De nombreux Canadiens ne pourraient couvrir leurs dépenses en cas de retraite prématurée, même ceux qui épargnent suffisamment en vue de la retraite.
WINNIPEG, le 18 juin 2015 /CNW/ - Les résultats d'une nouvelle étude réalisée pour le compte du Groupe Investors démontrent que deux personnes sur cinq qui approchent de l'âge de la retraite (40 % des travailleurs canadiens âgés de 45 à 64 ans) ne seraient pas en mesure de couvrir le coût de la vie pendant plus de cinq ans si elles devaient prendre une retraite prématurée immédiatement; 16 % déclarent même qu'elles ne pourraient subvenir à leurs besoins pendant plus d'un an.
Bien que de récentes étudesi aient conclu que les Canadiens étaient généralement bien préparés pour la retraite, leurs résultats ont aussi démontré qu'environ les deux tiers des retraites prématurées sont liées à des problèmes de santé personnels ou à ceux d'un membre de la famille.
« Il y a diverses raisons pour lesquelles une personne doit prendre une retraite prématurée, affirme Bruno Therrien, directeur régional et planificateur financier, Groupe Investors. Ce peut être pour soigner une maladie personnelle ou prendre soin d'une personne malade. Bien que nous planifiions généralement en fonction d'une transition harmonieuse vers la retraite, nous devons aussi nous préparer à la possibilité de devoir arrêter de travailler plus tôt que prévu. »
Sources de revenus à la retraite
D'après le sondage du Groupe Investors, plus du tiers des personnes approchant de l'âge de la retraite (36 %) ne croient pas pouvoir assumer le style de vie qu'elles espéraient à la retraite au rythme où elles épargnent et investissent actuellement.
« Lorsqu'une personne doit prendre une retraite prématurée, ajoute Bruno Therrien, ses objectifs d'épargne et son plan de revenu ne sont plus valables. Elle doit alors établir une nouvelle stratégie qui reflète son actif réel et explore les façons de générer du revenu. Il est essentiel qu'elle ajuste son plan financier en fonction du nombre réduit d'années travaillées pour assurer qu'elle n'épuise pas ses économies trop rapidement. »
Lorsqu'on leur demande comment ils géreraient le coût de la vie s'ils étaient forcés de prendre une retraite prématurée, les répondants au sondage affirment majoritairement qu'ils se tourneraient vers des sources déjà affectées à la retraite, notamment les rentes et l'épargne accumulée. En effet, 83 % des personnes approchant de l'âge de la retraite déclarent que les prestations du RPC/RRQ et de la Sécurité de la vieillesse constitueraient leur première ou deuxième source de revenu, suivi par les retraits d'un REER ou d'un FERR (73 %), les rentes d'un régime de retraite d'employeur (56 %), les revenus de placements (46 %), un revenu gagné (42 %), des revenus d'autres investissements (immobilier, entreprise, etc. (36 %) et le soutien d'autres personnes (17 %).
Protection au delà de l'assurance
Alors que de nombreux Canadiens souscrivent une assurance vie pour protéger leurs êtres chers, ils pensent beaucoup moins à inclure une assurance maladie grave ou une assurance soins de longue durée dans leur plan financier, même si les probabilités de survivre à une maladie grave dépassent grandement celles d'un décès soudain.
En raison des progrès de la médecine, une personne est en effet beaucoup plus susceptible de survivre à une maladie grave que de mourir subitement. Au Canada, le taux de décès liés aux maladies cardiovasculaires a chuté de plus de 75 % depuis les années 50ii, et les taux de survie aux différents types de cancer ne cessent d'augmenteriii. Malgré cela, seulement 22 % des personnes approchant de l'âge de la retraite souscrivent une assurance maladie grave et une assurance soins de longue durée. Bien que la survie soit l'objectif ultime, la maladie génère tout de même des frais médicaux et une perte de revenu, qui peuvent avoir une incidence sur l'épargne en vue de la retraite et placer les membres de la famille dans une situation difficile si la personne atteinte n'a pas une assurance appropriée.
« L'assurance n'est pas un investissement très attrayant pour les gens, avoue Bruno Therrien. Le fait d'envisager la possibilité d'un malheur soulève beaucoup d'émotions chez eux et va à l'encontre de leur vision de l'avenir. Toutefois, c'est une protection qui calmera vos inquiétudes à propos du futur et vous permettra de vivre la retraite que vous aviez planifiée, même en cas d'imprévus. »
Utilité des services-conseils
D'après les résultats du sondage, 40 % des Canadiens recourent aux services d'un conseiller pour planifier leur avenir financier. Ceux-ci semblent avoir une emprise plus ferme sur leur plan de retraite que ceux qui n'en consultent pas. Les Canadiens âgés de 45 ans et plus qui font affaire avec un conseiller sont plus portés que ceux qui n'en consultent pas à dire qu'ils se sentent mieux préparés pour la retraite que la moyenne des gens (55 % c. 45 %).
« La retraite prématurée peut vous arriver, et ce, au moment où vous vous y attendez le moins. Selon toute vraisemblance, vous n'aurez pas le temps de planifier, d'épargner et de vous y préparer, dit Bruno Therrien. Un conseiller financier peut non seulement vous aider à planifier pour parer aux imprévus, mais il peut aussi vous aider à adapter votre plan financier en cas de retraite prématurée de manière à maximiser vos avoirs et à les faire durer aussi longtemps que vous en aurez besoin. »
Méthodologie du sondage
NRG Research Group a effectué ce sondage IWAO (interview sur le Web assistée par ordinateur) auprès de 1 000 résidents canadiens âgés de 45 ans et plus occupant un emploi à temps plein ou à temps partiel au moment du sondage. Les données ont été recueillies pendant la période du 30 mars au 7 avril 2015. Un échantillon aléatoire de personnes a été invité à répondre au sondage en ligne parmi un vaste panel représentatif de Canadiens, recruté et géré par Research Now, un des principaux fournisseurs mondiaux d'échantillonnages aux fins de recherches en ligne. Des quotas ont été appliqués pour assurer une représentation régionale basée sur le recensement de 2011.
Le Groupe Investors
Fondé en 1926, le Groupe Investors est un chef de file au Canada dans la prestation de solutions financières personnalisées par l'entremise d'un réseau comptant plus de 5 100 conseillers partout au pays. Outre sa famille exclusive de fonds communs de placement et d'autres instruments de placement, le Groupe Investors offre une gamme étendue de produits d'assurance, des valeurs mobilières, des prêts hypothécaires et d'autres services financiers. Le Groupe Investors fait partie du groupe d'entreprises de la Société financière IGM Inc. (TSX : IGM). La Société financière IGM est l'une des principales sociétés de services financiers au Canada et gère un actif total supérieur à 148 milliards de dollars.
i |
Financial Life Stages of Older Canadians - Brondesbury Group, printemps 2015 |
ii |
http://www.heartandstroke.com/site/c.ikIQLcMWJtE/b.3483991/k.34A8/Statistics.htm#decline |
iii |
http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-101/cancer-statistics-at-a-glance/?region=nb |
SOURCE Groupe Investors Inc.
Alida Alepian, Capital-Image, 514 739-1188, poste 239, [email protected]; Ron Arnst, Groupe Investors, 204 956-3364, [email protected]
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