Les chercheurs des établissements de l'Université du Québec au Congrès de l'ACFAS : le mardi 13 mai 2014
QUÉBEC, le 12 mai 2014 /CNW Telbec/ - Les dix établissements du réseau de l'Université du Québec présenteront près de 30% des contributions scientifiques diffusées dans le cadre de la 82e édition du Congrès de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS). Ils sont des centaines de professeurs et de chercheurs du réseau qui livreront 909 exposés scientifiques, tant lors de colloques que de communications libres.
Pour chacune des journées du Congrès, un communiqué de l'Université du Québec mettra de l'avant une communication scientifique sélectionnée par établissement pour le lendemain ainsi que les coordonnées des personnes à contacter.
Parmi les sujets du mardi 13 mai :
UQAM
Les expertises psychiatriques contradictoires en droit criminel canadien : un jury composé de citoyens peut-il vraiment y comprendre quelque chose?
Christian Saint-Germain - UQAM
De récents procès fortement médiatisés au Québec - les affaires Proulx, Hotte, Turcotte - ont amené des profanes à se prononcer sur la valeur probante d'expertises psychiatriques pour déterminer une non-responsabilité criminelle. Selon l'auteur, si on attend des jurés qu'ils fassent preuve de capacités intellectuelles improbables, comment même prétendre à l'apparence de justice? 9 h 00 à 11 h 00
Pavillon MB - MB S2.455
Relation de presse : André Valiquette, 514-987-3000 poste 3268, [email protected]
UQTR
La lignine pour faire le pont entre l'industrie chimique et l'industrie des produits forestiers
Simon Barnabé - UQTR
L'industrie des produits forestiers doit faire le pont avec l'industrie chimique pour se diversifier et devenir prospère dans le futur. La présentation expliquera le besoin de comprendre la lignine pour en tirer son plein potentiel afin qu'elle réussisse à faire le pont entre ces industries. La lignine est une constituante majeure de plusieurs végétaux qui se distingue par sa polymérisation complexe et aléatoire. Les industries de biocarburants, de pâtes et papiers et du secteur agricole auraient ainsi intérêt à travailler ensemble.
13 h 20
Pavillon MB - MB 2.435
Personne ressource : Simon Barnabé, 819-376-5011 poste 4533, [email protected]
Relations de presse : Jean-François Hinse, 819-244-4119, [email protected]
UQAC
Comparaison de méthodes d'estimation de la recharge des aquifères : exemple de la région Charlevoix-Haute-Côte-Nord
Maryline Huet, Romain Chesnaux , Marie-Amélie Boucher - UQAC
Évaluer la capacité de la ressource à se renouveler est essentiel à une bonne gestion des aquifères. Cependant malgré les nombreuses méthodes qui existent, la recharge reste très difficile à estimer. L'application de plusieurs méthodes est la meilleure façon d'obtenir des résultats plus fiables. Cette approche constitue mon projet de maîtrise : la comparaison de méthodes d'estimation de la recharge des aquifères pour une meilleure estimation de celle-ci. Ce dernier s'intègre au sein du Programme d'Acquisition de Connaissances sur les Eaux Souterraines Charlevoix - Haute-Côte-Nord (PACES-CHCN).
16 h 30 à 19 h 00
Pavillon MB - MB 3.130
Relations de presse : Jean Wauthier, 418-545-5011 poste 5007, [email protected]
UQAR
Les pratiques d'insertion et de réinsertion professionnelle des personnes vulnérables : portrait de la situation du Bas-Saint-Laurent
Catherine Beaudry, Josée Laflamme, Andrée-Anne Deschênes et Mounir Aguir - UQAR
Cette étude vise à dresser un portrait des pratiques déployées par les employeurs bas-laurentiens en matière d'insertion et de réinsertion professionnelles des personnes vulnérables. Les résultats indiquent que si plusieurs pratiques de GRH favorables sont en place dans les organisations, les employeurs se montrent réticents à leur embauche.
10 h 45
Pavillon Hall - H 427
Personne-ressource : Catherine Beaudry, professeure en gestion des ressources humaines, 418-833-8800 poste 3396, [email protected]
Relations de presse : Jean-François Bouchard, Service des communications, 418-723-1986 poste 1426, [email protected]
UQO
Transposition didactique d'une pratique sociale : l'exemple du slam
Judith Émery-Bruneau, professeure au Département des sciences de l'éducation et Valérie Yobé, professeure à l'École multidisciplinaire - UQO
Le slam est une performance poétique, soit un genre qui donne une forme orale au poème écrit (Faucher, 2006) en se matérialisant dans le cadre d'une joute entre plusieurs slameurs. Apparu en 1985 à Chicago, il a démocratisé la poésie en permettant à quiconque de produire une performance poétique de trois minutes dans le cadre de joutes organisées (Smith, 2009). Dès lors, ce fut une révolution dans le milieu de la poésie (Gregory, 2008).
Au Québec, le slam est apparu en 2006. Cette pratique sociale a aussitôt transformé la façon d'enseigner la poésie : dans le programme de français du secondaire et dans la Progression des apprentissages (2011), ce genre est désormais prescrit. Le slam a été étudié dans une perspective ethnologique pour connaitre l'engagement des poètes dans ce nouveau mouvement artistique (Gregory, 2008). Toutefois, étudié dans une perspective didactique, soit comme pratique sociale de référence (Martinand, 1986), ce genre n'a pas fait l'objet de recherche bien qu'il participe au renouvèlement de l'enseignement de la poésie.
Nous présenterons donc les résultats d'une recherche qui a pour objectif d'analyser les discours, les signes et les codes du slam en tant que pratique sociale et de comprendre comment cette pratique sociale s'est didactisée à l'école. Des séquences d'enseignement du slam ont été l'unité d'analyse retenue pour en étudier la transposition didactique, que nous expliquerons sous trois angles : les choix politiques, la cohérence et les écarts.
9 h 10
Pavillon MB - MB 3.265
Relations de presse : Gilles Mailloux, 819-595-3900 poste 3981, [email protected]
UQAT
Pistes de solutions relatives à la gestion durable des activités d'extraction de sable et gravier dans une optique de protection des ressources aquifères
Éric Rosa, Professeur-chercheur à l'Institut de recherche en mines et en environnement (IRME), au Groupe de recherche sur l'eau souterraine (GRES) - l'UQAT
Cette étude concerne l'élaboration de stratégies de gestion du territoire visant à minimiser les incidences de l'extraction de sable et gravier sur la ressource en eau souterraine emmagasinée dans les eskers/moraines et cible la région de l'Abitibi-Témiscamingue. Les informations permettant de caractériser les sites d'extraction ont été regroupées, homogénéisées et incluses au sein de bases de données géoréférencées. Des travaux de photo-interprétation ont été réalisés afin de complémenter l'information disponible. Il est estimé, sur la base de ces travaux, que 704 sites d'extraction de sable et gravier couvrant une surface cumulée de plus de 2 300 ha et occupant environ 2% de la surface des eskers/moraines sont présents au niveau du territoire ciblé. Des indices appuyés sur des données hydrogéologiques et géomorphologiques ont été élaborés afin d'évaluer indirectement les incidences potentiellement engendrées par ces sites d'extraction sur les ressources aquifères. Ces indices ont subséquemment été considérés dans l'élaboration de pistes de solution en support à la gestion durable du territoire dans une optique de protection de l'eau souterraine.
8 h 50
Pavillon MB - MB 2.270
Relations de presse : Anne-Marie Nadeau, 1-877-870-8728 poste 2204, cellulaire : 819 277-0764
INRS
Colloque Ferdinand Bonn : gestion de l'eau et risques pour la santé, quelles actions mettre en place pour réduire les risques?
Estelle Baurès, École des hautes études en santé publique et Jean-François Blais, INRS
Les activités humaines et les changements climatiques accroissent les pressions sur l'environnement. Quels sont leurs effets sur la qualité de l'eau? Quelles actions doivent être mises de l'avant pour faire face à la présence accrue de cyanobactéries dans les lacs, aux événements pluvieux intenses, aux micropolluants émergents qui représentent des risques pour la santé ? Ce colloque fera le point sur ces questions et bien d'autres.
9 h 00 à 16 h 30
Pavillon HALL (HH) - H-400
Relations de presse : Gisèle Bolduc, 418-654-3817, [email protected]
TÉLUQ
Vers une analyse des stratégies de communication mobilisées au cours de crises alimentaires et environnementales
Anne-Marie Gagné, professeure, Unité d'enseignement et de recherche Sciences humaines, Lettres et Communications - TÉLUQ
Déraillements ferroviaires, marées noires, sang contaminé…Qu'elles soient d'ordre environnemental, social, technologique, ou autre, les « crises » font les manchettes quasi quotidiennement. Pour les gérer, moult entreprises usent de stratégies de déni, de silence, de diversion qui nuisent à leur image et qui peuvent engendrer des conséquences négatives sur les parties prenantes. Partant de l'hypothèse que la crise se gère efficacement avant son émergence, cette recherche vise à : documenter les mécanismes développés par les grandes entreprises québécoises dans leur planification de crise; analyser l'importance attribuée, dans ces mécanismes, aux communications avec les parties prenantes et comparer cette analyse avec la perception des dirigeants sur le rôle que joue la communication lors d'une planification de crise. Au cours de cette communication, nous présenterons une analyse de la documentation scientifique de certaines crises en mettant en évidence les stratégies de communication adoptées par les entreprises concernées, la méthodologie de recherche préconisée (méthode qualitative, entretiens semi-directifs) pour vérifier notre hypothèse, ainsi que les premiers résultats de recherche obtenus. L'originalité de cette recherche réside dans son ambition de ne pas s'en tenir à une observation a posteriori d'une crise, mais d'examiner comment les entreprises se préparent aux crises potentielles et comment elles intègrent la communication avec les parties prenantes concernées.
9 h 00
Pavillon MB - MB S1.105
Relations de presse : Denis Gilbert, 1-800-463-4728 poste 5282, [email protected]
À propos de l'Université du Québec
Les dix établissements du réseau de l'Université du Québec ont pour mission de faciliter l'accessibilité à l'enseignement universitaire, de contribuer au développement scientifique du Québec et au développement de ses régions. Aujourd'hui, ce sont 94 000 étudiants qui fréquentent les 750 programmes offerts par les établissements du réseau: l'Université du Québec à Montréal, l'Université du Québec à Trois-Rivières, l'Université du Québec à Chicoutimi, l'Université du Québec à Rimouski, l'Université du Québec en Outaouais, l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, l'Institut national de la recherche scientifique, l'École nationale d'administration publique, l'École de technologie supérieure et la Télé-université. 6 780 professeurs et chargés de cours et près de 4 100 employés réguliers y assurent dans le quotidien la mission universitaire d'enseignement et de recherche.
SOURCE : Université du Québec
Valérie Reuillard, Directrice des communications, Université du Québec, Téléphone : 418 657-4432
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