Les délégués à l'assemblée du Conseil de l'ACPPU votent à l'unanimité en
faveur de la levée de la censure imposée à l'Université des Premières nations
du Canada
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Association canadienne des professeures et professeurs d'université (ACPPU)23 avr, 2010, 18:09 ET
OTTAWA, le 23 avr. /CNW Telbec/ - Les délégués à l'assemblée du Conseil de l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université (ACPPU) qui s'est tenue à Ottawa ont voté à l'unanimité pour la levée immédiate de la censure imposée il y a 17 mois à l'Université des Premières nations du Canada (UPNC).
L'ACPPU a décidé d'imposer une censure, sanction qui n'a pas été appliquée depuis près de 30 ans, en raison du refus persistant d'apporter des modifications afin de régler les problèmes de gouvernance qui ont mis en péril la liberté universitaire et entraîné une mauvaise gestion financière.
"En 2008, nous avons eu recours à cette sanction extrêmement sérieuse dans l'espoir de susciter un changement et ce changement s'est finalement produit", a déclaré James Turk, directeur général de l'ACPPU.
Au cours des deux derniers mois, la Fédération des nations indiennes de la Saskatchewan, sous la direction de son nouveau chef, Guy Lonechild, a apporté d'importantes modifications qui ont su régler des problèmes inhérents à la structure de gouvernance de l'université. De plus, la Fédération a collaboré avec l'Université de Regina et le gouvernement de la Saskatchewan pour conclure une entente de partenariat afin d'assurer la responsabilisation financière et administrative.
"À présent que ces étapes sont franchies, le gouvernement fédéral demeure la plus grande menace pour la survie de l'Université des Premières nations. Malgré les changements apportés, il refuse de restaurer un financement intégral", a souligné M. Turk.
"Nous avons déjà été l'une des voix les plus fortes du pays quand est venu le moment d'exiger des changements à cet établissement. Ces changements ont été apportés et nous avons donc levé la censure. Le gouvernement fédéral doit maintenant faire sa part", a-t-il ajouté.
Le vote d'aujourd'hui signifie que les membres de la communauté universitaire tant au Canada qu'à l'étranger n'hésiteront plus à accepter des nominations ou des invitations pour participer à des conférences universitaires dans cet établissement.
L'ACPPU est le porte-parole national de plus de 65 000 professeures et professeurs en poste dans plus de 122 universités et collèges établis d'un océan à l'autre.
Renseignements: James Turk, directeur général, au (613) 277-0488
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