L'éducation publique, j'y crois, je la défends en Mauricie - Le gouvernement doit mettre un terme aux compressions budgétaires en éducation

TROIS-RIVIÈRES, QC, le 29 févr. 2012 /CNW Telbec/ - Le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), M. Réjean Parent, et des représentantes et représentants du personnel enseignant, professionnel, de soutien, en santé, en petite enfance et aux aînés affiliés à la CSQ manifestent devant les bureaux de la députée du Parti libéral du Québec pour réclamer du gouvernement du Québec qu'il s'engage à mettre un terme aux compressions budgétaires en éducation à l'occasion du prochain budget du Québec qui sera présenté à la fin du mois de mars.

« C'est au-delà d'un demi-milliard, soit près de 600 millions de coupes en éducation auxquelles le secteur de l'éducation doit faire face. Les membres du gouvernement affirment que ces coupes seront sans effet sur les services, mais déjà, nous sommes en mesure de voir les impacts sur les services aux élèves et sur l'octroi de services complémentaires pour les étudiantes et étudiants dans les cégeps », ajoute Réjean Parent.

« Pour la région de la Mauricie, les compressions budgétaires s'élèvent à 8 millions de dollars depuis deux ans pour les trois commissions scolaires du Chemin-du-Roy, de l'Énergie et de la Riveraine. Nous craignons qu'il y ait d'autres coupes dans le prochain budget qui pourraient compromettre l'accessibilité et la qualité de services aux élèves, aux étudiantes et aux étudiants », ajoute Denis Bastarache, coordonnateur régional de la CSQ.

L'avenir de l'éducation pour la région de la Mauricie

En soirée, les représentantes et les représentants régionaux des syndicats affiliés à la CSQ participeront à un rassemblement régional où il sera question de l'avenir de l'éducation au Québec et dans la région. Il sera notamment question du prochain budget du Québec et du financement de l'éducation, des besoins régionaux en terme de formation de la main-d'œuvre, des droits de scolarité, des commissions scolaires et des services publics comme outil de redistribution de la richesse collective.

Rappelons que le taux de diplomation avant l'âge de 20 ans en Mauricie, pour l'année 2009/2010, se situe à 66,9 % et l'on peut noter un écart important entre les garçons et les filles puisque le taux de réussite des garçons est de 58,8 % et celui des filles de 75,8 %. Le taux de décrochage scolaire atteint 20,1 % pour 2009/2010 et le nombre d'emplois à combler est de 23 600 d'ici 2014.

« Nous avons l'intention de barrer le chemin aux "pseudo-spécialistes" de l'éducation qui proposent des solutions ne tenant pas compte des réalités de nos milieux. Bien souvent, ceux-ci s'appuient sur un discours alarmiste de l'éducation et ils oublient que notre système est l'un des meilleurs au monde et qu'il fonctionne bien pour 75 % des élèves. Notre défi est de travailler à la réussite du quart des élèves ayant des difficultés et des troubles de comportement », conclut le président de la CSQ, Réjean Parent.

Les représentantes et les représentants de la CSQ profiteront également de ce rassemblement pour réitérer leur appui aux étudiantes et aux étudiants dans leur lutte contre la hausse des droits de scolarité.

Profil de la CSQ

La CSQ représente plus de 190 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l'éducation. En Mauricie, la CSQ représente 12 000 membres. Elle est l'organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.

Denis Bastarache
Coordonnateur régional, CSQ
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Marjolaine Perreault
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