Elles accusent des années de retard sur leurs concurrents internationaux en matière d'adoption de technologies; les hautes directions ne participent pas aux prises de décisions
TORONTO, le 4 déc. 2012 /CNW/ - Les entreprises canadiennes risquent d'entrer dans l'ère des données volumineuses (« Big Data ») avec beaucoup de retard par rapport à leurs concurrents internationaux. Selon un récent sondage commandé par SAS et réalisé par IDC Canada, 96 pour cent des entrepreneurs canadiens estiment que la capacité de traiter des données et de réagir en temps réel est importante, mais moins de la moitié d'entre eux (48 %) ont investi dans les technologies qui leur permettraient d'y parvenir.
Le sondage nous apprend également que les entreprises canadiennes tardent à adopter les technologies de traitement des données volumineuses. En outre, les décisions stratégiques à cet égard sont souvent laissées aux gestionnaires intermédiaires des TI, et ne sont pas considérées par les hautes directions d'entreprises comme une question d'importance vitale. Les entreprises internationales, au contraire, tendent à confier ces décisions à leur directeur des TI ou des finances, adoptent des technologies de données volumineuses depuis longtemps déjà et se sont dotées de plans bien définis pour adopter à court terme des technologies qui leur permettront de devenir plus innovatrices et plus productives.
Selon Nigel Wallis, directeur de recherche chez IDC : « Les organisations qui ont adopté les technologies et les approches de données volumineuses démontrent qu'elles peuvent gagner un avantage concurrentiel en fondant leurs actions sur de l'information opportune, pertinente, complète et précise, plutôt que sur une approche essai-erreur. Parallèlement, les défis que posent la gestion et l'analyse de données dans notre économie du savoir risquent de submerger les organisations qui ne se seront pas familiarisées avec les technologies de données volumineuses. Pour tirer pleinement parti du potentiel de transformation de leurs données, les entreprises canadiennes doivent envisager la question d'un point de vue stratégique. Pour commencer, les hautes directions des entreprises canadiennes doivent enfin réaliser la pleine valeur et le caractère distinctif de leurs données et cesser de déléguer l'adoption des technologies de données volumineuses. »
Plus des deux tiers (76 pour cent) des entreprises internationales interrogées dans un autre sondage de SAS ont déjà adopté ces technologies, alors que moins de la moitié (48 pour cent) des répondants canadiens l'ont fait et que 15 pour cent d'entre eux n'ont aucun plan d'adoption.
Au Canada, les chances qu'un gestionnaire intermédiaire des TI soit le premier responsable de la stratégie en matière de gestion des données sont près de six fois plus élevées que la moyenne mondiale. En effet, le quart des entreprises canadiennes remettent ces décisions entre les mains des gestionnaires intermédiaires, alors qu'ailleurs dans le monde, quatre pour cent seulement des entreprises le font. Dans un tiers des organisations interrogées à l'échelle mondiale, ce sont les directeurs des TI qui chapeautent les stratégies de TI.
Pendant ce temps, les entreprises canadiennes n'utilisent qu'une fraction de la vaste quantité d'information à leur disposition. Une grande majorité des répondants (76 pour cent) utilisent des données produites à l'interne, mais d'autres précieuses sources de données comme les médias sociaux (32,7 pour cent), les données Web (34,7 pour cent), les étiquettes RFID (26 pour cent) et les données GPS (16,7 pour cent) tardent encore à être adoptées à grande échelle. Pourtant, avec les technologies de données volumineuses, l'analyse de ces données est plus simple et plus rapide que jamais.
Les résultats de ce sondage sont d'autant plus surprenants que 48 pour cent des répondants ont affirmé que la vitesse de traitement des données avait augmenté dans leur organisation au cours des 12 derniers mois et que plus de 90 pour cent s'accordent sur l'importance, pour leur organisation, de traiter des données et de réagir en temps réel - par comparaison à seulement 70 pour cent des répondants ailleurs dans le monde.
Les données volumineuses représentent à la fois un défi et une occasion pour les entreprises. IDC estime que, d'ici 2020, la quantité de données créées et dupliquées aura atteint 90 zettaoctets. Les réseaux sociaux, les appareils mobiles, les équipements et installations, la R&D, les simulations et les infrastructures matérielles participent tous à ce phénomène. Les technologies de données volumineuses, comme SAS High-Performance Analytics, sont conçues pour saisir et stocker les données, effectuer des contrôles, analyser les données et dégager des tendances et des récurrences en temps quasi réel.
Parmi les avantages du traitement rapide des données, les répondants ont mentionné en premier lieu la capacité d'améliorer l'efficacité des opérations (52 pour cent), suivie de la capacité de renseigner le processus décisionnel (24,7 pour cent) et d'améliorer le service à la clientèle (23,3 pour cent).
« Nous vivons dans un monde dominé par l'information, et les entreprises qui maîtrisent cette information sont les mieux placées pour réussir, affirme Carl Farrell, vice-président directeur, SAS Amérique. Que ce soit en aidant les entreprises à fonctionner plus efficacement, à améliorer leur service à la clientèle et leurs campagnes de marketing, à détecter les fraudes ou à prendre des décisions fondées sur des faits plutôt que sur des intuitions, les technologies comme SAS High-Performance Analytics peuvent transformer des données brutes en renseignements d'une valeur inestimable. »
Le rapport est disponible à l'adresse suivante : http://www.sas.com/reg/gen/cafr/big-data-survey
À propos du sondage
Le sondage, mené en août 2012, comprend les réponses de 150 cadres supérieurs de sociétés canadiennes ayant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions de dollars. Treize pour cent de ces sociétés sont établies au Canada atlantique, 18 % au Québec, 33 % en Ontario et 35 % dans l'Ouest du Canada. Parmi les répondants, 50 % étaient responsables de différents secteurs d'activités, et 50 %, des TI. Dix-huit pour cent occupaient des postes de haute direction, 33 %, des postes de vice-président, et l'autre moitié occupait des postes de directeur ou de gestionnaire. Le sondage a été mené principalement dans les secteurs des services financiers (33 %), de la vente au détail (33 %) et des télécommunications et des services publics (33 %).
SAS
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La filiale canadienne de SAS est en activité depuis 1988. SAS, dont le siège est à Toronto, emploie plus de 300 personnes au pays dans ses bureaux de Vancouver, de Calgary, de Toronto, d'Ottawa, de Québec et de Montréal. www.sas.com/canada
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SOURCE : SAS Canada
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