L'éducation emprisonnée?
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Comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ)13 mars, 2012, 16:01 ET
MONTRÉAL, le 13 mars 2012 /CNW Telbec/ - Le comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ) dénonce vigoureusement l'adoption sous bâillon du projet de loi fédéral C-10. Son adoption contraint le gouvernement du Québec non seulement à consentir à des valeurs qui ne sont pas les nôtres, mais également à y engager des sommes faramineuses.
Ce faisant, le gouvernement canadien fait fi du modèle québécois qui avait pourtant fait ses preuves. Les jeunes contrevenants devront ainsi se plier à l'acharnement des conservateurs. « Ce n'est pas compliqué; le Canada a fait le choix de la ligne dure, celui des prisons, tandis que le Québec a toujours donné la priorité à l'éducation, à la réhabilitation », se désole le président du CNJPQ, Alexandre Banville.
« La cerise sur le sundae est que le gouvernement canadien exige que les provinces paient la note de son obstination. Les sommes nécessaires pour la mise en place de C-10 atteignent le milliard de dollars! Pourrions-nous plutôt investir cet argent en éducation, pour prévenir le crime? », suggère le président de l'aile jeunesse du Parti Québécois. « Des investissements de un milliard de dollars en éducation, tout en préservant l'actuel modèle de justice criminelle québécois, fourniraient de bien meilleures conditions à la société québécoise », juge Alexandre Banville.
Pour l'instant, le gouvernement québécois affirme ne pas vouloir payer la note. « J'espère au moins que le gouvernement Charest n'exercera pas le même laxisme que lors de l'adoption du projet de loi C-10. L'heure n'est plus aux beaux discours, mais à l'action. Nous devons saisir le mécontentement général pour contraindre le gouvernement conservateur à payer la pilule qu'il nous a enfoncée dans la gorge. Ça suffit, l'à-plat-ventrisme devant Ottawa! », soutient Alexandre Banville.
Le comité national des jeunes du Parti Québécois souhaite finalement rappeler qu'il existe pourtant une solution bien simple pour contrer l'affaiblissement de nos valeurs communes : la liberté politique.
Étienne Richer
Vice-président aux communications du CNJPQ
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