OTTAWA, le 27 nov. 2012 /CNW/ - Selon un nouveau sondage national mené pour le compte de l'Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC), une majorité écrasante des Canadiens affirme que les politiques publiques devraient tenir compte des effets positifs et négatifs sur leur santé. Les résultats du sondage appuient les recommandations du rapport de la Commission nationale d'experts indépendante de l'AIIC. La Commission a passé un an à déterminer quelles mesures les infirmières autorisées, les organismes de santé, les fournisseurs, les gouvernements et les Canadiens pourraient prendre pour transformer le système de santé afin de mieux répondre aux besoins changeants et urgents des Canadiens.
« Les infirmières autorisées savent déjà que la santé d'une personne est étroitement liée à des facteurs indépendants du système de santé, comme son revenu ou l'accès à des aliments sains », explique la présidente de l'AIIC, Barb Mildon. « Il est grand temps que les gouvernements se rendent compte à quel point ces déterminants de la santé affectent la santé des Canadiens. Nous nous attendons à ce que nos dirigeants accordent la priorité à la santé, et qu'ils évaluent les répercussions qu'auront leurs politiques sur la santé de nos citoyens et notre système de santé. »
Le sondage, mené tout juste avant la Journée annuelle de l'AIIC sur la Colline parlementaire, a révélé que les Canadiens apprécient le rôle important que jouent les déterminants de la santé dans l'amélioration de la santé. Presqu'un tiers des répondants (29 pour cent) ont affirmé que l'amélioration des conditions des personnes les plus vulnérables parmi nous, comme les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies mentales et les personnes qui vivent dans la pauvreté devrait être la première priorité du gouvernement fédéral, et que réduire les niveaux de pauvreté est de première importance dans l'amélioration de la santé de tous les Canadiens. Presqu'autant de Canadiens (25 pour cent) ont affirmé que la première priorité du gouvernement fédéral devrait consister en l'élaboration d'un plan d'action à long terme visant l'amélioration du rendement de notre système de santé.
Les résultats du sondage ont également fait écho à un élément important du rapport de la Commission nationale d'expert, soit le besoin de mesurer les répercussions sur la santé et les résultats. Plus de trois quarts (86,3 pour cent) des répondants sont d'avis qu'il est important de mesurer les répercussions des politiques sur la santé des Canadiens. L'AIIC veut prendre ces mesures, ainsi que d'autres, et les transformer en objectifs nationaux majeurs pour la santé. La toute première recommandation de la Commission est de faire en sorte que, d'ici 2017, le Canada se classe à un des premiers cinq rangs parmi les pays en ce qui a trait à cinq résultats clés pour la santé.
« Ce n'est pas pour gagner une course que nous voulons avoir de meilleurs résultats dans cinq domaines prioritaires en cinq ans. C'est pour donner de la valeur à notre argent, et veiller à ce que le Canada, un des pays qui dépensent le plus sur la santé, obtienne les meilleurs résultats », ajoute Mme Mildon. « En tant qu'association qui représente le plus grand groupe de professionnels de la santé au Canada, nous rassemblerons les organismes de santé, les gouvernements, les employeurs et les associations communautaires pour atteindre un consensus et renforcer notre engagement aux objectifs prioritaires en santé. Tout le monde doit travailler à réaliser ces objectifs. Tout le monde doit jouer un rôle pour appuyer un Canada en pleine santé. »
Au cours de la Journée annuelle de l'AIIC sur la Colline parlementaire, plus de 30 dirigeantes infirmières, ainsi que 45 députés et sénateurs ont participé à des réunions intensives, qui se sont terminées par la réception de soirée sur la Colline.
Le sondage s'est déroulé entre le 9 et 15 novembre 2012 et a été mené auprès de Canadiens âgés de 18 ans et plus partout au Canada. Les résultats sont considérés comme exacts dans un écart de plus ou moins 3,1 points de pourcentage 19 fois sur 20.
Faits saillants des résultats du sondage de Recherche Nanos
- 93 % des répondants sont d'accord et plutôt d'accord (81,1 % et 11,9 % respectivement) que toute politique publique devrait tenir compte des répercussions négatives et positives sur la santé des Canadiens.
- 75,3 % des répondants croient qu'il est important de mesurer ces répercussions positives ou négatives sur la santé des Canadiens, et y ont accordé une importance de 10 sur une échelle de 1 à 10 où 10 signifie très important.
- Presque la moitié des répondants (47,2 %) appuie et 19,3 % appuie un peu que le gouvernement fédéral dépense plus d'argent par l'entremise du Transfert canadien en matière de programmes sociaux.
- Lorsqu'on a demandé aux répondants quelle priorité devrait être la plus importante pour le gouvernement fédéral, les trois réponses les plus populaires étaient :
- accroître l'accès aux services de soins de santé (33,9 %);
- augmenter les investissements dans les programmes et services sociaux (21 %);
- meilleure prévention et prise en charge des maladies chroniques (22 %).
- Lorsqu'on a demandé aux répondants quelle priorité devrait être la plus importante pour le gouvernement fédéral, 29,1 % des répondants ont affirmé que l'amélioration des conditions des personnes les plus vulnérables parmi nous, comme les personnes âgées, celles atteintes de maladie mentale et celles qui vivent dans la pauvreté, devraient être sa priorité, et 25 % ont indiqué qu'elle devrait être l'élaboration d'un plan d'action à long terme visant l'amélioration du rendement de notre système de santé.
- 29,2 % des répondants ont indiqué que la réduction des niveaux de pauvreté était le domaine le plus important à cibler afin d'améliorer la santé de tous les Canadiens, tandis que 21, 6 % ont indiqué que l'élaboration de cibles environnementales comme l'amélioration de la qualité de l'air et l'accès à de l'eau potable propre est de première importance.
- Presque la moitié (49,1 %) des répondants est d'avis que le gouvernement fédéral devrait jouer un plus grand rôle dans l'amélioration des conditions de vie des autochtones, et 28,8 % croient que le gouvernement fédéral devrait jouer le même rôle qu'il joue actuellement.
L'Association des infirmières et infirmiers du Canada est la voix professionnelle nationale des infirmières et des infirmiers autorisés du Canada. En tant que fédération de 11 associations et ordres provinciaux et territoriaux représentant 146 788 infirmières et infirmiers autorisés, l'AIIC fait progresser la pratique et la profession infirmière afin d'améliorer les résultats pour la santé et de renforcer le système de santé public et sans but lucratif du Canada.
SOURCE : ASSOCIATION DES INFIRMIERES ET INFIRMIERS DU CANADA
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