Les compressions en recherche fragilisent encore plus le réseau universitaire québécois
QUÉBEC, le 31 janv. 2013 /CNW Telbec/ - Le recteur de l'Université Laval, M. Denis Brière, joint sa voix à celle de l'ensemble des directeurs de centre de recherche en santé dont plusieurs regroupent des chercheurs et des étudiants de l'Université Laval, pour alerter le gouvernement du Québec des effets négatifs des compressions annoncées récemment. Selon M. Brière, c'est non seulement le secteur de la santé qui est touché, mais également tous les autres secteurs de la recherche universitaire, ce qui met à risque, à terme, le développement social, économique et environnemental du Québec.
Ces compressions s'ajoutent à celles déjà annoncées dans le réseau universitaire et ont, elles aussi, des incidences négatives sur la mission d'enseignement et de recherche du réseau. En fragilisant ainsi le réseau universitaire sur lequel s'appuie la recherche, tant en ce qui a trait à la qualité des travaux qu'à la validité des résultats obtenus, le gouvernement du Québec se prive d'un apport crucial au maintien de la qualité de vie de la population québécoise.
Le recteur de l'Université Laval souhaite que l'ouverture démontrée par le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, lors de la récente rencontre organisée par l'Institut du Nouveau Monde à Québec, puisse favoriser l'adoption, à très court terme, de solutions concrètes permettant de résorber la crise qui frappe le milieu universitaire. À cet égard, le recteur Brière tient à rappeler que l'Université Laval a communiqué, au cours des dernières semaines, diverses pistes de solution pouvant être empruntées pour éviter que le développement de la formation et de la recherche universitaires, notamment dans le domaine de la santé, soit sérieusement hypothéqué.
SOURCE : UNIVERSITE LAVAL
Éric Bauce
Vice-recteur exécutif et au développement
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