Le Toronto Star porte un coup au journalisme de qualité English
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SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER04 mars, 2013, 16:50 ET
Les réductions « n'ont aucune justification économique », déclare le SCEP
TORONTO, le 4 mars 2013 /CNW/ - Le Toronto Star a pris la décision dévastatrice aujourd'hui de sous-traiter à Pagemasters la conception et la mise en page du journal, et a imposé d'autres réductions à la salle de rédaction, y compris dans son centre de documentation et son service de publicité.
En tout, 44 postes pourraient être abolis.
« Manifestement, les journaux éprouvent des difficultés économiques, mais les abolitions de postes menacent la qualité du journalisme qui est à la base de toute marge de profit », a déclaré Peter Murdoch, vice-président Médias, pour le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier, qui représente près de 500 travailleurs au Toronto Star.
« Il n'y a aucune justification économique pour miner la qualité du journalisme qui a fait la réputation internationale du Toronto Star. Ce n'est pas la façon de positionner un journal pour l'avenir. »
La mesure a été adoptée au moment où l'entreprise étend ses opérations dans plusieurs projets déficitaires, notamment dans les sites Web de nouvelles sur le milieu des affaires, récemment lancés à Mississauga et Hamilton.
« Nous comprenons mal pourquoi l'entreprise abandonnerait le contrôle de son produit de base tout en investissant de l'argent et des ressources dans des projets déficitaires », a déclaré Stuart Laidlaw, président de l'unité syndicale au journal, qui fait partie de la section locale 87M du SCEP.
« Pourquoi réduire le nombre de postes dans la publicité alors que c'est précisément le contraire dont nous avons besoin? Pourquoi asphyxier les capacités de recherche alors que nous vivons à une époque où le contenu à valeur ajoutée prime sur tout?
« Cette vision à court terme vise à calmer les analystes de Bay Street qui comprennent les bilans d'entreprise, mais pas notre industrie. L'impartition n'est pas une solution.
La convention collective avec le journal prévoit une période pour trouver des solutions de rechange à l'impartition.
Le SCEP croit en ce journal et aux personnes qui y travaillent. Nous lutterons pour les deux. »
SOURCE : SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER
Peter Murdoch, 905 516-5720; Stuart Laidlaw (647) 385-4054
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