Les changements en matière d'impôt du budget de l'Ontario et la loi sur l'arbitrage actuelle, sont avantageux pour les infirmières et infirmiers et pour les patientes et patients English
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Association des infirmieres et des infirmiers de l'Ontario21 juin, 2012, 02:40 ET
TORONTO, le 20 juin 2012 /CNW/ - L'augmentation du taux d'imposition pour les personnes dont le revenu annuel est de 500 000 $ ou plus, l'interruption du don croissant de revenus d'impôt aux grandes entreprises en échange de rien, et la suppression des changements inutiles de l'annexe 30 qui se seraient attaqués au droit à un processus de négociation de contrat des travailleuses et travailleurs du secteur hospitalier constituent de bonnes nouvelles pour les infirmières et infirmiers de l'Ontario, pour leurs patientes et patients et pour tous les Ontariens et Ontariennes.
« Recommencer à fixer un taux d'imposition des sociétés équitable et augmenter l'impôt que paient les riches sont de bonnes décisions; cependant, ces revenus accrus devraient servir à freiner les compressions des services de soins de santé de première ligne que nous connaissons à l'échelle de la province, a déclaré Linda Haslam-Stroud, IA, présidente de l'Association des infirmières et infirmiers de l'Ontario.
Néanmoins, le budget adopté aujourd'hui est préférable à celui qui avait été proposé à l'origine et je tiens à remercier les infirmières et infirmiers qui ont pris la défense de leurs patientes et patients. Un grand nombre d'infirmières et d'infirmiers sont entrés en contact avec leurs députées et députés et certains sont même allés les rencontrer au printemps.
« Merci à tous les députés et députées au sein du Comité des finances qui ont pris le temps de débattre de façon réfléchie le budget provincial et de le modifier, malgré une avalanche de critiques injustifiées parce que ces députées et députés accomplissaient les tâches mêmes pour lesquelles ils avaient été élus.
Une partie du projet de loi 55, la loi budgétaire omnibus provinciale 2012 proposée, qu'a supprimée le comité, aurait ravagé la loi sur l'arbitrage qui régit les travailleuses et travailleurs du secteur hospitalier, la Loi sur l'arbitrage des conflits de travail dans les hôpitaux (LACTH).
L'arbitrage est une solution de rechange équitable aux conflits de travail dans le secteur public. C'est un compromis pour le retrait du droit démocratique de certains travailleurs et travailleuses, dont la plupart des infirmières et infirmiers, de faire la grève.
L'hon. Dwight Duncan, ministre des Finances, a manifesté son intention de rétablir les dispositions d'arbitrage qui ont été supprimées du budget 2012 lorsque la législature reprendra ses activités en automne.
« Le gouvernement suggère qu'il tentera de nouveau d'attaquer le droit des infirmières et infirmiers de jouir d'un processus équitable pour la détermination de leurs conditions de travail. Nous conseillons vivement au gouvernement de ne pas détruire cette loi équitable et raisonnable qui a bien servi la province pendant près de 50 ans.
« Les infirmières et infirmiers n'ont pas causé le déficit budgétaire, motif qu'invoque le gouvernement de l'Ontario pour anéantir le système d'arbitrage équitable et efficace. Nous sommes engagés à contrer toute attaque visant à faire payer aux infirmières et infirmiers une récession et un déficit dont ils ne sont pas responsables. »
Les infirmières et infirmiers continuent d'être préoccupés par la Loi de 2012 sur les services gouvernementaux et les fournisseurs de services, auparavant connue sous le nom de projet de loi 55, annexe 28.
« Telle qu'elle a été adoptée, cette nouvelle loi n'aborde pas les sujets importants de surveillance qui ont été soulevés par l'ombudsman de l'Ontario, selon Haslam-Stroud.
« De manière plus importante, le parti au pouvoir n'a pas tenté d'obtenir ni n'a reçu le mandat de sacrifier les services publics de la part des électrices et électeurs de l'Ontario lors de la dernière élection.
« De fait, spécialement dans le cas des soins de santé, le parti au pouvoir a accusé les progressistes conservateurs de cacher leur intention de privatiser les services publics et a critiqué le manque de vision d'une telle proposition.
« Les infirmières et infirmiers surveilleront la situation de près afin de s'assurer qu'aucun service de soin de santé n'est privatisé, car les preuves démontrent que la qualité des soins est réduite lorsque les profits font partie de l'équation. »
L'AIIO est le syndicat qui représente 59 000 infirmières et infirmiers autorisés et des professions alliées à la santé, et plus de 13 000 élèves infirmières et infirmiers affiliés qui dispensent des soins dans les hôpitaux de l'Ontario, dans les établissements de soins prolongés et de santé publique, au sein de la collectivité et de l'industrie, ainsi que dans les cliniques.
Association des infirmières et infirmiers de l'Ontario
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416-964-1979, poste 2306; cellulaire 416-803-6066; [email protected]
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