Les athlètes paralympiques visent l'or avec l'aide des physiothérapeutes: des
connaissances particulières et une expérience qui profite aux athlètes
TORONTO, le 16 mars /CNW/ - Les Jeux paralympiques d'hiver de Vancouver 2010 qui ont lieu cette semaine suscitent plus d'intérêt de la part des Canadiens que tous les Jeux paralympiques présentés jusqu'à maintenant. Plus de 1300 athlètes de 40 pays participeront à des compétitions dans divers sports d'hiver, notamment le hockey sur luge, le curling en fauteuil roulant, le ski alpin, le ski de fond et le biathlon. En coulisse, certains des physiothérapeutes les plus dévoués au pays accompagnent ces athlètes de calibre mondial. Ils collaboreront avec les équipes de soins de santé afin d'aider ces sportifs à donner le meilleur d'eux-mêmes lors des compétitions. Ces physiothérapeutes sont non seulement des experts du monde des sports : ils ont aussi l'expertise, l'expérience et les connaissances associées aux problèmes qui entourent les incapacités chroniques.
"Les paralympiens sont d'abord des athlètes... avec une incapacité", fait valoir Paige Larson, physiothérapeute de l'équipe de curling en fauteuil roulant et membre de la Physiotherapy Association of British Columbia, une branche provinciale de l'Association canadienne de physiothérapie. "N'oublions pas que les personnes qui participent à ces jeux sont des athlètes d'élite. Et qu'ils ont, en plus, un handicap."
"Il n'y a pas de réelle différence entre le fait de modifier un programme pour un athlète gaucher ou le modifier pour un autre qui n'a que la main gauche", poursuit madame Larson, qui a traité un grand nombre d'athlètes paralympiques. "Les athlètes handicapés qui participent à des sports de compétition ont généralement surmonté leur handicap, psychologiquement parlant. Il fait simplement partie de leur vie."
Ces athlètes subissent le même genre de blessures que tous les autres sportifs - entorses, foulures, contusions et déchirures. Or, la physiothérapie joue pour eux un rôle plus important. Ceux qui sont en fauteuil roulant, par exemple, peuvent souffrir d'ampoules aux mains ou de brûlures de friction sur les parties de leur peau qui sont insensibles, ou de plaies de décubitus, qu'on connaît aussi sous le nom de plaies de lit. La thermorégulation est un facteur important dans le traitement des athlètes paraplégiques ou quadriplégiques, puisque leur corps ne peut assurer la gestion de tels mécanismes. De l'équipement spécial, par exemple des gilets de glace ou des tentes de chauffage, peut être nécessaire dans certains cas.
Trouver des solutions pour répondre à de tels besoins exige du temps et beaucoup de réflexion. L'expérience de Paige Larson indique que lorsque ces athlètes bénéficient d'un physiothérapeute qui leur est dédié, qui est à leur écoute, ils peuvent demeurer dans la course et au sommet de leur forme.
Travailler avec ces sportifs d'élite est extrêmement valorisant : "C'est une expérience satisfaisante et très enrichissante", conclut madame Larson. "Ils apprécient tellement ce que nous faisons pour eux... et ils sont rarement condescendants. Ils ont une formidable vision de la vie et des sports en général, ajoute-t-elle. Ces athlètes ont souvent dû faire face à de terribles accidents ou à de cruelles maladies. Maintenant qu'ils sont prêts à participer à des compétitions internationales, ils méritent certainement le soutien et l'admiration de toutes les personnes non handicapées."
Renseignements: ou pour une entrevue avec un/e porte-parole: Virginia Bawlf, agente nationale de relations avec les médias, Association canadienne de physiothérapie, (416) 932-1888 (poste 222), (647) 379-4145 (cell.), [email protected]
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