MONTRÉAL, le 2 mai 2016 /CNW/ - La classe moyenne, c'est aussi les propriétaires de PME. Telle est la conclusion de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) à la suite de la publication de son tout dernier rapport sur le profil des travailleurs autonomes et propriétaires de petites et moyennes entreprises (PME) du Canada.
En effet, les données de Statistique Canada compilées dans ce rapport montrent qu'environ le tiers des propriétaires de PME au Canada gagnent moins de 33 000$ par année, et que les deux tiers gagnent moins de 73 000 $ (ce qui se situe au centre de la tranche de revenu considérée comme celle de la classe moyenne dans des mesures annoncées dans le dernier budget fédéral). En outre, les employeurs dont les revenus annuels sont inférieurs à 40 000 $ sont quatre fois plus nombreux que ceux qui gagnent 250 000 $ ou plus. « Ces statistiques viennent contredire certains préjugés à l'effet que les entrepreneurs rouleraient tous sur l'or, fait remarquer Martine Hébert, vice-présidente principale et porte-parole nationale de la FCEI. Dans la réalité, les entrepreneurs canadiens se retrouvent très majoritairement dans la classe moyenne. On parle ici de nos garagistes, de nos comptables, de nos coiffeurs et de nos paysagistes, par exemple, qui créent des emplois et assurent le dynamisme de nos communautés. »
Une raison de plus pour abaisser le taux d'imposition des PME
« Souvent, si les chefs de PME n'empochent pas de gros salaires ou de gros dividendes, c'est parce qu'ils choisissent d'abord de réinvestir les profits de leur entreprise dans les augmentations salariales et la formation de leurs employés, dans l'embauche de personnel ou dans l'achat d'équipements, par exemple. Une réduction du taux d'imposition des petites entreprises les aiderait à faire tout cela, et conséquemment à faire rouler davantage l'économie canadienne », poursuit Mme Hébert.
Par ailleurs, comme le montre également le rapport de la FCEI et contrairement à ce que certains avancent, le taux d'imposition des petites entreprises ne les dissuade pas de grandir. En effet, les données du rapport démontrent qu'il n'y a que très peu de PME qui atteignent la limite de 500 000 $ de revenus nets à partir de laquelle la tranche d'impôt supérieure s'applique au niveau fédéral. De plus, même si 85 % des PME multipliaient leur revenu par deux, elles ne seraient pas pour autant assujetties au taux général d'imposition.
De longues heures de travail...
Enfin, le rapport de la FCEI montre également que les propriétaires de PME sont beaucoup plus susceptibles de faire de longues semaines de travail. En fait, ils sont 40 % à travailler plus de 50 heures par semaine, alors que chez les employés œuvrant dans le même secteur d'activité ce chiffre se situe à 6 %.
Visitez le www.fcei.ca pour consulter ce Profil des PME qui s'appuie, entre autres, sur les données les plus récentes de Statistique Canada provenant de l'Enquête nationale auprès des ménages et de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu.
À propos de la FCEI
La FCEI est le plus grand regroupement de petites et moyennes entreprises du Canada, comptant 109 000 membres dans tous les secteurs et toutes les régions, dont 24 000 au Québec.
SOURCE Fédération canadienne de l'entreprise indépendante
Amélie Desrosiers, conseillère, Affaires publiques et relations médias, FCEI, Téléphone : 514 861-3234 poste 1824 | Cellulaire : 514 817-0228, [email protected]
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