Le téléchargement illégal de musique québécoise populaire au Québec: une
bonne et une mauvaise nouvelle
MONTRÉAL, le 10 févr. /CNW Telbec/ - Une étude publiée hier par l'Observatoire de la culture et des communications du Québec (OCCQ) révèle que les produits culturels québécois n'ont jamais été aussi populaires auprès des Internautes québécois. D'après l'auteur, Martin Tétu, "les internautes québécois téléchargent en majorité des produits québécois, et l'idée que les Québécois vont sur Internet pour des produits américains serait fausse."
L'étude d'un site P2P pendant quatre semaines révèle que la musique québécoise représente 51% des téléchargements des usagers québécois alors qu'elle ne représente que 21% du contenu offert sur ce site. Une bonne nouvelle? Oui, les Québécois sont friands de leur musique. Non. Les artistes québécois et tous ceux qui travaillent avec eux ne perçoivent aucune retombée de cette utilisation de leur travail. Ainsi privés de leur légitime rémunération, on expose à terme la société québécoise à un vide immense dans le renouvellement de cette partie importante de sa culture.
L'ADISQ déplore que pour la même période, la part québécoise des 200 titres les plus populaires sur les sites "légaux", ne représente que 35% des téléchargements d'albums et 11% des pistes numériques. L'étude avance l'hypothèse que cet écart s'expliquerait par le fait que "les produits québécois sont difficilement repérables sur les sites de téléchargement payant aussi bien étrangers que locaux, et que de nombreux titres québécois non disponibles par ventes en ligne sont massivement téléchargés en mode P2P."
Renseignements: Julie Gariépy, (514) 842-5147; Source: ADISQ
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