Le Syndicat des TCA remet en question les allégations du gouvernement à propos des actifs d'Electro-Motive, et demande la divulgation complète de l'information sur la vente English
TORONTO, le 5 janv. 2012 /CNW/ - Le Syndicat des TCA remet en question les allégations du gouvernement fédéral selon lesquelles les actifs du fabricant de locomotives Electro-Motive établi à London, en Ontario, se chiffraient en deçà du seuil requis pour un examen par le gouvernement en vertu de la Loi sur Investissement Canada.
Le président du Syndicat des TCA, Ken Lewenza, a répondu à l'information publiée aujourd'hui dans les médias selon laquelle un porte-parole du ministère fédéral de l'Industrie aurait déclaré que la valeur des actifs de la société se chiffrait en deçà du seuil de 299 millions de dollars au moment où l'entreprise a été vendue.
« Il n'y a pas de supervision, et pas de transparence dans tout ce processus », a affirmé M. Lewenza. « Caterpillar a déclaré un gain de 1,3 milliard en actifs dans ses registres à la suite de l'acquisition d'EMC. Le gouvernement fédéral affirme maintenant que l'acquisition n'a pas atteint le seuil de 299 millions de dollars requis pour un examen complet ou pour des engagements ayant force obligatoire envers le Canada. »
« Dans le cadre d'une opération d'une valeur de 1,3 milliard de dollars, comment le gouvernement Harper peut-il sérieusement croire que moins d'un quart de ces actifs sont au Canada? », a demandé M. Lewenza.
« L'usine de London est la plus grande de la société, et au moment de l'acquisition, près de la moitié des employés de l'entreprise y travaillaient. Le gouvernement Harper a approuvé cette vente et ouvert la voie à ce désastre », a souligné M. Lewenza. « Cela va à l'encontre des intérêts des Canadiens. »
M. Lewenza demande maintenant au gouvernement Harper de divulguer la valeur des actifs à London déclarés par Caterpillar et demande quelles mesures le gouvernement fédéral a prises pour s'assurer de la validité de l'information fournie par Caterpillar.
« Le gouvernement fédéral se servira-t-il des pouvoirs que lui confère la Loi sur Investissement Canada pour passer en revue cette décision clairement fautive ayant entraîné ce désastre en raison duquel tant d'emplois sont en péril? », a demandé M. Lewenza.
Il a également fustigé une déclaration faite par le représentant du gouvernement fédéral devant les médias aujourd'hui selon laquelle le gouvernement fédéral ne s'impliquerait pas dans le lock-out des travailleurs d'Electro-Motive parce qu'il s'agit d'un différend entre une entreprise privée et le syndicat.
« Le gouvernement fédéral n'avait pas de tels scrupules pour s'immiscer dans les négociations entre Air Canada et le Syndicat des TCA l'an dernier », a conclu M. Lewenza.
Communications, TCA, John McClyment, 416-315-3202 (cell.) ou Angelo DiCaro, 416-606-6311 (cell.)
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