Les dernières victimes chez les retraités de Papiers Fraser
Nouvelles fournies par
Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier12 nov, 2009, 09:16 ET
"Ce sont les plus récentes victimes des employeurs qui se cachent derrière la législation sur la faillite et prennent l'argent des retraités pour rembourser les investisseurs, a affirmé Gaétan Ménard, secrétaire-trésorier du syndicat qui lutte devant les tribunaux et sur le plan politique contre l'action de la compagnie. C'est une nouvelle dévastatrice pour ces gens dont plusieurs risquent d'être confrontés à la pauvreté."
Papiers Fraser qui a demandé à être placée sous la protection de la loi sur la faillite en juin dernier a informé le syndicat cette semaine qu'elle cherche à obtenir l'autorisation des tribunaux pour "liquider" les régimes de retraite de ses 1 000 retraités. La compagnie doit 171 millions $ à ses régimes de retraite, ce qui représente un déficit de près de 40 %. La date d'audience est fixée pour le 2 décembre à
Le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier a envoyé une mise en garde à tous les retraités les informant du danger qui guette leur avenir et les incitant à intervenir rapidement pour entrer en contact avec leurs députés fédéral et provincial.
Monsieur Coles, Président du SCEP rencontre les représentants du gouvernement du Nouveau-Brunswick le 17 novembre pour discuter de la proposition du syndicat de créer une fiducie de retraite qui va permettre de maintenir les prestations. La création de la fiducie signifierait que les régimes de retraite ne seraient pas "liquidés", mais qu'ils continueraient d'opérer. Cette initiative nécessite l'appui du gouvernement et une autorisation réglementaire, mais aucune injection d'argent de la part des gouvernements.
"La proposition du SCEP est une solution plausible qui peut éviter une catastrophe pour des milliers de retraités, affirme Gaétan Ménard, mais seulement si les politiciens laissent tomber les idéologies et viennent en aide aux retraités vulnérables. Notre proposition, ajoute-t-il, n'exige pas de renflouage financier, seulement de la compassion et la volonté de faire la bonne chose."
"Notre syndicat a travaillé avec des actuaires et des experts des régimes de retraite pour élaborer cette solution qui offre la garantie d'un revenu stable de retraite et donne aux gouvernements l'occasion de résoudre un problème économique et social en croissance à de très faibles coûts.
L'usine de Papiers Fraser à Edmundston, au Nouveau-Brunswick, emploie près de 425 travailleurs. La plupart ont travaillé à l'usine d'Edmundston. Les autres ont travaillé à Atholville, au Nouveau-Brunswick, à Thurso, au Québec, et à Thorold, en Ontario. Plusieurs des retraités ont travaillé pour Foresterie Noranda ou la compagnie Maclaren, devenue plus tard Papiers Fraser.
Le SCEP travaille à la création d'une fiducie pour les retraités d'AbitibiBowater confrontés au même sort. Le syndicat a rencontré les gouvernements provinciaux et a communiqué avec le ministre des Finances et tous les chefs de l'opposition à la Chambre des communes.
Renseignements: Gaétan Ménard, (819) 775-6980 (mobile); Contact pour les retraités de Papiers Fraser: Association des retraités de Papiers Fraser, Norman Pelletier, président au (506) 735-5468
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