Les Canadiens estiment que le marché du logement est équilibré - Enquête annuelle RBC sur les tendances du marché résidentiel English
Plus de Canadiens ont recours à des moyens non traditionnels pour l'achat d'une maison
Nombreux sont ceux qui estiment qu'être esclave de sa maison est inévitable de nos jours
- Pour la première fois en cinq ans, les Canadiens estiment que le marché immobilier favorise autant les acheteurs (36 %) que les vendeurs (34 %)
- Les acheteurs qui ont recours à l'aide de leur famille sont presque aussi nombreux (28 %) que ceux qui achètent une maison seuls (32 %)
- Un Canadien sur quatre (25 %) se considère actuellement comme « esclave de sa maison »
- Les mises de fonds affichent une tendance à la hausse, 47 % des acheteurs potentiels versant plus de 15 % du prix d'achat ou ayant l'intention de le faire
TORONTO, le 8 avril 2019 /CNW/ - Pour la première fois en cinq ans, le marché du logement n'est plus favorable aux vendeurs, qui, selon les Canadiens, ne sont maintenant pas plus avantagés que les acheteurs. Le profil démographique de ces derniers, moins nombreux qu'auparavant à acheter une maison avec un conjoint, a lui aussi beaucoup changé. De nos jours, ceux qui ont recours à l'aide de leur famille pour acheter une maison ou ont l'intention de le faire (28 %) sont presque aussi nombreux que ceux qui se disent capables d'acheter seuls (32 %), selon l'Enquête annuelle RBC sur les tendances du marché résidentiel.
En fait, l'achat avec un conjoint est en constante diminution depuis quelques années (42 % actuellement, contre 49 % en 2017), alors que les tendances non traditionnelles, comme l'achat seul (32 %, contre 29 % en 2017), sont à la hausse.
« Le profil démographique des acheteurs contraste fortement avec ce qu'il a déjà été, indique Nicole Wells, vice-présidente, Financement sur valeur nette immobilière, RBC. On constate une hausse du nombre d'acheteurs de maison agissant seuls et avec assurance, lesquels s'opposent diamétralement à ceux qui, ne pouvant réaliser l'achat de façon autonome, ont besoin de l'aide de leur famille. »
Compte tenu de la faible accessibilité de la propriété au Canada, quatre Canadiens sur dix (39 %) sont ou ont été « esclaves de leur maison ». Plus de la moitié (51 %) éviteront toutefois de devenir esclaves de leur maison. On dit d'un propriétaire qu'il est « esclave de sa maison » lorsqu'il a acheté une propriété au-dessus de ses moyens et lui consacre une part anormalement importante de son revenu total (30 % à 40 %, ou même plus) afin de couvrir les versements hypothécaires, les taxes foncières, l'entretien et les services publics. Presque tous les Canadiens (92 %) admettent que cette situation peut entraîner un stress mental, mais près de la moitié (47 %) estiment que ce sacrifice en vaut la peine.
« Bon nombre de Canadiens pensent qu'il est inévitable de devenir esclave de sa maison, mais ce n'est pas le cas. S'il est vrai qu'une bonne préparation exige plus de temps et d'efforts en amont, elle peut sauver la mise, indique Mme Wells. Oui, la clôture en piquets blanche et le titre de propriété relèvent du rite de passage. Cela dit, pour continuer de profiter de la vie, il convient d'agir de façon responsable. »
Malgré l'évolution des conditions du marché immobilier, 56 % des Canadiens pensent qu'il est préférable d'attendre l'an prochain pour acheter une maison, ce qui s'explique principalement par la faible accessibilité. Près de la moitié (45 %) des Canadiens qui affirment qu'ils attendraient l'an prochain pour acheter sont disposés à repousser l'opération de deux ans ou plus (les personnes de 18 à 34 ans affichant le taux le plus élevé, à 55 %). Parmi les Canadiens qui attendent pour acheter, 54 % croient que le prix des maisons diminuera (proportion de 68 % chez les Britanno-Colombiens et de 58 % chez les Ontariens). De plus, 47 % des Canadiens mentionnent l'incertitude économique comme principal motif de leur décision d'attendre.
Les Canadiens restent confiants et savent ce qu'ils veulent
- Huit Canadiens sur dix estiment que l'achat d'une maison ou d'une copropriété demeure un bon investissement (81 %).
- Les Canadiens pensent qu'il est plus judicieux d'acheter que de louer (66 %).
- Les Canadiens pourraient facilement faire face à une baisse potentielle du prix des propriétés (71 %) ou à une hausse des taux d'intérêt (63 %).
- L'accessibilité (21 %) et la sûreté du quartier (20 %) constituent les priorités des Canadiens, qui accordent moins d'importance à la convenance du quartier (6 %, une proportion en baisse constante depuis 2015).
- Parmi les principales commodités que les Canadiens sont prêts à sacrifier, mentionnons la proximité d'une grande autoroute (16 %), de restaurants et de lieux de divertissement (13 %), de bonnes écoles (11 %) et du transport en commun (10 %).
Les taux d'intérêt et la capacité d'absorption de hausses des coûts de propriété continuent d'avoir une incidence sur les acheteurs
- Près de la moitié des acheteurs potentiels (47 %) ont l'intention de verser une mise de fonds de plus de 15 % (une hausse de 10 points de pourcentage par rapport à 2018), et moins du cinquième (16 %) verseront une mise de fonds de seulement 5 %.
- Les acheteurs d'une première maison -- les Canadiens qui pensent acheter leur première maison dans les deux prochaines années -- s'inquiètent principalement de la hausse potentielle des taux d'intérêt (74 %, comparativement à 59 % pour l'ensemble des Canadiens).
- Plus de la moitié des acheteurs d'une première maison (56 %) pourraient effectuer l'achat plus tôt que prévu en raison de craintes quant à de futures hausses des taux d'intérêt.
Conseils pour l'achat d'une maison
Obtenez des conseils spécialisés en personne : L'achat d'une maison, opération que certains effectueront plusieurs fois, est l'un des plus importants que vous effectuerez au cours de votre vie. Étant donné que l'importance de l'enjeu suscite bien des émotions, des interactions en personne tout au long du processus sont essentielles, même si la société moderne évolue vers le tout numérique.
« Les acheteurs qui reçoivent des conseils spécialisés par téléphone ou en personne sont généralement mieux renseignés et plus assurés. Les conseillers en prêts hypothécaires peuvent les aider à établir un projet d'achat réaliste en fonction de leurs objectifs financiers à court et à long terme. L'achat d'une maison requiert une véritable discussion », commente Nicole Wells.
Dans le localisateur de conseiller en prêts hypothécaires, on peut trouver un conseiller RBC près de chez soi et obtenir des conseils professionnels, un service personnalisé et une préapprobation d'hypothèque rapide et facile, sans obligation.
Faites des recherches : Les outils en ligne, qui fournissent des renseignements facilitant la prise de décision, constituent un bon point de départ.
- L'Explorateur de quartier de RBC circonscrit la recherche des milieux les plus adaptés à son mode de vie.
- L'outil Accessibilité réelle à la propriété RBC, qui ne comporte que quelques étapes simples, aide l'acheteur potentiel à déterminer combien il peut se permettre de payer et à établir sa préadmissibilité1 à une hypothèque.
- Ressource complète, le guide Privilège Proprio Plus RBC est organisé selon les cinq étapes de l'achat d'une maison : rêver, magasiner, acheter, déménager et vivre. Les renseignements, les outils et calculatrices RBC, ainsi que les offres de réduction de détaillants et de fournisseurs de service qu'il contient, guident l'acheteur de maison et améliorent son expérience à chaque étape du processus.
Voyez plus loin que le prix d'achat et les taux hypothécaires : Ils sont loin d'être les seules variables de l'équation. La situation financière de chacun étant unique, il est essentiel de bien la comprendre et de connaître son évolution potentielle pour éviter le surendettement.
Aperçu de l'Enquête annuelle RBC sur les tendances du marché résidentiel
Le présent communiqué expose quelques-unes des conclusions de l'Enquête annuelle RBC sur les tendances du marché résidentiel. Elle a été menée en ligne par Ipsos Reid du 9 au 21 janvier et les 14 et 15 février 2019 auprès de 2 223 Canadiens de 18 ans ou plus, dont 446 Québécois, pour le compte de la Banque Royale du Canada. L'échantillon a été établi selon la méthode des quotas pondérés afin que sa composition reflète celle de la population du Canada selon les données du dernier recensement et que les résultats du sondage soient représentatifs de l'ensemble de la population. La précision des sondages en ligne Ipsos est calculée en fonction d'un intervalle de confiance. Dans le cas présent, les résultats sont considérés comme précis à ± 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, comparativement à ce qu'ils auraient été si tous les adultes canadiens avaient été sondés. L'intervalle de confiance est plus important parmi les sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d'autres types d'erreurs, notamment au chapitre de la couverture et des mesures.
Aperçu de RBC
La Banque Royale du Canada est une institution financière mondiale définie par sa raison d'être, guidée par des principes et orientée vers l'excellence en matière de rendement. Notre succès est attribuable aux quelque 84 000 employés qui concrétisent notre vision, nos valeurs et notre stratégie afin que nous puissions contribuer à la prospérité de nos clients et au dynamisme des collectivités. Selon la capitalisation boursière, nous sommes la plus importante banque du Canada et l'une des plus grandes banques du monde. Nous avons adopté un modèle d'affaires diversifié axé sur l'innovation qui nous permet d'offrir des expériences exceptionnelles à nos 16 millions de clients au Canada, aux États-Unis et dans 33 autres pays. Pour en savoir plus, visitez le site rbc.com.
Nous sommes fiers d'appuyer une grande diversité d'initiatives communautaires par des dons, des investissements dans la collectivité et le travail bénévole de nos employés. Pour de plus amples renseignements, visitez le site rbc.com/collectivites-durabilite.
1 L'outil Accessibilité réelle à la propriété indique le montant estimatif de l'hypothèque à laquelle l'utilisateur peut être admissible auprès de RBC. Le résultat, qui dépend de l'exactitude et de l'exhaustivité des renseignements entrés, n'est fourni qu'à titre d'information générale, et l'outil n'a pas pour objectif d'offrir des conseils financiers ou autres. Le résultat de l'outil Accessibilité réelle à la propriété ne dispense l'utilisateur d'aucune condition de financement. Il ne s'agit pas d'une approbation ni d'une préapprobation d'hypothèque. Pour obtenir une telle approbation ou préapprobation, il faut soumettre une demande distincte et un rapport de solvabilité complet.
SOURCE RBC Groupe Financier
Personnes-ressources, médias : Cory Fisher, [email protected], Communications, RBC, 647 339-9521
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