MONTRÉAL, le 21 janv. /CNW Telbec/ - En réaction à la sortie médiatique de la présidente de la FIQ, Mme Régine Laurent, M. Jean-François Désilets, président et directeur-général d'Urgence Médicale Code Bleu ("UMCB") et infirmier de formation, tient à corriger certains faits et à mettre en lumière des éléments importants qui ont été laissés pour compte dans les récents propos tenus dans différents quotidiens québécois.
Premièrement, bon nombre de professionnels de la santé choisissent de combiner le travail en agence avec leur travail régulier dans le secteur public afin d'avoir une meilleure qualité de vie et d'ainsi pouvoir poursuivre leur carrière dans ce milieu parfois très difficile. Contrairement à ce que Mme Laurent prétend, les agences privées ne sont pas des "vautours" qui volent des infirmiers(ères) au réseau public. Nous sommes simplement la seule alternative pour des professionnels surmenés qui, d'une manière ou d'une autre, auraient quitté le réseau public par épuisement professionnel. Les agences permettent ainsi à ces infirmiers(ères) de retourner travailler dans le système de santé public et ce, partout au Québec, même dans les régions éloignées où le réseau public a peine à suffire.
Imaginons les conséquences si ces gens quittaient définitivement la profession. Notre système se verrait complètement paralysé et encore une fois, ce serait les patients qui se retrouvaient otages de cette situation.
Cependant, nous appuyons certains propos de Mme Laurent attestant que certaines petites agences ayant un manque flagrant de professionnalisme et d'éthique embauchent à tort du personnel par téléphone sans faire toutes les vérifications nécessaires.
Toutefois, le personnel d'UMCB est hautement qualifié. Nos standards de recrutement sont parmi les plus élevés de l'industrie. En effet, moins de 20 % des postulants sont retenus au sein de l'entreprise, par rapport à une moyenne d'environ 30 % dans le secteur public. Notre processus d'embauche rigoureux et éprouvé offre une sélection en sept étapes afin de sélectionner les meilleurs candidats.
Ainsi, nos futurs employés doivent passer par les étapes suivantes avant de pouvoir exercer chez nous :
- Entrevue téléphonique; - Examen théorique conçu par un infirmier qualifié; - Examen pratique en laboratoire supervisé par un professionnel de la santé; - Entrevue avec un spécialiste en ressources humaines; - Vérification des permis auprès des différents ordres professionnels; - Vérification des antécédents criminels; et - Vérifications des références auprès d'anciens employeurs.
Il va de soi que cette sortie médiatique de la part de la FIQ créera des tensions dans les unités de soins. Nous tenons à vous rappeler que nos employés viennent porter secours à leurs homonymes du réseau de la santé en leur évitant du temps supplémentaire obligatoire et en assurant la continuité des soins à la population.
En conclusion, et tel que mentionné dans l'édition du 1er janvier 2010 du Journal du Syndicat des Professionnelles en Soins de Santé du Nord de Lanaudière : "Le personnel épuisé accueille plutôt bien les ressources du secteur privé en tant que "sauveur" du réseau public." Au bout du compte, la plus grande perdante de cette "guerre provinciale" sera encore la population.
Renseignements: M. Joël Bibeau, Montréal, (514) 523-0415 poste 118; Québec: (418) 266-0475 poste 118; Numéro sans frais: 1-877-343-2538 poste 118, www.urgencemedicale.ca
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