TORONTO, le 10 mars 2017 /CNW/ - L'économie canadienne connaît un regain sur les plans de l'emploi et des mises en chantier ainsi qu'une reprise des investissements dans le secteur de l'énergie, selon le dernier rapport Perspectives économiques RBC. Les Services économiques RBC prévoient une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel du Canada de 2,0 % en 2017 et de 2,1 % en 2018.
La consommation restera un moteur de croissance en 2017, selon le dernier rapport Perspectives économiques RBC, et la croissance des exportations canadiennes devrait s'accélérer légèrement après des résultats inférieurs aux moyennes historiques en 2016.
« La conjoncture, notamment une reprise des investissements des entreprises et un modeste raffermissement de la croissance des exportations américaines, devrait stimuler les exportations canadiennes. Toutefois, les politiques commerciales protectionnistes pourraient nuire à l'économie canadienne, celle-ci étant moins importante et plus ouverte », a déclaré Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC.
Les dépenses publiques fédérales en matière d'infrastructure contribueront davantage à la croissance en 2017 et devraient ajouter près d'un demi-point de pourcentage au taux de croissance national. Toutefois, un ralentissement probable du marché immobilier découlant de la faible accessibilité à la propriété et des changements législatifs visant à calmer la surchauffe de certains marchés urbains nuira à la croissance.
Les taux d'intérêt feront pression sur le dollar canadien
Bien qu'une hausse modeste, mais soutenue des prix de l'énergie puisse favoriser le dollar canadien, l'écart des taux d'intérêt entre le Canada et les États-Unis sera un facteur plus important en 2017. Le dollar américain devrait s'apprécier par rapport à la plupart des autres grandes monnaies en raison des hausses prévues de taux de la Réserve fédérale. La vigueur inattendue de l'économie américaine amènera probablement la Réserve fédérale à relever son taux directeur de 25 points de base ce mois-ci, et d'un autre 50 points de base plus tard en 2017. La Banque du Canada devrait amorcer un resserrement en 2018 qui stabilisera l'écart des taux d'intérêt entre les deux pays.
RBC prévoit que le dollar canadien terminera 2017 en baisse, à 72,5 cents US, après avoir atteint près de 76 cents US au cours des deux premiers mois de l'année. Le huard devrait renverser en grande partie cette dépréciation l'an prochain en atteignant 75,2 cents US d'ici la fin de 2018.
L'Ontario sera en tête de la croissance provinciale en 2017
Les perspectives pour les économies provinciales sont encourageantes, en général. On prévoit une croissance modeste pour les Maritimes, et une expansion plus vigoureuse dans les provinces du centre et de l'Ouest. L'Ontario devrait figurer en tête pour la première fois depuis 2000, en affichant un taux de croissance de 2,5 %.
Deux des provinces productrices de pétrole, l'Alberta et la Saskatchewan, renoueront avec la croissance en 2017 après deux ans de contraction économique. RBC prévoit toutefois que malgré une reprise des marchés de l'énergie, l'économie de Terre-Neuve-et-Labrador enregistrera son plus fort recul (-3,6 %) depuis 2012.
À l'extérieur du Canada
L'accélération de la croissance l'emportera-t-elle sur l'incertitude ?
RBC prévoit que la croissance mondiale atteindra 3,4 % en 2017, un record depuis 2014. Toutefois, les incertitudes liées aux politiques économiques du gouvernement américain, aux négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne et aux élections prochaines en France et aux Pays-Bas pourraient avoir une incidence négative sur le commerce et la croissance.
L'inflation mondiale est susceptible de grimper parallèlement à la remontée des prix de l'énergie. Néanmoins, RBC s'attend à ce que les banques centrales d'Europe, d'Angleterre et du Canada ne modifient pas leur politique monétaire puisque ces pays présentent des capacités excédentaires.
Les questions commerciales et fiscales pèsent sur les perspectives américaines
L'économie américaine devrait connaître une croissance de 2,3 % en 2017 et en 2018. RBC présume que le gouvernement américain abaissera les impôts, ce qui stimulerait les dépenses des consommateurs et des entreprises, mais on ignore quand et comment.
Si le protectionnisme américain annoncé se traduit effectivement par l'imposition de tarifs sur les importations, les consommateurs américains pourraient voir les coûts augmenter et les pays touchés par ces tarifs répliqueraient probablement, ce qui aurait une incidence négative sur le PIB et le marché de l'emploi des États-Unis.
Il est possible de consulter le document Perspectives économiques et financières de RBC dans son intégralité. Un document distinct intitulé Perspectives provinciales, publié par RBC, évalue les provinces en termes de croissance économique, de croissance de l'emploi, de taux de chômage, de ventes au détail, de mises en chantier et d'indices des prix à la consommation.
Vous trouverez un résumé des perspectives économiques de chaque province dans cette infofiche.
RBC
La Banque Royale du Canada est, selon la capitalisation boursière, la plus importante banque du Canada et l'une des plus grandes banques du monde. Elle est l'une des principales sociétés de services financiers diversifiés en Amérique du Nord et offre, à l'échelle mondiale, des services bancaires aux particuliers et aux entreprises, des services de gestion de patrimoine, des services d'assurance, des services aux investisseurs ainsi que des services liés aux marchés des capitaux. Elle compte plus de 80 000 employés à temps plein et à temps partiel au service de plus de 16 millions de particuliers, d'entreprises, de clients du secteur public et de clients institutionnels au Canada, aux États-Unis et dans 35 autres pays. Pour obtenir de plus amples renseignements, allez au www.rbc.com
RBC contribue à la prospérité des collectivités en appuyant une grande diversité d'initiatives communautaires par des dons, des investissements dans les collectivités et le travail bénévole de ses employés. Pour en savoir plus, allez au www.rbc.com/collectivites-durabilite.
SOURCE RBC Groupe Financier
Personnes-ressources, médias : Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, Recherche économique RBC, 416 974-7457, [email protected]; Dawn Desjardins, économiste en chef déléguée, Recherche économique RBC, 416 974-6919, [email protected]; Paul Ferley, économiste en chef adjoint, Recherche économique RBC, 416 974-7231, [email protected]; Catherine Hudon, Communications, RBC, 416 974-5506, [email protected]
Autres communiqués de la compagnie
Partager cet article