Les agents de contrôle de sécurité des aéroports des provinces du Canada atlantique tiennent un vote de grève English
ST. JOHN'S, T.-N.-et-L., le 27 sept. 2012 /CNW/ - Les agents de contrôle de sécurité travaillant dans les aéroports du Canada atlantique se prononcent sur d'éventuelles mesures de grève après que leur employeur a exigé des concessions à la table de négociations.
Les négociations ont été rompues tard mercredi soir entre les agents de contrôle des aéroports - membres du Syndicat des Métallos - et Securitas, géant multinational spécialisé dans la sécurité.
Quelque 800 agents de contrôle de sécurité de tous les aéroports des provinces atlantiques du Canada voteront au cours des prochains jours sur l'octroi éventuel d'un mandat de grève à leur comité de négociation. Les résultats de ce vote devraient être connus d'ici la fin de la semaine prochaine.
« Si nous nous retrouvons dans cette position, c'est parce que plutôt que de négocier une entente équitable, Securitas a choisi de servir à nos membres une offre finale qui érode leurs modestes conditions de travail et de vie », a souligné Marty Warren, adjoint de Wayne Fraser, directeur, Syndicat des Métallos, district du Canada atlantique et de l'Ontario.
« Il s'agit de la plus grande entreprise de sécurité au monde, à qui notre gouvernement fédéral verse 480 millions de dollars, et elle exige des concessions de la part de travailleurs qui, dans de nombreux cas, ont du mal à joindre les deux bouts », a fait remarquer M. Warren.
La convention collective entre les agents de contrôle de sécurité des aéroports et Securitas expire le 31 octobre.
« Il est encore temps d'éviter un conflit de travail si Securitas est prête à négocier une entente équitable qui tient compte de l'importance du travail accompli par les agents de contrôle de sécurité des aéroports et du niveau de stress qu'il engendre », a souligné M. Warren.
Les pourparlers contractuels ont été rompus mercredi après le dépôt par Securitas d'une offre « à prendre ou à laisser » exigeant des concessions de la part des agents de contrôle, a expliqué Boyd Bussey, négociateur pour le Syndicat des Métallos.
« L'employeur veut vider notre convention collective de sa substance de façon à ce qu'il puisse faire faire plus de travail par moins de gens et accroître le stress et la charge de travail des agents de contrôle de sécurité », a affirmé M. Bussey. L'employeur a également rejeté toutes les améliorations relatives aux avantages sociaux et aux régimes de retraite, a-t-il dit.
Securitas a récemment obtenu un contrat de 481 millions de dollars de l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) - un organisme gouvernemental fédéral - pour la prestation de services de contrôle dans les aéroports des provinces du Canada atlantique et du Québec.
« Les passagers paient aussi des frais importants pour le contrôle de sécurité, et ils sont en droit de s'attendre à des améliorations, non pas à des réductions, des services », a indiqué M. Bussey.
« Où va donc tout cet argent? Sûrement pas aux travailleurs. Alors, comment Securitas le dépense-t-il? Comment l'ACSTA et le gouvernement fédéral s'en servent-ils? »
SOURCE : Syndicat des Metallos (FTQ)
Marty Warren, Syndicat des Métallos, 416-243-8792, [email protected]
Boyd Bussey, permanent syndical, Syndicat des Métallos, 709-727-8632, [email protected]
Denis St. Pierre, Communications, Syndicat des Métallos, 416-544-5990, [email protected].
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