L'éducation gratuite de la maternelle à l'université: le projet d'un Québec solidaire
MONTRÉAL, le 22 mars 2012 /CNW Telbec/ - En ce jour de rassemblement des étudiants-es de tout le Québec à Montréal, Québec solidaire appuie les 300 000 grévistes qui réclament la suppression de la hausse prévue de 75% des droits de scolarité. Pour Québec solidaire, l'instauration de la gratuité scolaire est la seule mesure qui épargnera véritablement les familles de la classe moyenne et les moins favorisées.
"L'éducation est un droit au même titre que l'accès au système de santé pour tout le monde. Avoir accès à des études supérieures signifie pouvoir choisir un métier ou une profession, librement. Une jeunesse éduquée représente une richesse énorme pour la société du savoir au vingt et unième siècle. Plus encore, un peuple éduqué est capable d'exercer sa conscience critique, il possède des outils théoriques et pratiques pour résister, critiquer et agir afin de transformer la société", déclare Françoise David, présidente et porte-parole de Québec solidaire.
"Québec solidaire ne tergiverse pas devant la question des droits de scolarité: non seulement il faut annuler la hausse prévue mais en arriver à l'entière gratuité de l'éducation, de la maternelle à l'université. L'IREC parle d'un investissement d'à peu près 500 millions seulement mais le gouvernement ignore les nombreuses pistes qui lui sont proposées pour aller les chercher. Il préfère gaspiller l'argent des contribuables par des subventions directes ou indirectes aux grandes entreprises, entre autres, au Nord. Québec solidaire propose d'imposer des redevances à la source dans les compagnies minières, de hausser les seuils d'imposition des contribuables à revenu élevé, d'aller chercher de plus fortes redevances sur l'eau dans les grosses entreprises, de nationaliser le secteur des énergies vertes. Voilà où prendre l'argent pour financer l'éducation tout comme la santé ou les services sociaux", ajoute madame David.
Un débat entre le financement collectif et le financement individuel de l'éducation
« Depuis notre fondation en 2006, nous portons la gratuité scolaire comme projet de société car nous croyons au financement collectif de notre système d'éducation et non à un financement basé sur le principe de l'utilisateur-payeur. Dois-je rappeler de surcroit que les familles de travailleuses et de travailleurs de la classe moyenne seront encore les premières touchées par une hausse "sans bon sens" et que les femmes, dont les revenus sont souvent inférieurs à ceux des hommes seront particulièrement concernées ? », commente la candidate de Québec solidaire dans Gouin.
« Les partis qui se sont partagés le pouvoir ces trente dernières années n'ont pas eu l'audace d'assurer une gratuité complète des études supérieures. Une équipe de Solidaires à l'assemblée nationale y veillera avec celles et ceux qui oseront prendre des décisions responsables pour l'avenir de la jeunesse québécoise », conclut-elle.
Rappelons qu'Amir Khadir avait présenté, le mois dernier, une motion de censure contre le gouvernement relative à la hausse des droits de scolarité.
David Dubois, Responsable des communications, 514 208-0454
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