L'assurance ainsi que les transferts d'argent et paiements afficheront les plus fortes hausses de taux d'adoption
MONTRÉAL, le 25 juill. 2017 /CNW/ - L'adoption des FinTech au Canada a augmenté depuis 2015, passant de 8 % à 18 %, selon l'Indice d'adoption des FinTech 2017 d'EY. Cette tendance montre que les banques traditionnelles et les entreprises de FinTech ressentent toutes deux la pression de mettre au point des produits de services financiers plus simples, plus transparents et plus axés sur les clients.
Ron Stokes, leader d'EY Canada en matière de FinTech, parle de l'état des FinTech au Canada, du point de vue des clients.
«Les Canadiens en connaissent plus long sur les options de FinTech qui leur sont offertes qu'il y a deux ans, et cette tendance va se poursuivre, affirme Sébastien René, associé et leader des Services consultatifs en technologie de l'information d'EY pour le Québec. En ce qui concerne les banques et les entreprises de FinTech, on observe la transformation d'un état d'esprit de concurrence en un désir de collaboration. Il est de plus en plus évident qu'en travaillant ensemble pour l'atteinte d'un objectif commun plutôt que de se faire concurrence, elles pourront innover plus, et plus vite.»
Malgré tout, les services financiers traditionnels tiennent bon - le Canada a l'un des taux d'adoption des Fintech les plus bas dans le monde. Seulement 18 % des consommateurs canadiens sondés ont eu recours à au moins deux services de FinTech au cours des six derniers mois, comparativement à 33 % à l'échelle mondiale.
Ce qui explique le taux d'adoption
EY constate que la première raison pour laquelle les Canadiens n'ont pas encore utilisé les FinTech est vraisemblablement parce qu'ils ne les connaissent pas. Mais cette situation pourrait changer. Selon le plus récent sondage d'EY, 22 % des répondants disent ne jamais avoir entendu parler des FinTech - soit beaucoup moins que les 49 % qui disaient la même chose deux ans plus tôt. EY s'attend à ce que la connaissance des FinTech augmente rapidement, ce qui fera passer le taux d'adoption futur à 34 %.
La deuxième raison la plus évoquée pour expliquer la faible utilisation des FinTech est tout simplement que les répondants préfèrent faire appel à un fournisseur de services traditionnel pour répondre à leurs besoins. Du fait de cet attachement aux acteurs traditionnels, les FinTech devront redoubler d'efforts pour établir leur marque et se tailler une place dans ce marché concurrentiel.
Toutefois, la menace des FinTech est toujours réelle, et il est essentiel pour les banques de continuer à investir dans des produits de FinTech et autres produits semblables.
«Étant donné la vigueur du secteur bancaire au Canada, on voit apparaître de nombreux partenariats entre les FinTech et les banques, affirme Sébastien René. Les banques cherchent des moyens plus simples et rapides d'améliorer leurs capacités numériques, tant pour les clients que dans les bureaux. En même temps, les FinTech du Canada cherchent à rejoindre un plus grand nombre de clients et ont besoin de plus de ressources pour améliorer leur offre.»
Le rapport d'EY, Unleashing the potential of FinTech in banking, montre que les banques sont de plus en plus à la recherche d'améliorations dans toute la chaîne de valeur, de la ludification des formations sur la conformité aux logiciels de surveillance.
Mais collaborer, c'est plus facile à dire qu'à faire. Les banques doivent faire des choix intelligents quand vient le temps de déterminer avec quelles FinTech collaborer et promouvoir une forte culture d'innovation pour adopter de nouvelles technologies. De la même façon, les FinTech doivent savoir bien présenter les avantages évidents de leur technologie et travailler avec les banques pour stimuler le changement.
À propos de l'étude
L'étude de 2017 consiste en plus de 22 000 entrevues en ligne avec des consommateurs adeptes du numérique (ceux qui utilisent Internet) dans 20 marchés - Australie, Canada, Hong Kong, Singapour, Royaume-Uni, États-Unis, Chine continentale, Inde, Afrique du Sud, Brésil, Mexique, France, Espagne, Suisse, Allemagne, Irlande, Japon, Pays-Bas, Corée du Sud et Belgique/Luxembourg (considérés comme un seul marché pour la présente analyse). L'étude a été réalisée par EY Sweeney de mars à avril 2017. Au Canada, il y a eu 1 020 répondants.
Un utilisateur régulier est un utilisateur qui a eu recours à au moins deux services de FinTech au cours des six derniers mois.
Étant donné le fort intérêt qu'a suscité la première étude en 2015, l'étendue et l'échelle de la recherche ont été considérablement accrues. L'étude de 2015 reposait sur 10 131 entrevues avec des adeptes du numérique de six marchés : Australie, Canada, Hong Kong, Singapour, Royaume-Uni et États-Unis. Pour tenir compte de la croissance et de la maturation rapides du secteur des FinTech, l'indice d'adoption des FinTech d'EY est passé de 10 services de FinTech lors de l'étude de 2015 à 17 types de services cette année. Les questions portaient seulement sur les services de fournisseurs non traditionnels, et des noms de marques de FinTech bien établies ont été mentionnés pour faciliter la compréhension. EY a aussi divisé une des catégories de l'étude de 2015, et présente maintenant cinq catégories. À des fins d'uniformité, nous avons ensuite recalculé les résultats de 2015 pour ces cinq catégories.
À propos d'EY
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SOURCE ERNST & YOUNG
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