Les coupes libérales font mal au développement socioéconomique de Montréal
MONTRÉAL, le 27 oct. 2014 /CNW Telbec/ - À l'occasion d'une rencontre du caucus régional de Montréal, les députés du Parti Québécois ont dénoncé la volonté libérale de démanteler les organismes de concertation et de développement régionaux, les carrefours jeunesse-emploi (CJE) et les centres locaux de développement (CLD), entre autres.
« Sous le masque de l'austérité, le Parti libéral, avec l'appui de la CAQ, a fait le choix unilatéral de retirer à la métropole les moyens de soutenir ses entrepreneurs et sa jeunesse. On assiste à un exercice de centralisation autour des ministères à Québec, comme si les libéraux savaient mieux que les gens sur le terrain comment servir leurs concitoyens », a déclaré le député de Bourget, Maka Kotto.
« Encore une fois, le gouvernement libéral tourne le dos au modèle de concertation et de proximité, et sacrifie les jeunes du Québec. C'est une véritable désorganisation des services qui est annoncée, notamment ici, à Montréal. Depuis leur création en 1995 par le Parti Québécois, les CJE ont développé une expertise axée sur la jeunesse et sur les services de proximité. La force des CJE réside dans leur souplesse et leur accessibilité, qui leur permettent d'aider un grand nombre de jeunes aux prises avec des problèmes d'alphabétisation, de dépendance et d'intimidation, ou qui seraient tentés par le décrochage », a déclaré la députée d'Hochelaga-Maisonneuve, Carole Poirier.
Les CLD : un soutien au développement économique
La députée de Pointe-aux-Trembles, Nicole Léger, insiste pour sa part sur l'apport essentiel des CLD à l'économie de Montréal. « Les CLD sont des organismes de première ligne qui stimulent, consolident, favorisent et positionnent l'entrepreneuriat. De plus, ils s'avèrent souvent les seules ressources professionnelles et financières à la disposition des leaders locaux et régionaux, pour les soutenir dans leur mission d'occupation dynamique du territoire. Ces lieux de concertation et d'action sont essentiels au développement de nos quartiers; ils doivent être préservés », a-t-elle indiqué.
De plus, le gouvernement Couillard semble vouloir abolir la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal, et ce, malgré son importante contribution à la coordination des partenaires de l'île dans plusieurs dossiers économiques, sociaux et environnementaux.
« Cette centralisation libérale signifie ni plus ni moins que le gouvernement s'approprie tous les leviers de décision. Les députés péquistes de Montréal préfèrent faire confiance aux gens sur le terrain, qui offrent des services de proximité et qui connaissent les particularités de chacun de leurs quartiers », a conclu le député de Rosemont et porte-parole de l'opposition officielle pour la Métropole, Jean-François Lisée.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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