Légalisation sournoise de la surfacturation - Le Parti Québécois exige l'abolition de tous les frais accessoires
QUÉBEC, le 24 sept. 2015 /CNW Telbec/ - La députée de Taillon et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, dénonce vivement l'intention du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, de légaliser l'imposition de surcharges aux patients, et ce, par le biais d'un simple amendement au projet de loi 20. Elle exige la fin de tous les frais accessoires.
« Le ministre doit assurer la gratuité et l'universalité des soins de santé en éliminant définitivement tous les frais accessoires. Les Québécoises et les Québécois n'ont pas à payer une deuxième fois pour des services couverts par la Loi sur l'assurance maladie », a indiqué Diane Lamarre.
« Les médecins ont eu droit à des hausses faramineuses de leur rémunération de la part des libéraux, faisant passer cette dernière de 2,9 à 6,8 G$ entre 2003 et 2015. Les frais accessoires, souvent inattendus, ne devraient pas être payés par les patients; ils devraient être entièrement couverts par les enveloppes allouées aux médecins qui, rappelons-le, totalisent près de 7 G$. Seulement 1 % de la rémunération des médecins est nécessaire pour couvrir l'ensemble de ce qui est surfacturé en ce moment aux patients. Nous avons un système de santé public universel. Cela veut dire que lorsqu'un patient va voir un médecin, il se sert de sa carte d'assurance maladie, pas de sa carte de crédit », a déclaré Diane Lamarre. « Gaétan Barrette le ministre protège ce que Gaétan Barrette le négociateur a négocié quand il était à la barre de la FMSQ », a-t-elle ajouté.
Le ministre essaie de régler rapidement la question par un amendement au projet de loi 20. « Il agit de façon sournoise. Aucun des 46 groupes venus en consultation sur le projet de loi 20, en mars dernier, n'a pu s'exprimer sur cette façon de faire payer les frais accessoires aux patients, puisque le projet de loi n'en faisait aucunement mention. Le ministre est plutôt en train de légaliser l'illégal », a conclu la députée.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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