Les courtiers inquiets pour la protection des consommateurs
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Regroupement des cabinets de courtage d'assurance du Québec30 oct, 2013, 06:49 ET
QUÉBEC, le 30 oct. 2013 /CNW Telbec/ - La profession de courtier d'assurance est confrontée à des défis liés à la protection du public, au changement des habitudes de consommations et aux pratiques commerciales illégales. Ce sont les principaux enjeux qui ressortent des discussions tenues dans le cadre du Congrès des membres du Regroupement des cabinets de courtage d'assurance du Québec (RCCAQ), qui se déroule cette semaine à Québec.
La protection du public à risque
L'assurance est un produit complexe et les consommateurs ont avantage à avoir des conseils afin de s'assurer que leurs biens soient couverts adéquatement. Actuellement, la distribution d'assurance par Internet permet aux consommateurs d'acheter une police sans qu'un représentant certifié intervienne à un moment ou l'autre de la transaction. Une personne qui se procure une police directement par Internet s'expose à des erreurs en complétant la demande, ce n'est qu'au moment d'une réclamation qu'elle apprendra que sa protection n'est pas adéquate. Les courtiers gèrent, en quelque sorte, le risque lié aux dommages des biens en conseillant leurs clients. Leur rôle est capital dans la sauvegarde du patrimoine du consommateur.
« Le marché de l'assurance évolue, le problème, c'est que les nouvelles techniques de distribution, comme Internet, n'assurent pas, comme lorsqu'on fait affaire avec un courtier, la meilleure compréhension des produits, ni ne garantissent la protection du public avec les mécanismes mis en place par l'Autorité des marchés financiers (AMF), » déclare M. Jean Bilodeau, président du RCCAQ.
Les consommateurs victimes de pratiques illégales
Le RCCAQ poursuit ses démarches auprès de l'AMF afin de s'assurer que des pratiques commerciales illégales, principalement en ce qui concerne les pratiques des concessionnaires automobiles, cessent. En effet, tout en dénigrant les produits offerts par les courtiers, les concessionnaires vendent l'assurance de remplacement à un prix pouvant aller jusqu'à 66 % de plus que celui d'un courtier, notamment en raison du fait que le montant est ajouté au financement du véhicule, qui peut parfois s'étaler jusqu'à 6 ans. De plus, certains représentants menacent leur client d'augmenter le taux d'intérêt du financement du véhicule s'ils n'achètent pas leur l'assurance de remplacement.
Dans certains cas, les concessionnaires outrepassent leurs droits en effectuant des tâches réservées aux courtiers d'assurance, telle que la prise de renseignements dans le but d'obtenir et de soumettre une soumission.
Harmonisation de la taxe : un impact considérable pour les cabinets de courtage
Le RCCAQ tient à souligner le travail du ministre des Finances et de l'Économie, Nicolas Marceau dans le dossier qui visait à atténuer l'impact de l'harmonisation des taxes de vente sur les cabinets de courtage. Le RCCAQ tient à rappeler que les démarches visant à trouver une solution durable au-delà de 2015 doivent se poursuivre. Par ailleurs, le RCCAQ entend également être présent lors des consultations portant sur la révision de la Loi 188, loi sur la distribution de produits et services financiers.
À propos du RCCAQ
Le Regroupement des cabinets de courtage d'assurance du Québec est un syndicat professionnel qui a pour mission de promouvoir et défendre les intérêts socio-économiques des cabinets membres. Il regroupe 4 500 courtiers répartis dans 615 cabinets et succursales à travers la province.
SOURCE : Regroupement des cabinets de courtage d'assurance du Québec
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