'emplois de qualité pour les travailleurs du Québec. Il a demandé au premier ministre de mettre en place des mesures structurantes pour la soutenir.
« Le seul cran d'arrêt que nous voyons, c'est celui qu'applique le gouvernement à la création d'emplois. Il doit agir concrètement pour soutenir nos PME; nous ne pouvons pas reporter l'exercice jusqu'au prochain budget. Qu'attend le premier ministre pour mettre en place un plan clair et crédible pour soutenir la création d'emplois? », s'est questionné Stéphane Bédard.
Les libéraux avaient promis aux Québécois « l'effet libéral » sur la création d'emplois. Or, le résultat de cet « effet », c'est 50 000 emplois à temps plein de moins en deux mois Le plan libéral de création d'emplois reposait essentiellement sur une autre promesse brisée : l'augmentation de 15 G$ des investissements dans les infrastructures. Mais celle-ci ne respectait pas la capacité de payer des Québécois et aurait mené le Québec à une décote financière.
« Maintenant que le premier ministre a entendu raison et qu'il a reculé à propos du 15 G$, nous constatons que tout le cadre financier libéral s'écroule. Il n'y a plus de plan pour le développement économique. L'engagement de créer 250 000 emplois est même devenu un simple objectif, selon les dires du ministre des Finances. Comment le gouvernement pourra-t-il atteindre cet objectif s'il n'a aucune vision pour la création d'emplois de qualité dans toutes les régions du Québec? », a poursuivi le chef de l'opposition officielle.
Rappelons que le gouvernement a abandonné plusieurs mesures prévues par le gouvernement du Parti Québécois dans la Politique économique Priorité emploi.
Philippe Couillard est responsable de l'état précaire des finances publiques
Stéphane Bédard juge par ailleurs que l'entente conclue par les libéraux avec les médecins représente une pression énorme sur les finances publiques du Québec, dont l'état est déjà précaire.
« La hausse du salaire des médecins, qui leur a été consentie par les libéraux, est la plus importante pression exercée sur les finances publiques du gouvernement du Québec. Cela représente 2,2 G$ cette année et, à terme, 2,5 G$ annuellement. Cette somme est plus élevée que le coût total pour le réseau des services de garde au Québec! », a ajouté le chef de l'opposition officielle. Notons en outre que le premier ministre a confirmé que toutes les hausses consenties pour l'année en cours allaient être prises directement dans le budget prévu pour les soins à la population.
« Un éventuel échec des négociations avec les médecins réduirait les dépenses, donc les soins donnés à la population. Alors que c'était une priorité avant le budget, ces discussions traînent en longueur et les Québécois ne connaissent toujours pas quel sera l'impact de l'entente sur les finances publiques. Considérant la grande importance de ce dossier, il est impératif qu'on en arrive à un règlement », a conclu le député de Chicoutimi.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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