Les Canadiens fortunés s'intéressent maintenant davantage à préserver leur richesse qu'à l'accroître English
82 % d'entre eux affirment qu'il est plus important que jamais d'assurer la pérennité de leur patrimoine
TORONTO, le 11 sept. 2019 /CNW/ - L'incertitude des marchés, l'agitation géopolitique et les nouvelles règles fiscales nationales ont poussé les Canadiens les plus fortunés à s'intéresser davantage à préserver leur richesse qu'à l'accroître. Un récent sondage mondial sur les objectifs financiers1, commandé par RBC Gestion de patrimoine et mené par l'Economist Intelligence Unit, a révélé que les Canadiens les plus fortunés accordent beaucoup plus d'importance à la pérennité de leur patrimoine (53 %) qu'à son accroissement (34 %). Sondés sur les facteurs qui les préoccupent le plus quant à la préservation de leur patrimoine, les répondants ont indiqué que les changements fiscaux au Canada étaient en tête de leurs soucis (48 %), suivis par l'incertitude économique mondiale (46 %) et la hausse du coût de la vie (45 %).
Ces sentiments sont bien connus de Tony Maiorino, chef, Services de gestion de patrimoine RBC, qui dirige une équipe de 200 experts de la planification fiscale, des questions juridiques et de la planification financière : « Bien que les placements et la gestion de portefeuille demeurent une priorité, nos clients fortunés sollicitent de plus en plus nos conseils et notre soutien dans les domaines de la stratégie fiscale, de la préservation du patrimoine, de la planification successorale et de la philanthropie. »
Alors que seulement le tiers d'entre eux se préoccupent de l'incertitude des marchés au Canada (34 %), les deux tiers (63 %) des répondants ont affirmé qu'ils surveillent beaucoup plus leur portefeuille qu'auparavant à cause du cycle économique actuel ; de plus, 76 % des répondants conviennent que les marchés d'aujourd'hui exigent des investisseurs qu'ils soient plus souples et réactifs.
Il est plus important de préserver son patrimoine et de vivre des expériences que d'accumuler des biens matériels
Malgré leurs comptes bancaires bien remplis, la majorité des Canadiens fortunés affirment qu'il est important de ne pas faire étalage de sa richesse (77 %) et moins de la moitié d'entre eux (42 %) considèrent que l'achat de biens de luxe procure un sentiment de réalisation.
Même s'il est tentant d'attribuer cette attitude à la modestie légendaire des Canadiens, les réponses obtenues sont assez semblables partout dans le monde. Près des trois quarts des répondants canadiens (74 %) ont affirmé qu'ils préfèrent dépenser pour vivre des expériences plutôt que pour se procurer des biens matériels.
Par ailleurs, alors que 81 % des Canadiens fortunés d'âge mûr2 considèrent qu'ils ne sont pas obligés de laisser un héritage à leurs enfants, plus de la moitié d'entre eux (57 %) comptent utiliser leur argent pour soutenir la réussite personnelle et professionnelle de leurs enfants.
Parmi les Canadiens fortunés, l'approche diffère de plus en plus entre jeunes et vieux
De façon générale, les réponses au sondage ne varient pas selon l'âge chez les Canadiens fortunés, mais l'écart s'agrandit sur le plan de l'approche. Les jeunes3 affirment, dans une plus grande proportion (73 %) que les plus âgés (66 %), qu'il devrait y avoir un équilibre entre la création de richesse personnelle et la possibilité pour tous les membres de la société de bâtir un patrimoine. Par ailleurs, alors que 62 % des répondants canadiens ont affirmé qu'il est important d'investir de façon éthique, les plus jeunes des Canadiens fortunés ont été plus de deux fois plus nombreux (21 %) que les plus âgés (9 %) à adhérer à ce point de vue. Les plus jeunes se sont également montrés plus enclins à affirmer qu'il est important de considérer les facteurs ESG lorsqu'on investit (56 % contre seulement 27 % chez les plus âgés).
Le degré d'aisance par rapport aux diverses catégories de titres varie grandement d'une génération à l'autre. Alors que les actions demeurent la catégorie de titres privilégiée par tous les Canadiens fortunés, la cohorte plus âgée est plus susceptible d'en détenir (80 %) que les générations plus jeunes (56 %).
Au sujet de RBC Gestion de patrimoine
RBC Gestion de patrimoine est l'un des cinq plus importants gestionnaires de patrimoine au monde*. RBC Gestion de patrimoine sert directement des clients aisés, fortunés et ultrafortunés dans le monde entier en leur offrant une gamme complète de services bancaires, de services de placement, de services de fiducie et d'autres solutions de gestion de patrimoine depuis ses principaux centres opérationnels au Canada, aux États-Unis, dans les îles Britanniques et en Asie. Elle fournit en outre aux clients institutionnels et aux particuliers des produits et des services de gestion d'actifs directement et par l'intermédiaire de RBC et de distributeurs externes, au moyen de sa division RBC Gestion mondiale d'actifs (qui comprend BlueBay Asset Management). RBC Gestion de patrimoine compte 1 050 milliards de dollars canadiens d'actifs sous administration, 738 milliards de dollars canadiens d'actifs sous gestion, et plus de 4 800 conseillers financiers (au Québec, conseillers experts en services bancaires), conseillers, banquiers privés et chargés de comptes des services fiduciaires. Pour obtenir de plus amples renseignements, allez au www.rbcgestiondepatrimoine.com/canada.html.
* Classement Global Private Banking KPI Benchmark 2018 de Scorpio Partnership. Aux États-Unis, les titres sont offerts par l'intermédiaire de RBC Gestion de patrimoine, division de RBC Capital Markets, SARL, filiale en propriété exclusive de Banque Royale du Canada. Membre du NYSE, de la FINRA et de la SIPC. |
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1 |
À la demande de RBC Gestion de patrimoine, l'Economist Intelligence Unit (EIU) a mené un sondage mondial auprès de 1 051 particuliers fortunés (possédant au moins 1 million de dollars américains [1,35 M$ CAN] en actifs investissables), soit 522 adultes dont les parents sont des particuliers fortunés et 521 répondants que ne sont pas encore des particuliers fortunés, mais qui ont un revenu d'au moins 100 000 $ US (134 000 $ CAN). Le sondage a été réalisé au cours des mois de mai et de juin 2019, et 614 répondants étaient des Canadiens. La marge d'erreur afférente à l'échantillon canadien est de 4,0 %, et le coefficient de confiance, de 95 %. Le sondage portait sur le paysage changeant du patrimoine international : l'emplacement du patrimoine, les solutions de placement utilisées, la méthode de placement et les investisseurs. |
2 |
Nés en 1964 ou avant |
3 |
Nés entre 1965 et 1997 |
SOURCE RBC Gestion de patrimoine
Louise Armstrong, RBC Gestion de patrimoine, 416 348-2754, [email protected]
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