TD Canada Trust a demandé à une spécialiste en rencontres amoureuses quelques conseils sur la façon de discuter de nos antécédents financiers pas toujours glorieux
MONTRÉAL, le 15 juill. 2013 /CNW/ - Lorsqu'un nouveau couple se forme, il n'est pas rare que les partenaires apportent leur propre bagage, et, sur le plan financier, que l'un d'eux traîne une dette de carte de crédit ou un prêt étudiant depuis de nombreuses années. Fait intéressant, une recherche de TD Canada Trust indique qu'un couple québécois sur quatre (23 %) admet ne pas être totalement honnête avec son partenaire au sujet de ses habitudes de consommation et d'épargne. Mais inutile d'entreprendre une thérapie de couple immédiatement - la TD et Anne-Lise Uwihoreye, directrice du service aux membres à l'agence de rencontres Intermezzo Montréal, vous proposent quelques conseils sensés pour amorcer une discussion au sujet des finances.
« Avant d'entamer une relation de couple, nous avons tous eu une vie financière indépendante pendant laquelle nous avons accumulé un bagage financier, comme un ancien prêt étudiant, une mauvaise cote de solvabilité ou, à l'inverse, un régime d'épargne retraite ou un compte d'épargne bien pourvu, indique Christian Gagnon, directeur régional principal, Crédit personnel et protection du crédit, à TD Canada Trust. En couple, parler ouvertement de questions d'argent peut être difficile, surtout lorsqu'il s'agit d'une nouvelle relation. Mais pour bâtir leur avenir financier sur des bases solides, les partenaires doivent absolument discuter honnêtement de leurs finances. »
Anne-Lise Uwihoreye, experte en rencontres amoureuses, est également d'avis que les partenaires doivent être honnêtes l'un envers l'autre au sujet du bagage - financier ou autre - qu'ils apportent dans la relation. Une communication ouverte permet de déterminer notre compatibilité avec un partenaire potentiel.
« Passer en revue votre dernier relevé de carte de crédit pendant un cinq à sept n'est certainement pas la façon la plus romantique d'aborder un premier rendez-vous, mais éviter le sujet délicat de l'argent peut être dangereux, ajoute Mme Uwihoreye. Les discussions portant sur les objectifs futurs et les finances devraient évoluer à mesure que la relation s'approfondit. »
Voici quelques conseils de Christian Gagnon et d'Anne-Lise Uwihoreye sur le moment où un couple peut amorcer une discussion au sujet des finances et sur la façon de le faire :
1. Choisir le moment pour en parler
Selon Anne-Lise Uwihoreye, le sujet de l'argent est généralement abordé autour du troisième rendez-vous. On peut par exemple déterminer qui assumera la facture du restaurant ou paiera les friandises au cinéma. Avant la sixième rencontre, les couples devraient avoir eu une conversation informelle pour évaluer la personnalité du partenaire potentiel à l'égard des questions financières - est-il un grippe-sou ou un acheteur compulsif, aime-t-elle prendre des risques ou recherche-t-elle la sécurité?
« Pour faciliter l'entrée en matière, commencez par parler de votre propre relation avec l'argent et tentez ensuite de savoir où l'autre personne se situe par rapport à cette question, indique Mme Uwihoreye. Le simple fait d'évoquer de prendre un abonnement plus coûteux au gymnase ou de restreindre les repas au restaurant le midi peut permettre d'en savoir davantage sur les habitudes de consommation de quelqu'un. »
2. Approfondir la question délicate des dettes
Le moment où les partenaires décident d'approfondir la question des dettes peut dépendre de leur personnalité, de leur âge et de la nature de la relation qu'ils entretiennent. Cependant, ils ne devraient pas attendre de signer un bail ou de choisir la bague de fiançailles pour le faire.
« Lorsqu'un couple est prêt à parler de dettes, il doit se préparer à poser des questions plus directes et à répondre à de telles questions, indique Mme Uwihoreye. Par exemple : "J'ai parlé avec mon conseiller aujourd'hui, et il m'a dit qu'il ne me restait que quelques mois de versements avant de finir de rembourser mon prêt étudiant. Et toi? Où en es-tu avec tes dettes?" »
Selon Christian Gagnon, l'existence de dettes ne signifie pas forcément la fin de la relation. « En fait, certaines dettes peuvent permettre aux gens d'atteindre leurs objectifs financiers, précise-t-il. Par exemple, un prêt REER servant à maximiser des droits de cotisation inutilisés pourrait être considéré comme une dette sensée. Il importe surtout que les dettes soient gérées de façon responsable et que leur remboursement soit bien planifié. »
3. Gérer les divergences en ce qui concerne les finances
Si l'un des partenaires épargne pour prévenir les coups durs, alors que l'autre rêve à la prochaine séance intense de magasinage, la relation peut éventuellement être mise à l'épreuve. Cependant, Mme Uwihoreye nous met en garde contre le réflexe de rompre la relation dès que survient le premier conflit à l'égard des finances.
« Aujourd'hui, nous écartons parfois trop rapidement les partenaires potentiels. Lorsque l'on rencontre une personne, les valeurs auxquelles elle adhère en matière de finances sont beaucoup plus importantes que le solde de son compte bancaire, déclare Mme Uwihoreye. Lorsqu'un problème se présente, il est préférable de commencer par un compliment et de tenter de ramener la discussion aux valeurs au lieu de critiquer ou d'accuser l'autre ou de se montrer condescendant. »
Par exemple, un portemonnaie rempli de cartes de crédit ne signifie pas nécessairement que la personne est dépensière ou très endettée. « Un solde de carte de crédit impayé ayant servi à régler des dépenses courantes peut être un signal d'alarme, indique M. Gagnon. Cependant, le fait d'utiliser une carte de crédit assortie d'un programme de primes voyages et de rembourser rapidement son solde peut procurer de nombreux avantages, en permettant par exemple d'assurer le suivi de ses dépenses, d'établir un dossier de crédit et d'épargner de l'argent pour un voyage. »
4. Amener le sujet des finances conjointes
Selon Mme Uwihoreye, lorsque vient le temps d'envisager de mettre leurs finances en commun, la plupart des couples qui emménagent ensemble disent « Je le veux » dans une certaine mesure. « Lorsqu'un couple veut combiner ses finances, les partenaires doivent faire preuve d'une totale ouverture. Ils ne doivent pas tenter de cacher à l'autre des dettes ou de folles dépenses, car ils risqueraient de miner la confiance de l'autre, ce qui peut nuire à la relation », ajoute Mme Uwihoreye.
M. Gagnon suggère que les partenaires aient une bonne discussion afin d'établir quelques règles de base et d'élaborer un plan financier conjoint. « Il existe de nombreux avantages à mettre ses finances en commun, mais en plus des objectifs du couple, il est également important que chaque partenaire établisse ses objectifs financiers personnels, indique-t-il. Par exemple, de nombreux couples détiennent un compte bancaire conjoint pour payer les factures du ménage, mais chaque partenaire devrait également avoir un compte bancaire personnel, comme un compte d'épargne à intérêt élevé, qui lui procurera un sentiment d'autonomie et de responsabilité en ce qui concerne l'épargne. »
À propos du sondage sur l'amour et les finances de TD Canada Trust
Le Groupe Banque TD a confié au groupe Environics Research (www.environics.ca) le mandat de mener un sondage en ligne personnalisé auprès de 4 564 Canadiens, dont 1 059 Québécois, âgés de 18 ans ou plus se trouvant actuellement en couple ou entretenant une relation sérieuse. Les réponses ont été recueillies entre le 10 et le 25 janvier 2013.
À propos de TD Canada Trust
TD Canada Trust offre des services bancaires personnels et commerciaux à plus de 11,5 millions de clients. Elle propose une vaste gamme de produits et de services, notamment des comptes de chèques et d'épargne, des cartes de crédit, des prêts hypothécaires, des services bancaires aux entreprises, la protection de crédit, l'assurance médicale de voyage ainsi que des conseils en matière de gestion des finances courantes. TD Canada Trust propose des services bancaires confortables grâce à son service primé et à la commodité de ses services bancaires mobiles, par téléphone, par Internet ou par GAB accessibles en tout temps, ainsi que dans plus de 1 100 succursales prévoyant des heures d'ouverture pratiques pour mieux servir les clients. Pour en savoir davantage, rendez-vous au www.tdcanadatrust.com. TD Canada Trust est la banque canadienne de détail du Groupe Banque TD, la sixième banque en importance de l'Amérique du Nord.
SOURCE : TD Canada Trust
Marianne Bohémier
Morin Relations Publiques
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Tara Sirinyan
Groupe Banque TD
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