Les budgets des villes le confirment, les taxes du pacte fiscal sont refilées aux contribuables
QUÉBEC, le 9 déc. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Gaspé et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'affaires municipales, Gaétan Lelièvre, ainsi que le député de Rousseau et porte‑parole en matière de finances et de revenu, Nicolas Marceau, déplorent que les craintes soulevées par la signature du pacte fiscal se confirment dans les budgets des villes; l'effort de 300 millions qu'on leur réclame sera effectué par les contribuables, qui verront leurs taxes augmenter.
« Tout comme l'avaient prédit les maires de cinq grandes villes lors de la signature du pacte fiscal par le gouvernement libéral, le montant demandé aux municipalités sera absorbé par les citoyens. Déjà, à Longueuil et à Laval, par exemple, on a augmenté considérablement les taxes en raison du pacte fiscal. Trois-Rivières prévoit également agir de la sorte. Les budgets d'autres villes sont à venir et, déjà, l'impact néfaste du pacte fiscal est clairement visible. Le gouvernement libéral brise ses promesses à répétition depuis son arrivée. La manœuvre du ministre des Affaires municipales apparaît au grand jour; les signatures imposées aux municipalités font perdre beaucoup d'argent aux citoyens et aux régions. Au final, c'est toujours la même poche qui est visée : celle de la classe moyenne », a déclaré Gaétan Lelièvre.
L'Union des municipalités du Québec (UMQ) a d'ailleurs décrié les propos infantilisants du premier ministre, qui prétendait qu'à la suite de la signature du pacte fiscal, toute éventuelle hausse de taxes municipales serait injustifiable. L'UMQ estimait pour sa part que les compressions allaient faire très mal et entraîner inévitablement des choix budgétaires difficiles. Le président de la Fédération québécoise des municipalités, Richard Lehoux, allait dans le même sens en déclarant qu'à la suite des compressions, « il y aura soit une augmentation de taxes ou une compression au niveau des services. Personne ne peut nier qu'il y aura un impact ».
« Cette somme de 300 millions de dollars, ultimement refilée aux contribuables, s'ajoute malheureusement à une longue liste de hausses libérales. Ce fut d'abord 232 millions dans le budget de juin dernier, puis 455 millions dans la mise à jour économique de la semaine dernière. Les libéraux appliquent leur bonne vieille recette : la centralisation. Ils coupent les ressources en région et refilent aux municipalités les hausses de taxes, ces dernières devant être absorbées par la population. Bref, les libéraux font ce qu'ils ont toujours fait : ils promettent des baisses d'impôt et de taxes en campagne électorale, et ils gouvernent en les augmentant », a conclu Nicolas Marceau.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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