Les contrôleurs routiers reprennent le vote - L'entente de principe, sans le respect de la clause remorque : NON à 90 %!
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Fraternité des constables de contrôle routier du Québec (FCCRQ)11 juin, 2018, 11:15 ET
QUÉBEC, le 11 juin 2018 /CNW Telbec/ - Alors que la Fraternité des constables du contrôle routier du Québec (FCCRQ) est sans contrat de travail depuis plus de 3 ans et qu'elle fait l'objet d'une plainte pour manquement à l'obligation de négocier avec diligence et bonne foi de la part du Secrétariat du Conseil du trésor, ces membres ont repris le vote au cours des derniers jours. C'est avec une écrasante majorité de 90 % des voix que les membres de la FCCRQ se sont prononcés et rejettent l'entente de principe si la clause remorque n'est pas respectée intégralement, telle qu'annexée et promise.
« À partir du moment où il a été clair pour nous que le gouvernement ne souhaitait pas respecter sa parole et la clause remorque annexée à l'entente de principe acceptée au printemps 2017, il était évident que nous devions retourner auprès de nos membres pour savoir ce qu'ils en pensaient… c'est de leur avenir dont il est question! », a expliqué M. René Goulet, président de la FCCRQ. Ainsi, au cours des deux dernières semaines, les contrôleurs routiers partout au Québec ont eu la responsabilité de reprendre le vote sur la base de l'entente de principe proposée par le Conseil du trésor aux termes des rencontres du comité paritaire au printemps 2017, et ce, en excluant l'application de la clause remorque.
« Avec ce 2e vote, nous voulions prouver au Conseil du trésor que nous ne sommes pas, et que nous n'avons jamais été, de mauvaise foi dans le cadre des négociations. Nous avions convenu de la clause remorque, nous avions vendu l'entente de principe à nos membres en leur mentionnant qu'ils ne seraient pas perdants à être les premiers à signer leur convention et en bout de piste, nous nous faisons accuser de négocier de mauvaise foi. C'est insultant! », s'est exclamé M. Goulet.
Rappel des faits
Les membres de la FCCRQ sont sans contrat de travail depuis 2015. Il y a plus d'un an, ils ont convenu d'une entente de principe avec le Conseil du trésor, entente de principe à laquelle était jointe une clause remorque mentionnant que si le salaire d'un des autres corps d'agents de la paix est augmenté, il en sera de même pour la FCCRQ et ses membres. Bien que le Conseil du trésor ait accordé un échelon supplémentaire aux constables spéciaux et aux gardes du corps - ce qui fait augmenter leur salaire - le gouvernement continue de marteler que la clause remorque s'applique uniquement aux augmentations générales de salaires, comme si un échelon supplémentaire ne l'était pas.
Ce n'est pas fini
La FCCRQ ne compte pas abdiquer et cesser ses revendications. À partir de maintenant, l'ensemble des efforts de la FCCRQ sera mis pour préparer sa comparution au Tribunal administratif du Travail et elle continuera de représenter ses membres et leurs intérêts. À l'issue du vote repris par ses membres, la FCCRQ autant que le gouvernement du Québec se retrouvent à la case départ et devront convenir d'un éventuel calendrier de travail pour la suite des choses.
La Fraternité des constables de contrôle routier du Québec
La FCCRQ regroupe les quelque 325 contrôleurs routiers à travers le Québec. Chaque jour, les contrôleurs routiers sillonnent les routes du Québec, contrôlent l'application des lois et des règlements régissant l'industrie du transport des personnes et des biens, tout en contribuant à la sécurité routière, notamment par l'inspection mécanique, et finalement, assurent la pérennité des infrastructures routières en faisant respecter les charges permises. C'est un travail peu connu, mais essentiellement tourné vers le bien collectif et la sécurité de la société en général.
SOURCE Fraternité des constables de contrôle routier du Québec (FCCRQ)
Relations médias et informations, Nathalie Vallée, Cell. : 418-809-7155, [email protected]
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