Le syndicat dépose une demande de conciliation suite à l'impasse des négociations avec La Presse Canadienne
MONTRÉAL, le 30 août 2021 /CNW/ - La Guilde canadienne des médias a déposé une demande de conciliation au Québec et en Ontario après l'échec des négociations avec La Presse canadienne (PC). Cette décision fait suite à plus d'un an et demi de pourparlers entre La PC et la Guilde qui n'ont guère permis de progresser sur les principaux enjeux.
« On espère que l'arrivée de conciliateurs provinciaux fera avancer les choses », indique Scott Edmonds, le conseiller de la Guilde qui dirige les négociations pour le syndicat. « La compagnie continue de chercher à obtenir des concessions de la part de membres qui se sont déjà mobilisés à maintes reprises pour aider l'employeur à traverser des périodes difficiles, et c'en est assez ».
M. Edmonds ajoute que « les employés de la rédaction, en particulier, ont vu leur salaire baisser de plus en plus par rapport à celui de leurs collègues des entreprises de presse dans les grandes villes où la plupart d'entre eux travaillent. Avec l'inflation en hausse, cela ne peut plus durer ».
La convention collective de La Presse Canadienne a expiré en 2018 mais a été prolongée d'une année supplémentaire lorsque les négociations ont commencé, et cette ronde a été la plus litigieuse qu'on ait vue depuis de nombreuses années.
C'est également la première fois que les deux parties doivent négocier sous compétence provinciale. La Guilde a d'abord cherché la conciliation au Québec et en Ontario, où travaille une grande partie des 177 employés couverts.
La Guilde espère qu'au cours des prochaines semaines la direction de La Presse Canadienne retournera de bonne foi à la table de négociation et reconnaîtra la valeur de ses travailleurs et des plus de 100 ans de service que La PC offre aux Canadiens dans les collectivités à l'échelle du pays en tant que source de nouvelles et informations impartiales guidée par la vérité et l'exactitude.
Si la conciliation ne parvient pas à aider les parties à régler leurs différends, elles peuvent se mettre en une position où une grève ou un lock-out est possible à la fin du processus.
SOURCE La Guilde canadienne des médias
Jeanne d'Arc Umurungi, Directrice des communications, Guilde canadienne des médias, [email protected], 416-708-4628
Partager cet article