Les cols bleus sortent outrés de leur séance de conciliation
MONTRÉAL, le 9 mars /CNW Telbec/ - Les dirigeants du Syndicat des cols bleus de Montréal sont furieux suite à la rencontre de conciliation qui a eu lieu cet après-midi. Il faut rappeler que le 5 mars dernier, dans les pages de La Presse, le directeur des ressources professionnelles, Jean-Yves Hinse, déclarait d'un ton confiant "La Ville a de belles pistes de solution qu'elle veut discuter avec le syndicat." Une intention qui s'est évaporée depuis selon le SCFP 301. "On ne nous a rien présenté, rien proposé. C'est le vide absolu, l'immobilisme total", lance Michel Parent, président du syndicat.
Pour le SCFP, soit Monsieur Hinse ne s'est pas assuré de faire parvenir les mandats appropriés aux négociateurs de la Ville, soit il s'est amusé à avancer n'importe quoi. "On dirait une ligue d'improvisation. Vous vous rappelez de la maison des fous dans Astérix? Trop souvent Montréal ressemble à ça. Il n'y a pas de lien entre les déclarations officielles et la réalité à la table de négociations. C'est le double discours de l'administration Tremblay. C'est hallucinant", ajoute le président.
Le syndicat propose une vraie négociation intensive
Même s'il commence à douter de la bonne foi des négociateurs patronaux, le syndicat des cols bleus propose à la Ville un blitz de discussions, toujours en présence du conciliateur, afin d'avancer véritablement dans l'atteinte d'un règlement négocié. "On veut juste ça : entendre des belles pistes de solutions de la part de la Ville! On a soumis les nôtres depuis un an déjà, on est ouverts, mais il faut que les porte-parole patronaux aient quelque chose de concret à offrir", explique Michel Parent. Ainsi, le SCFP 301 est prêt à prendre une semaine complète afin de négocier de façon intensive. "On souhaite leur donner du temps pour qu'ils les trouvent finalement leurs pistes de solutions. En travaillant de façon rigoureuse et cohérente, on pourrait effectivement conclure une entente en avril comme semble le souhaiter Monsieur Hinse", de conclure le président.
Les cols bleus de Montréal sont sans contrat de travail depuis le 31 août 2007. L'ensemble de leurs demandes se chiffrent à 38 millions de dollars, une somme bien modeste dans l'ensemble de la masse salariale de la Ville, et l'écart entre les parties sur la question des salaires est d'environ 1 % sur quatre années. Les pourparlers achoppent principalement sur les enjeux reliés aux contrats donnés aux compagnies privées, à la régularisation d'employés qui travaillent à temps plein et à l'équité interne avec les autres groupes d'employés de Montréal.
Ce communiqué et d'autres infos sur le site scfp.qc.ca
Renseignements: Alexandre Boulerice, Service de l'information SCFP, cell. (514) 668-7148; SOURCE: SYNDICAT CANADIEN DE LA FONCTION PUBLIQUE (FTQ)
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