Les assureurs et les rhumatologues canadiens établissent une nouvelle norme nationale pour donner accès aux médicaments biologiques English
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Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes inc.02 sept, 2015, 08:00 ET
TORONTO, le 2 sept. 2015 /CNW/ - Aujourd'hui, l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes (ACCAP) et la Société canadienne de rhumatologie (SCR), de concert avec l'Ontario Rheumatology Association (ORA), ont annoncé l'établissement d'une norme nationale concernant l'accès aux médicaments biologiques, norme qui vise les adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde et couverts par des régimes d'assurance privés. C'est donc dire que, dorénavant, à moins d'indication contraire du promoteur de régime, les assureurs privés, où qu'ils soient au pays, appliqueront un ensemble de critères normalisés pour donner accès aux médicaments biologiques pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde chez l'adulte.
« L'un des principaux obstacles que pose le système actuel, c'est qu'il existe différentes normes au pays régissant l'accès aux médicaments biologiques pour la polyarthrite rhumatoïde aux termes des régimes d'assurance, explique la Dre Jane Purvis, présidente du comité sur les payeurs privés de l'ORA, et représentante de la SCR. Cette nouvelle norme nationale aidera à assurer que les meilleures données cliniques soient utilisées pour établir l'accès aux médicaments biologiques et favorisera une plus grande équité d'accès à ces médicaments pour les Canadiens qui en ont besoin, indépendamment de leur lieu de résidence et de leur employeur. »
« Les assureurs de personnes canadiens estiment que la meilleure façon d'aider ces patients est de se doter d'une norme commune, fondée sur des données cliniques et des pratiques exemplaires, pour ce qui est de l'accès aux médicaments biologiques, souligne Stephen Frank, vice-président, Élaboration des politiques et Maladie, ACCAP. Il s'agit là d'une mesure importante qui va dans le bon sens, et notre industrie est résolue à veiller à ce que tous les Canadiens, quels que soient leur lieu de résidence et leur employeur, puissent accéder aux médicaments dont ils ont besoin, et ce, de façon plus uniforme et transparente. »
« Cette nouvelle norme nationale est saluée par les adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, déclare Linda Wilhelm, présidente de l'Alliance canadienne des arthritiques. Elle représente un processus transparent permettant de comprendre que l'accès aux médicaments biologiques sera fonction des données cliniques. »
L'adoption de la nouvelle norme nationale constitue une étape significative pour le système canadien en place pour les médicaments sur ordonnance. En outre, les régimes d'assurance médicaments provinciaux ont la possibilité d'adopter cette norme. Au cours de la période à venir, l'ACCAP et la SCR discuteront de cette importante question avec des représentants des gouvernements provinciaux.
INFORMATIONS GÉNÉRALES
Les sociétés d'assurances de personnes du Canada, par l'entremise de l'ACCAP, ont travaillé en étroite collaboration avec des cliniciens de renom au pays, spécialisés en polyarthrite rhumatoïde, pour établir une norme nationale concernant l'accès aux médicaments biologiques, norme qui vise les adultes atteints de cette affection.
La norme a été mise au point en collaboration avec la Société canadienne de rhumatologie (SCR), de concert avec l'Ontario Rheumatology Association (ORA), et avec la participation de rhumatologues de partout au pays. Elle sera actualisée au besoin et affichée, bien en évidence, sur le site Web de la SCR. À l'avenir, les critères suivis par les assureurs du Canada pour donner accès aux médicaments biologiques seront au moins aussi favorables que ce que prévoit la norme. L'on s'attend à ce que la majorité des régimes appliquent la norme. Toutefois, dans de rares cas, le promoteur de régime pourrait décider pour une raison quelconque de ne pas la suivre, et l'assureur en cause devrait mettre en œuvre son régime en conséquence.
La norme nationale est la suivante :
Essai du méthotrexate pendant au moins 12 semaines plus un autre antirhumatismal modifiant la maladie (ARMM). Là où les associations d'ARMM non biologiques sont impossibles (situation rare), l'emploi de trois ARMM non biologiques consécutifs serait acceptable.
SOURCE Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes inc.
Contacts médias : Dre Jane Purvis, [email protected], Au nom de la Société canadienne de rhumatologie; Wendy Hope, 613-230-0031, [email protected], Vice-présidente, Relations extérieures, Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes; Linda Wilhelm, [email protected], Présidente, Alliance canadienne des arthritiques
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