Les Canadiens veulent être propriétaires, aujourd'hui plus que jamais. C'est ce que confirme un rapport des Professionnels hypothécaires du Canada English
TORONTO, le 10 févr. 2021 /CNW Telbec/ - Aujourd'hui, les Professionnels hypothécaires du Canada (PHC) ont rendu public le dernier rapport d'une série consacrée au marché du logement qui se penche sur l'impact de la COVID-19 sur les sentiments des consommateurs à l'égard du logement et des hypothèques. Les données confortent la confiance qu'ont les Canadiens à l'égard de la sécurité de la propriété, en particulier car la COVID-19 et le manque d'un calendrier précis concernant la vaccination prolongent la vie à la maison et que la sécurité personnelle est vue comme une priorité.
La cinquième partie de l'enquête, Évolution rapide des attentes dans le marché de l'habitation, a été rédigée par l'économiste en chef de PHC, Will Dunning. Pour ce rapport, 1 000 Canadiens ont été interrogés. L'étude comprend un large échantillon de propriétaires ayant une hypothèque, des locataires et d'autres, y compris des personnes vivant avec leurs parents. L'enquête s'est déroulée du 14 au 25 janvier 2021.
« Ce dernier rapport, notre première enquête de 2021, continue de démontrer qu'un pourcentage encore plus élevé de personnes qui ne sont pas propriétaires aspire à la propriété », explique le président et chef de la direction de PHC, Paul Taylor. L'assurance du gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, en août 2020, selon laquelle « les taux d'intérêt sont très faibles et ils le seront pendant longtemps », tout comme un fort désir de changement personnel, a certainement modifié les calculs et les échéances des acheteurs, a expliqué M. Taylor. Dunning est d'accord « Bien que les prix augmentent rapidement dans de nombreuses communautés au Canada, les taux d'intérêt extrêmement bas ont plus qu'effacé les effets des prix plus élevés. Lorsque J'ai fait les calculs, j'ai été surpris de constater que l'abordabilité s'est en fait améliorée au cours des derniers mois. La conséquence est que l'intérêt à l'égard de l'achat dépasse fortement l'offre disponible et ce déséquilibre entraîne une croissance rapide des prix au Canada. Il est clair que les personnes qui veulent acheter un logement ne le pourront pas toutes. »
Depuis que ces enquêtes ont commencé à être menées il y a environ 7 mois de cela, le désir des non-propriétaires d'acheter prochainement un logement a presque été multiplié par quatre. Dans chacune des 5 parties de l'enquête, le pourcentage de non-propriétaires qui s'attendent à acheter un logement au cours de l'année à venir a augmenté, et cette augmentation est fortement plus élevé par rapport aux 7 % observés avant la pandémie; elle se montait à 14 % dans la première partie de l'enquête, et à 27 % dans l'enquête actuelle.
Même dans un moment optimal, les prévisions économiques sont difficiles et incertaines. Les défis se sont aggravés pendant la COVID-19. En avril et mai dernier, lorsque les risques à l'égard de la santé et de l'économie étaient omniprésents, et que le marché immobilier s'est fortement calmé, très peu d'experts s'attendaient ou prédisaient que l'achat immobilier rebondirait aussi fort qu'il ne l'a fait et que des nouveaux records de prix et de ventes seraient fixés en 2020, ou que la vague de COVID aurait été présente aussi longtemps.
Documents alternatifs aux prévisions, ces enquêtes ont généré de nouvelles données sur les attitudes et les attentes à l'égard du marché de l'immobilier pour nous aider à interpréter les conditions changeantes du marché et potentiellement offrir des indices sur les changements à venir. M. Dunning ajoute que « les données de notre enquête expliquent ce qui se passe dans le marché immobilier : un grand nombre de Canadiens réorganisent leur situation en matière de logement. Il est possible (mais pas garanti) que ce processus de réorganisation actif dure un bon moment. »
Le rapport commente les données de l'agence fédérale du logement, la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), qui indiquent que le secteur de la location est aussi en cours de réorganisation. Le nombre d'appartements disponibles a augmenté, car les locataires ont tendance à s'orienter vers des habitations peu élevées/basses. Malheureusement, les données sont fournies annuellement. Le rapport indique que pour les autres activités économiques importantes d'une échelle similaire, les données sont produites mensuellement. Générer plus fréquemment des données sur le marché de la location, au moins chaque trimestre, serait immédiatement utile aux gouvernements, au secteur privé et aux consommateurs qui doivent prendre des décisions importantes rapidement pendant la COVID et au-delà.
Vous pouvez consulter le cinquième rapport et les précédents ici.
Au sujet de Professionnels hypothécaires du Canada
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SOURCE Professionnels hypothécaires du Canada
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