Le Syndicat de l'hôtellerie de la Mauricie CSD - Section Sacacomie dépose 200
plaintes contrevenant à la loi anti briseurs de grève
SHAWINIGAN, QC, le 10 sept. /CNW Telbec/ - Les représentants du Syndicat de l'hôtellerie de la Mauricie CSD - Section Sacacomie ont déposé ce matin au Palais de justice de Shawinigan quelque 200 plaintes reliées à l'utilisation, par l'employeur, de briseurs de grève à l'Auberge du lac Sacacomie. De plus une quarantaine de plaintes supplémentaires ont été déposées contre les briseurs de grève eux-mêmes.
C'est à la suite de la décision de la Commission des relations du travail (CRT) du 4 août dernier qui ordonnait à l'Auberge du lac Sacacomie, ses officiers, représentants ou mandataires de cesser ou de s'abstenir d'utiliser en tout temps dans son établissement les services de 32 salariés afin d'accomplir partiellement ou totalement le travail visé par l'unité de négociation que cette décision a été prise et qui pourrait signifier plus de 150 000 $ en amendes pour les personnes concernées à l'Auberge du lac Sacacomie.
« Il est temps que les pendules soient remises à l'heure. Il est temps que tout le monde, autant les salariés de l'Auberge que la population, sache que ce qui se passe ici est tout à fait inacceptable, intolérable. Ceux qui s'opposent au syndicat l'ont toujours fait. Ils le font avec l'aide de l'employeur qui se permet de défier jour après jour les lois du travail. Ce qu'ils veulent, c'est briser le syndicat CSD afin d'agir à leur guise. Il est tout à fait louable et raisonnable pour les travailleuses et les travailleurs de vouloir améliorer leurs conditions de travail. À 10 $ ou 11 $ l'heure, traités comme des citoyens de deuxième classe, ils sont en droit de revendiquer un meilleur sort. Si au lieu de continuer à payer grassement des avocats pour se faire dire qu'elle a tort, si au lieu de payer les amendes qui vont lui tomber sur la tête bientôt, la direction de l'Auberge se décidait à négocier de bonne foi et à respecter les salariés afin d'en arriver à une entente visant l'amélioration des conditions de travail pour tous, ça fait longtemps que tout serait réglé. Mais non, l'argent va partout sauf dans ce qu'il y a de plus important pour une entreprise de services : les gens qui donnent le service justement! », a déclaré Jocelyn Gélinas, conseiller à la mobilisation pour la CSD et directeur de grève.
La CSD affirme que les plaintes et les poursuites ne sont pas terminées et qu'elle met tout en œuvre pour que les illégalités cessent et que les illégaux soient rappelés à l'ordre.
Renseignements:
Jocelyn Gélinas - 819 696-8840
Ligne de piquetage - 819 996-0012
Service des communications - Jacques Désy - 514 231-1273
Source CSD
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