Optimistes à l'égard des perspectives sur trois ans pour leur économie nationale et leur entreprise, et préoccupés par les risques liés à la technologie et à la réglementation
MONTRÉAL, le 15 sept. 2021 /CNW/ - Malgré le ralentissement du « retour à la normale » provoqué par le variant Delta de la COVID-19, les chefs de la direction canadiens sont parmi les plus optimistes au monde quant à la croissance économique du pays, selon le plus récent rapport mondial Perspective des chefs de la direction de KPMG.
D'après le rapport, neuf chefs de la direction sur dix (89 %) à la tête des plus grandes et des plus influentes entreprises du Canada sont optimistes quant aux perspectives de croissance de leur économie locale pour les trois prochaines années. Ce résultat dépasse de 10 points les niveaux prépandémiques et représente le score le plus élevé parmi les dirigeants sondés dans 11 grands pays, dont la Chine, l'Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis. Seuls les chefs de la direction australiens partagent le même niveau d'optimisme que les Canadiens (88 %).
« Même si nous avons constaté récemment un certain fléchissement des données économiques, les chefs de la direction canadiens sont convaincus que les investissements qu'ils ont faits pour accroître leurs capacités numériques les placent en bonne position pour une croissance future », affirme Elio Luongo, chef de la direction et associé principal de KPMG au Canada. « Le fait d'effectuer ces investissements stratégiques dans des conditions difficiles sans précédent permettra à leur organisation de tirer parti de la demande refoulée des consommateurs alors que le Canada traverse la pandémie et en émerge. »
Les chefs de la direction canadiens sont les plus confiants à l'égard de la croissance économique nationale : |
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2021 |
2020 |
2020 |
2019 |
|
Chefs de la direction canadiens |
89 % |
48 % |
76 % |
79 % |
Chefs de la direction à l'échelle mondiale |
82 % |
45 % |
76 % |
83 % |
Si les dirigeants canadiens sont optimistes quant à l'économie de leur pays, ils le sont un peu moins pour l'économie mondiale; leur confiance à cet égard n'est pas revenue aux niveaux prépandémiques (55 % contre 72 % en janvier 2020), bien qu'elle ait augmenté de 23 points par rapport à la même période l'an dernier.
En ce qui concerne les perspectives de croissance de leur propre entreprise, les chefs de la direction canadiens sont largement confiants, à 86 %, soit le même niveau qu'à la même période l'an dernier. Mais, encore une fois, leur optimisme n'est pas encore retourné aux niveaux prépandémiques (96 % et 93 % en 2018 et en 2019, respectivement).
Près de 40 % des chefs de la direction canadiens prévoient une croissance des revenus de 2,5 % à 4,99 % par année au cours des trois prochaines années, tandis que près de la moitié (48 %) des chefs d'entreprise à l'échelle mondiale s'attendent à une croissance des revenus inférieure à 2,5 % par année.
« La façon dont ils adopteront et mettront en œuvre leurs stratégies de transformation numérique, non seulement pour croître, mais aussi pour protéger leur part de marché actuelle, sera essentielle à la réalisation de leurs prévisions de croissance », affirme Stephanie Terrill, associée et leader du groupe Services-conseils - Management de KPMG au Canada. « Le rendement des entreprises tout au long de la pandémie a clairement démontré la valeur du numérique, et cette tendance ne fera probablement que s'accélérer. Les chefs de la direction canadiens classent maintenant les technologies perturbatrices en tête des risques pour la croissance future, délogeant les changements climatiques. »
Principaux risques pour la croissance au cours des trois prochaines années :
Canada en |
Monde en |
Sondage de suivi au Canada |
|
Risque pour la croissance : |
Classement : |
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Technologies |
1 |
4 |
3 |
Réglementation |
1 |
4 |
5 |
Cybersécurité |
3 |
1 |
5 |
Opérations |
4 |
4 |
8 |
Environnement / changements |
5 |
1 |
1 |
Impôts |
5 |
7 |
-- |
Territorialisme |
7 |
9 |
1 |
Réputation |
8 |
7 |
9 |
Chaîne d'approvisionnement |
9 |
1 |
5 |
Taux d'intérêt |
-- |
10 |
9 |
Talents |
-- |
11 |
3 |
Les perturbations abondent
Les chefs de la direction canadiens, plus que leurs pairs dans tout autre grand pays, considèrent les perturbations technologiques davantage comme une occasion qu'une menace (91 % contre 76 % à l'échelle mondiale). Ils affirment perturber activement leur secteur au lieu d'attendre que les perturbations viennent de la concurrence (86 % contre 72 % à l'échelle mondiale). Ceux qui soutiennent perturber leur industrie sont plus nombreux que l'année dernière, affichant une hausse de 26 points.
Plus de quatre chefs de la direction canadiens sur cinq (83 %) ont déclaré qu'ils « doivent réaffecter leurs investissements plus rapidement pour saisir les occasions qu'offre le numérique et se défaire des activités rendues désuètes dans le monde numérique », comparativement à 78 % à l'échelle mondiale.
Près du tiers (31 %) des dirigeants canadiens sont d'avis qu'il faut accorder la priorité absolue à la numérisation et à la connectivité de leur entreprise pour générer une croissance (par rapport à 26 % à l'échelle mondiale); et 68 % d'entre eux investissent une plus grande partie de leur capital dans l'achat de nouvelles technologies (par rapport à 60 % à l'échelle mondiale).
Par ailleurs, les chefs de la direction à l'échelle mondiale considèrent que les perturbations de la chaîne d'approvisionnement figurent parmi les principaux risques pour leurs perspectives sur trois ans. Au Canada, cependant, les dirigeants n'estiment pas qu'elles constituent un si grand obstacle à la croissance. Ils les classent au neuvième rang, ce qui pourrait créer des défis à l'avenir. En fait, près de trois dirigeants canadiens sur cinq affirment que leur chaîne d'approvisionnement a subi un stress croissant au cours des 18 derniers mois (59 % comparativement à 56 % à l'échelle mondiale). Un quart d'entre eux prennent déjà des mesures pour rapatrier des segments de leur chaîne d'approvisionnement en vue d'améliorer la production ou la résilience opérationnelle (25 % contre 19 % à l'échelle mondiale).
Changement d'opinion sur l'avenir du travail
À peine 20 % des chefs de la direction canadiens disent maintenant qu'ils prévoient réduire ou ont déjà réduit les locaux à bureaux de leur organisation (21 % à l'échelle mondiale). Il s'agit d'un changement de cap majeur par rapport à août 2020, pendant la première vague de la pandémie, où 60 % (69 % à l'échelle mondiale) disaient envisager de diminuer leur empreinte physique.
Au lieu de cela, les chefs de la direction s'efforcent d'offrir une plus grande souplesse à leur effectif : 40 % d'entre eux envisagent des espaces de bureau partagés (51 % à l'échelle mondiale) et un tiers d'entre eux prévoient embaucher des talents pour travailler principalement à distance (42 % à l'échelle mondiale).
Comparativement à leurs homologues étrangers, les chefs de la direction canadiens se sentent beaucoup plus responsables d'aider leurs employés à se requalifier ou de leur confier de nouveaux rôles si des mises à pied étaient envisagées (85 % comparativement à 57 % à l'échelle mondiale ; la France se rapprochant le plus de ce pourcentage, à 74 %).
À propos du rapport Perspective des chefs de la direction de KPMG
Le rapport annuel Perspective des chefs de la direction de KPMG International présente un aperçu détaillé sur trois ans des priorités et des préoccupations des chefs de la direction des plus grandes et des plus influentes entreprises au monde. Le plus récent sondage, mené entre le 29 juin et le 6 août 2021, présente les points de vue de 1 325 chefs de la direction de 11 pays (Australie, Canada, Chine, France, Allemagne, Inde, Italie, Japon, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis). Tous les répondants dirigent des sociétés dont les revenus annuels dépassent 500 millions de dollars américains.
Des 75 chefs de la direction canadiens sondés, 45 % dirigent des organisations de premier plan au chiffre d'affaires annuel de plus de 10 milliards de dollars américains (contre 35 % à l'échelle mondiale) et qui représentent 11 secteurs d'activité clés : la gestion d'actifs, l'automobile, les bancaires, la consommation et le commerce de détail, l'énergie, l'infrastructure, les assurances, les sciences de la vie, la fabrication, la technologie et les télécommunications. Les services financiers représentaient 40 % des chefs de la direction canadiens (28 % à l'échelle mondiale). Dans le cadre du sondage, les femmes dirigeantes représentaient 8 % des répondants canadiens et 10 % des répondants à l'échelle mondiale.
Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre à 100 %.
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SOURCE KPMG LLP
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