Le sommeil des Québécois troublé par les soucis financiers : Perspectives de
consommation au Canada
Les craintes liées à l'emploi augmentent au Québec
TORONTO, le 1er avr. /CNW/ - Selon le rapport de mars de l'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada, les Québécois sont plus susceptibles d'éprouver des soucis financiers au point d'en perdre le sommeil (70 %). Les Québécois s'inquiètent notamment du remboursement de leurs dettes (27 %), de l'absence de fonds d'urgence (22 %) ou de l'état de leur épargne-retraite (17 %). Alors que la majorité des répondants du Québec (52 %) affirment avoir confiance en leur capacité de gérer leurs dettes, près du tiers d'entre eux (32 %) sont préoccupés par tous les aspects de leur situation financière.
Selon le sondage de RBC, les craintes liées à l'emploi ont considérablement augmenté au Québec, atteignant 23 % (en hausse de six points de pourcentage depuis février), ce qui correspond à peu près à la moyenne nationale (22 %).C'est seulement au Québec et en Colombie-Britannique que les craintes à l'égard de l'emploi ont augmenté.
"Bien que l'optimisme des Québécois soit vacillant à presque tous les égards, des mesures peuvent être prises pour reprendre confiance et pour réduire les soucis financiers, a déclaré Patrice Sieber, chef régional de l'exploitation, Québec, RBC. Grâce à l'obtention de solides conseils financiers et à l'établissement d'un plan d'action financier, vous maximiserez la probabilité d'atteindre vos objectifs financiers".
À court terme, les Québecois sont plus optimistes que la moyenne des Canadiens. En effet, 32 % d'entre eux prévoient que leur situation financière s'améliorera au cours des trois prochains mois (en hausse de cinq points de pourcentage depuis février), comparativement à ceux qui s'attendent plutôt à une détérioration (20 %). Deux répondants sur cinq (42 %) estiment que leur situation s'améliorera au cours de l'année qui vient.
Voici, à l'échelle provinciale, quelques autres faits saillants tirés du rapport :
- Économie nationale : Les Québécois croient maintenant, dans une proportion de 47 %, que l'économie canadienne se porte bien, soit une légère baisse de trois points depuis le mois dernier (comparativement à une moyenne nationale de 54 %). Les Québécois sont, de loin, les moins optimistes au sujet de la direction que prendra l'économie au cours des trois prochains mois : ils sont pratiquement aussi nombreux à estimer qu'elle s'améliorera (25 %) qu'à croire qu'elle se détériorera (23 %). À plus long terme, toutefois, 41 % des Québecois croient que l'économie s'améliorera : encore un recul de 11 points et un résultat bien en deçà de la moyenne nationale (57 %). - Économie locale : Trois répondants sur dix (30 %) croient que la situation économique au Québec s'est détériorée au cours des trois derniers mois, et seulement 16 % sont d'avis qu'elle s'est améliorée. Il s'agit du plus faible résultat au pays.
"Malgré les défis qui subsistent dans le secteur de la fabrication et la vigueur du dollar canadien, l'économie québécoise prend du mieux, a affirmé Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Nous prévoyons une croissance de 2,8 % du PIB réel au Québec en 2010, et de 3,5 % en 2011.".
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L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada, dont les données sont comparées aux données de novembre 2009, s'appuie sur les résultats d'un sondage en ligne effectué par Ipsos Reid du 9 au 15 mars 2010 auprès de 1 020 Canadiens d'âge adulte. Ces données constituent l'aperçu le plus actuel et le plus complet des attitudes des consommateurs en ce qui a trait à leurs finances et à l'état de l'économie canadienne. Les résultats proviennent d'un échantillon établi selon la méthode des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population du Canada selon les données du dernier recensement, et de fournir un échantillon probabiliste approximatif. Un échantillon aléatoire non pondéré de cette taille avec un taux de réponse de 100 % aurait une marge d'erreur de +/- 3,1 %, 19 fois sur 20, par rapport au résultat que l'on aurait obtenu si l'ensemble de la population adulte canadienne avait été consultée.
Note aux rédacteurs : L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada sera dorénavant établi trimestriellement et comportera un échantillon accru et davantage d'indices régionaux. Le prochain indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada paraîtra en juillet.
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Renseignements: Pour parler à un conseiller RBC ou pour obtenir nos meilleurs conseils sur la façon de réduire vos soucis financiers, veuillez communiquer avec: Raymond Chouinard, Relations avec les médias, RBC, (514) 874-6556
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