OTTAWA, ON, le 8 nov. 2022 /CNW/ - Aujourd'hui, un nouveau rapport comparant les droits d'occupation (loyers) des coopératives d'habitation à loyer à ceux d'immeubles locatifs similaires sur le marché privé a été publié. L'étude a examiné les droits d'occupation des villes de Vancouver, Victoria, Edmonton, Toronto et Ottawa entre 2006 et 2021.
Le rapport montre que l'évolution du coût des loyers dans les coopératives d'habitation sans but lucratif diffère radicalement de celle du secteur locatif privé, pour lequel, au cours de l'année dernière seulement, les loyers ont augmenté de 11 % à l'échelle nationale.
Le rapport a révélé que les droits d'occupation (loyers) des coopératives ont toujours été inférieurs aux loyers d'immeubles comparables sur le marché privé, et que l'écart s'est creusé au fil du temps. Alors qu'au cours des premières années, les coûts des coopératives d'habitation étaient, en moyenne, de 150 $ à 200 $ de moins par mois que ceux des immeubles locatifs similaires sur le marché, cet écart s'est accru pour atteindre 400 $ à 500 $ par mois au cours des dernières années dans toutes les villes, sauf Edmonton.
« Bien sûr, les coopératives ont bénéficié d'investissements publics qui ont soutenu leur construction et leur exploitation au cours de leurs premières années », a déclaré Tim Ross, directeur général de la Fédération de l'habitation coopérative du Canada. « Mais le bénéfice à long terme de cet investissement est indéniable. Nous avons maintenant des coopératives abordables en permanence à travers le pays offrant aux gens la possibilité de s'alimenter plus sainement et d'épargner pour l'éducation de leurs enfants, tout en vivant en sécurité. »
« Étant donné que les personnes et les familles vivant dans des coopératives ont tendance à avoir des revenus inférieurs à la moyenne, l'accessibilité des logements coopératifs a des retombées considérables », a ajouté Tom Clement, directeur général de la Co-operative Housing Federation of Toronto.
Le rapport n'a pas tenu compte de l'incidence de l'aide au loyer distincte souvent fournie aux ménages à faible revenu vivant dans des coopératives d'habitation par l'entremise de programmes fédéraux et provinciaux. Ces programmes comblent l'écart entre les droits d'occupation de la coopérative et ce que le ménage peut se permettre. Puisque les gouvernements soutiennent de plus en plus les ménages à faible revenu par l'entremise de programmes d'aide au loyer (parfois appelés « allocations de logement »), l'importance des coopératives d'habitation est indéniable.
« En raison de l'abordabilité relative des coopératives, le coût déboursé par le gouvernement afin de soutenir les ménages à faible revenu vivant dans les coopératives d'habitation est nettement inférieur au coût qui serait nécessaire pour soutenir ces mêmes ménages sur le marché privé. De plus, selon les tendances décrites dans le rapport, nous nous attendons à ce que les économies réalisées par le gouvernement ne fassent qu'augmenter », a affirmé Thom Armstrong, chef de la Co-operative Housing Federation of BC.
« Non seulement le modèle de la coopérative d'habitation à revenus mixtes crée des communautés inclusives et solidaires, mais il est également logique sur le plan financier », a mentionné Jovette Fournier, directrice générale de la Co-operative Housing Association of Eastern Ontario.
Aussi, il n'existe aucun compromis en ce qui concerne l'état des bâtiments de la coopérative et l'abordabilité des loyers. En 2020, 97 % des coopératives situées dans les mêmes zones administratives que celles étudiées dans le rapport ont été considérées comme en excellent, bon ou moyen état physique.
« L'habitation coopérative est depuis longtemps synonyme de logements abordables et sécuritaires dans la collectivité, mais en raison de l'inflation, situation à laquelle tous les Canadiens sont confrontés, ainsi que de l'insécurité qui découle de la hausse rapide des loyers sur le marché privé, les avantages de l'habitation coopérative n'ont jamais été aussi évidents. Maintenant, nous devons seulement en construire davantage », a conclu Ayanna Inniss, directrice générale de la Northern Alberta Co-operative Housing Association.
Le rapport intitulé La différence des coopératives : comparaison des loyers des coopératives et du marché privé dans cinq villes canadiennes a été commandé par la Fédération de l'habitation coopérative du Canada, en partenariat avec la Co-operative Housing Federation of BC, la Northern Alberta Co-operative Housing Association, la Co-operative Housing Federation of Toronto et la Co-operative Housing Association of Eastern Ontario. Le rapport a été rédigé par Greg Suttor, Chidom Otogwu et Nick Falvo en juillet 2022.
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SOURCE Fédération de l'habitation coopérative du Canada
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