Le tour du chapeau : le Canada a les moyens d'accueillir trois franchises supplémentaires de la LNH
OTTAWA, le 14 avril 2014 /CNW/ - C'est vrai que cette année, une seule équipe canadienne s'est qualifiée pour les séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Cependant, petite consolation, les conditions du marché du hockey professionnel permettront d'intégrer jusqu'à trois franchises canadiennes de plus au sein de la Ligue nationale de hockey (LNH) au cours des vingt prochaines années.
Outre les sept franchises canadiennes existantes, les villes d'Hamilton et de Québec semblent répondre aux conditions de marché minimales ̶ taille démographique, niveau de revenus, nombre d'entreprises et facteurs économiques (par exemple, le taux de change) ̶ pour accueillir des franchises dans les années à venir. D'ici 2035, une deuxième franchise devrait voir le jour dans la région du Grand Toronto. Or, ce sera coûteux.
Dans son nouveau livre, Power Play : The Business Economics of Pro Sports, le Conference Board du Canada évalue les conditions du marché et les autres facteurs essentiels requis pour soutenir une équipe de hockey professionnel du niveau de la LNH.
Selon Glen Hodgson, vice-président principal et économiste en chef, « Hamilton et Québec satisfont à la plupart des critères fondamentaux du marché pour accueillir une franchise de la LNH. Cependant, comme ces deux villes font partie des plus petits marchés de la LNH, les nouvelles franchises devront pouvoir compter sur des propriétaires dévoués, prêts à s'engager à long terme et à gérer soigneusement ces entreprises. »
FAITS SAILLANTS |
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À l'instar de Winnipeg, Hamilton et Québec satisfont aux exigences minimales de population et de revenus, bien qu'elles comptent toutes deux relativement peu de sièges sociaux d'entreprise. Ces petits marchés seraient donc plus vulnérables à des chocs négatifs touchant la collectivité locale ou l'économie nationale, tels que la dépréciation accrue du dollar canadien.
En ce qui concerne Toronto, Montréal et Vancouver, l'enjeu porte sur la capacité de ces marchés à soutenir une deuxième franchise de la LNH. En 2014, aucune de ces trois villes ne possède une assise démographique suffisante pour accueillir une deuxième franchise. Cependant, d'ici 2035, la population de la région du Grand Toronto devrait atteindre les 10,5 millions d'habitants (contre 6,8 millions actuellement), ce qui créera un marché suffisamment vaste pour accueillir un deuxième club.
Étant donné que les coûts liés à la mise sur pied d'une deuxième franchise de la LNH à Toronto seront élevés, le défi sera de s'appuyer sur un modèle économique efficace. Il est difficile d'avancer des chiffres fermes concernant les frais de démarrage mais d'aucuns estiment qu'il faudrait investir 1 G$ (en dollars de 2010) pour l'acquisition de la franchise, la construction d'une infrastructure sportive de qualité et le règlement des droits territoriaux des Maple Leafs de Toronto.
Calgary, Edmonton et Ottawa sont aujourd'hui des marchés viables pour la LNH et elles le seront toujours en 2035. Par contre, les Maritimes et la ville de Saskatoon ne répondront pas aux critères de taille démographique et de nombre suffisant de sièges sociaux pour soutenir une franchise de la LNH et ce, même d'ici 2035.
Glen Hodgson et Mario Lefebvre, économistes et passionnés de sports, sont les auteurs de Power Play : The Business Economics of Pro Sports. Dans cet ouvrage, ils se penchent sur la situation économique des collectivités qui accueillent des franchises de sport professionnel, étudient les conditions d'exploitation des ligues de sport professionnel, traitent de la possession et de la gestion de franchises et abordent une question brûlante d'actualité, à savoir qui doit payer pour les nouvelles infrastructures de sport professionnel. Ils cherchent à expliquer pourquoi certaines franchises de sport professionnel réussissent sur le plan sportif et financier tandis que d'autres échouent. Ils terminent en fondant leur analyse sur une « perspective intrépide » et tracent un tableau de la scène du sport professionnel canadien en 2035.
Power Play : The Business Economics of Pro Sports est disponible en format imprimé et en format électronique. Pour de plus amples renseignements, rendez-vous sur www.conferenceboard.ca/powerplay ou participez au webinaire du 8 mai 2014.
SOURCE : Le Conference Board du Canada
Brent Dowdall, Relations avec les médias, tél. : 613- 526-3090 poste 448
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