Les cols bleus de Montréal-Ouest commencent à perdre patience
MONTRÉAL, le 4 juill. 2018 /CNW Telbec/ - Les quelque 26 cols bleus de Montréal-Ouest, qui sont sans contrat de travail depuis décembre 2015, commencent à perdre patience dans la négociation pour le renouvellement de leur convention collective.
Les employés, représentés par le Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal (SCFP 301), se heurtent à la mauvaise foi évidente des représentants de la Ville à la table de négociation. Les principaux litiges sont l'ancienneté ainsi que la participation des employés temporaires au régime de retraite et aux avantages prévus à la convention collective.
La partie syndicale a pourtant fait la démonstration que certaines de ses demandes sont à coût nul pour les contribuables de Montréal-Ouest. De plus, celles-ci sont comparables à ce qu'ont obtenu les cols bleus des autres villes défusionnées de l'île de Montréal.
Le 12 avril dernier, devant l'impasse avec l'employeur, les syndiqués ont voté à 95 % afin d'entreprendre des moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève générale. Durant les prochaines semaines, les cols bleus comptent se faire entendre et se faire voir à Montréal-Ouest.
« Nous allons prendre les moyens pour que la population sache ce qui se passe dans cette négociation. La partie syndicale est ouverte au dialogue, mais l'obstruction systématique des représentants de la Ville nous empêche d'avancer dans cette négociation », de déclarer Stéphane Paré, conseiller syndical.
Comptant près de 116 000 membres au Québec, le SCFP représente environ 70 % de l'ensemble des employés municipaux au Québec, soit 32 240 membres. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les communications, l'éducation, les universités, l'énergie, les sociétés d'État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte ainsi que le secteur maritime. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.
SOURCE Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ)
Stéphane Paré, conseiller syndical SCFP, 438 869-4645; Ronald Boisrond, Service des communications du SCFP, 514 802-2802
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