Les conducteurs canadiens continuent d'utiliser leur cellulaire au volant : résultats d'un sondage English
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Fondation de recherches sur les blessures de la route (FRBR)23 févr, 2012, 12:57 ET
OTTAWA, le 23 févr. 2012 /CNW/ - Un récent sondage de la Fondation de recherches sur les blessures de la route (FRBR) révèle que plus du tiers (36,3 %) des conducteurs canadiens admettent avoir utilisé leur cellulaire en conduisant au cours des sept jours précédents, soit une hausse par rapport aux 20,5 % de 2001. Le sondage d'opinion réalisé en septembre 2011 portait sur les tendances de l'usage du téléphone cellulaire au volant au cours des dix dernières années.
L'accessibilité accrue et le prix modique des cellulaires, ainsi que l'utilisation répandue des dispositifs mains libres et autres accessoires pourraient expliquer, entre autres, la hausse du nombre de Canadiens qui déclarent avoir utilisé leur cellulaire au volant entre 2001 et 2011. Cependant, le temps passé au volant à toute autre tâche que la conduite, aussi minime soit-il, met en péril le conducteur et les autres usagers de la route.
« De façon générale, les études montrent que la distraction au volant est un facteur qui entre en ligne de compte dans 20 % à 30 % des collisions routières, explique la présidente-directrice générale de la FRBR, Robyn Robertson. L'information déclarée par les intéressés au cours de notre enquête montre que plus du quart des répondants ont eu à freiner ou à braquer pour éviter une collision, parce qu'ils avaient été distraits par un élément à l'intérieur ou à l'extérieur de leur véhicule au cours du dernier mois. Les quelques secondes pendant lesquelles les yeux ou l'attention du conducteur sont détournés de la route peuvent augmenter les risques de collision. »
Malgré l'accroissement du nombre de Canadiens qui ont admis, en 2011, avoir utilisé leur cellulaire au volant par rapport aux données de 2001, le nombre de ceux qui disent avoir utilisé leur cellulaire pendant de plus courtes périodes est plus important. En fait, la plupart (65,2 %) ont mentionné l'avoir fait pendant 10 minutes ou moins au cours de la dernière semaine écoulée. En 2001, seulement un peu plus de la moitié (57,5 %) des 20,5 % qui ont utilisé leur cellulaire en conduisant ont dit l'avoir fait pendant 10 minutes ou moins durant la semaine qui précédait. Parallèlement à cette hausse, on a constaté une baisse parmi ceux qui ont utilisé leur cellulaire pendant plus de 30 minutes la semaine précédente.
« En 2001, près de 20 % des répondants ayant indiqué avoir utilisé leur cellulaire l'avaient fait pendant plus de 30 minutes la semaine précédente, a souligné Mme Robertson. Il est encourageant de voir changer la tendance et de constater que les conducteurs deviennent plus conscients de l'importance de limiter leur usage du cellulaire. Maintenant, il nous faut voir une augmentation du nombre de personnes qui n'utilisent pas leur téléphone au volant. »
Grâce aux sondages publics, aux études d'observation et aux essais en laboratoire, les chercheurs en savent bien plus au sujet de la distraction au volant qu'en 2001. Toutefois, il reste beaucoup de facettes du problème que des organismes comme la FRBR souhaiteraient examiner plus à fond. Qu'il suffise de mentionner l'incidence des nouvelles dispositions législatives provinciales, l'efficacité de divers efforts de sensibilisation et la collecte de données plus détaillées sur les collisions. En tant que coorganisatrice avec l'Association canadienne des automobilistes (CAA) de la conférence « La grande Distraction » qui se tiendra le 1er mars à Toronto, la FRBR espère trouver des possibilités de combler ces lacunes avec l'aide des autorités chargées de l'application des lois, du gouvernement, de l'industrie et des groupes communautaires.
« En 2005, la FRBR et la CAA ont tenu leur première conférence internationale sur la distraction au volant. Depuis, les recherches nous ont permis d'approfondir notre compréhension du problème, de noter Mme Robertson. Surtout, les gouvernements, l'industrie et les collectivités se sont mobilisés et ont mis en œuvre différentes stratégies en matière d'éducation, de prévention et d'application des lois. La prochaine conférence est l'occasion idéale de réunir toutes les parties pour une mise en commun de leur expérience de la mise en œuvre de ces différentes stratégies au cours des cinq dernières années. »
Quelques mots sur le Sondage. Ces résultats sont issus du Sondage sur la sécurité routière, un sondage d'opinion publique annuel élaboré et administré par la FRBR. Au total, 1 208 Canadiens ont répondu au questionnaire en septembre et octobre 2011. Les résultats peuvent être considérés comme exacts, avec une marge d'erreur de plus ou moins 2,8 %, 19 fois sur 20. Le présent rapport a été rendu possible grâce au soutien financier de Transports Canada et de l'Association des brasseurs du Canada.
Il est possible de se procurer un exemplaire du rapport complet au www.tirf.ca.
Quelques mots sur la FRBR. Créée en 1964, la FRBR a pour mission de réduire les décès et les blessures causés par les collisions routières. À titre d'institut de sécurité routière national, indépendant et philanthropique, la FRBR travaille à concevoir, promouvoir et mettre en application des programmes et des politiques efficaces, reposant sur de solides recherches. La FRBR est un organisme de bienfaisance indépendant qui s'appuie sur des subventions, des contrats et des dons pour fournir des services au public. Consultez notre site Web au www.tirf.ca.
Pour en savoir plus au sujet de la conférence « La grande Distraction, de l'inscription à la conférence et de la diffusion Web, veuillez consulter le www.distractionauvolant.ca.
Sara Oglestone
Directrice, Marketing et communications
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