Le taux de croissance économique du Québec devrait atteindre un sommet de quatre ans en 2015, selon les Services économiques RBC English
TORONTO, le 12 mars 2015 /CNW/ - Le Québec étant un grand importateur de pétrole et un grand exportateur d'une variété de produits, l'économie québécoise devrait profiter de la chute des prix du pétrole et de la faiblesse du dollar canadien qui en résulte, selon le dernier rapport Perspectives provinciales et financières publié aujourd'hui par les Services économiques RBC. RBC prévoit pour la province une croissance du PIB réel de 2 % en 2015, une amélioration par rapport au taux estimatif de 1,5 % pour 2014 et au taux moyen de 1,2 % en 2013 et 2012.
« L'économie québécoise est en meilleure position que nous l'avions prévu pour enregistrer, en 2015, un sommet de quatre ans au chapitre de la croissance, a déclaré Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Par contre, certains facteurs continueront de freiner la croissance ; 2 % n'a rien de remarquable. »
Le rétrécissement du bassin de main-d'œuvre et une politique budgétaire relativement serrée, de même que les efforts en vue d'atteindre l'équilibre budgétaire, comptent parmi les facteurs qui limiteront la croissance en 2015, selon RBC. Les perspectives pour 2016 sont plutôt positives, avec une croissance projetée de 1,9 %.
RBC prévoit que les percées importantes au chapitre du commerce extérieur resteront un avantage de taille pour l'économie québécoise en 2015. Ce secteur devrait être l'un des principaux moteurs de croissance et favoriser les fabricants québécois, qui devraient voir leurs ventes surpasser l'impressionnante hausse de 6,5 % enregistrée en 2014, le gain le plus important en 14 ans pour la province.
On indique dans le rapport Perspectives provinciales que la vigueur du commerce extérieur devrait s'étendre à d'autres secteurs et contribuer à stimuler le marché de l'emploi au Québec, après une année décevante en 2014. Les modestes signes d'une reprise de l'embauche à la fin de l'an dernier ouvriront la voie à des gains plus notables tout au long de 2015. Toutefois, RBC prévoit que la croissance de l'emploi n'atteindra que 0,9 % cette année, légèrement sous la moyenne de 1 % enregistrée depuis la fin de la récession.
« La croissance rapide du nombre de personnes atteignant l'âge de la retraite présente des défis pour le marché de l'emploi et l'économie en général au Québec, a ajouté M. Wright. Cette situation entraîne un rétrécissement du bassin de main-d'œuvre et représente un obstacle à la croissance globale de l'économie provinciale. »
L'amélioration des perspectives d'emploi, les taux d'intérêt exceptionnellement bas et la chute du prix de l'essence se traduiront par une hausse des dépenses de consommation au Québec, selon RBC. Cette hausse aura des effets dans le secteur du commerce de détail et d'autres secteurs, comme l'immobilier. On souligne dans le rapport que l'activité dans le secteur de la revente de maisons devrait s'intensifier quelque peu, et qu'elle devrait rester florissante dans le secteur de la rénovation. Cependant, le nombre élevé d'appartements en copropriété invendus entraînera probablement une baisse de la demande pour les nouvelles maisons. RBC prévoit que le nombre de mises en chantier baissera à 36 900 en 2015.
Les Perspectives provinciales des Services économiques RBC évaluent les provinces en termes de croissance économique, de croissance de l'emploi, de taux de chômage, de ventes au détail, de mises en chantier et d'indices des prix à la consommation. Le rapport complet et les détails propres à chaque province sont accessibles en ligne à compter de 8 h (HE) aujourd'hui à www.rbc.com/economie/economic-reports/provincial-economic-forecasts.html.
SOURCE RBC (French)
Craig Wright, Recherche économique RBC, 416 974-7457
Robert Hogue, Recherche économique RBC, 416 974-6192
Raymond Chouinard, Médias et relations publiques, 514 874-6556
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