Les bas taux hypothécaires ont eu un effet favorable sur l'abordabilité des propriétés au pays

LÉVIS, QC, le 30 avril 2014 /CNW Telbec/ - La capacité financière des ménages d'acquérir une propriété au pays s'est légèrement améliorée au début de 2014. Le prix moyen des résidences a pourtant progressé au même rythme que celui des revenus après impôts. C'est donc la baisse des taux hypothécaires qui a eu un effet favorable sur l'abordabilité. Le marché immobilier résidentiel canadien demeure cependant moins abordable qu'il ne l'a été en moyenne depuis 25 ans.

C'est ce qui se dégage de l'Indice d'abordabilité Desjardins (IAD), une analyse des Études économiques du Mouvement Desjardins, dont on peut obtenir copie à l'adresse suivante : http://www.desjardins.com/a-propos/etudes-economiques/conjoncture-quebec-ontario/indice-abordabilite-desjardins/index.jsp.

Au Québec, l'IAD se situe également sous la moyenne historique en dépit de l'amélioration enregistrée au premier trimestre de 2014. Contrairement au reste du pays, les prix des propriétés ainsi que les revenus des ménages ont stagné au Québec. « Le recul des taux hypothécaires a entraîné un effet positif sur l'abordabilité », remarque Hélène Bégin, économiste principale au Mouvement Desjardins.

« Seul le marché de Saguenay est considéré comme abordable au Québec », ajoute Mme Bégin. La plupart des autres régions métropolitaines de recensement (RMR) sont à surveiller, mais la stabilité des prix et les reculs dans certains cas évitent de basculer en zone peu abordable.  La RMR de Sherbrooke ne peut toutefois y échapper puisque les revenus des ménages sont très faibles par rapport aux prix des propriétés. L'écart de l'IAD avec la moyenne historique est aussi important qu'au début des années 1990 dans cette RMR.

« En Ontario, plusieurs marchés sont demeurés abordables au premier trimestre », souligne Mme Bégin. Toronto est l'une des exceptions, le prix moyen des résidences de 547 340 $ étant nettement supérieur à celui des autres agglomérations de la province.

Vancouver s'avère aussi un marché très dispendieux d'un point de vue historique. Le prix moyen des résidences de 801 554 $ au premier trimestre est environ dix fois plus élevé que le revenu moyen des ménages.

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SOURCE : Le Mouvement des caisses Desjardins

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