L'entrepreneuriat à Montréal : Un changement de culture s'opère à la Ville de Montréal

MONTRÉAL, le 21 janv. 2016 /CNW Telbec/ - La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante a dressé un portrait des irritants vécus par les commerçants au sein des 100 plus grandes villes québécoises. « À ce chapitre, et ce, depuis son arrivée en poste, le maire Coderre s'emploie à retisser les liens entre la communauté d'affaires et la métropole québécoise », affirme le vice-président du comité exécutif et responsable, des technologies de l'information, de la Ville intelligente, de la réforme administrative et de la jeunesse, M. Harout Chitilian.

Plusieurs actions ont été entreprises en ce sens, notamment lors du dernier budget de la Ville de Montréal. L'augmentation des taxes sur les immeubles non résidentiels a été limitée à 0,9 %, soit bien en deçà du taux d'inflation projeté de 2,3 %. La mise sur pied d'un comité de travail pour étudier la possibilité d'adopter certaines mesures fiscales afin d'encourager certains secteurs de l'économie a également été annoncée.

« Lors de son dernier budget, l'Administration Coderre a envoyé un message clair à la communauté d'affaires en rendant l'environnement fiscal de la métropole plus compétitif et en réaffirmant sa volonté d'agir pour donner un coup de pouce aux entreprises montréalaises, améliorer la compétitivité de la Ville et favoriser le développement économique de la métropole. Montréal n'a pas attendu le rapport de la FCEI pour agir! », précise M. Chitilian.

Montréal est la locomotive économique du Québec et l'objectif n'est pas de faire concurrence aux autres villes québécoises. La compétitivité de la métropole doit, en premier lieu, être mesurée par rapport aux autres métropoles canadiennes telles que Toronto, Vancouver et Calgary et par rapport aux autres métropoles dans le monde telles que Boston, Paris, Buenos Aires ou Shanghai. D'ailleurs, rappelons que le maire Denis Coderre assume depuis peu la présidence de Métropolis, une association de plus de 139 métropoles de plus d'un million d'habitants, qui a pour ambition de constituer un forum international où les grandes villes peuvent se concerter sur les problèmes qui leur sont communs et échanger sur les meilleures pratiques.

M. Chitilian ajoute également que « Montréal participe à la Ontario Municipal Benchmarking Initiative (OMBI), initiative qui a pour but de collecter des données, de les comparer afin d'implanter les meilleures pratiques dans 37 champs d'action du municipal. Cette initiative permettra également de mesurer la performance et l'amélioration de la Ville de Montréal à long terme ».

L'Administration Coderre est consciente des irritants qui peuvent être vécus par les entrepreneurs œuvrant sur son territoire. C'est pourquoi elle mise sur le futur Statut de métropole, qui lui permettra d'harmoniser certaines pratiques sur son territoire comme la transmission de l'information et l'émission des permis. Il s'agit d'un engagement pris par le maire Denis Coderre lors de sa dernière allocution devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain en juin 2015.

« Nous avons clairement indiqué notre volonté de redéfinir notre présence numérique et dans ce sens, l'amélioration de l'interaction avec les commerçants et les entrepreneurs est prioritaire. L'objectif poursuivi n'est pas que la Ville de Montréal soit vue comme un irritant administratif pour sa communauté d'affaires, mais plutôt comme un facilitateur qui crée un environnement favorable à la créativité et aux affaires », a conclu M.Chitilian.

SOURCE Ville de Montréal - Cabinet du maire et du comité exécutif

Andrée-Anne Toussaint, attachée de presse, Cabinet du maire et du comité exécutif, 514 243-1268