Les directrices de la protection de la jeunesse du Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire (CJM-IU) et des Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw (CJFB) accueillent l'issue du procès Shafia English
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CENTRE JEUNESSE DE MONTREAL - INSTITUT UNIVERSITAIRE (CJM-IU)31 janv, 2012, 13:14 ET
MONTRÉAL, le 31 janv. 2012 /CNW Telbec/ - Les directrices de la protection de la jeunesse du Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire (CJM-IU) et des Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw (CJFB) accueillent l'issue du procès Shafia. « C'est un drame invraisemblable qui s'est produit le 30 juin 2009. Un événement sans précédent qui est venu bousculer nos paradigmes en matière de protection de la jeunesse. Nos pensées sont tournées vers les quatre victimes et vers les enfants survivants qui, après avoir perdu quatre membres de leur famille, doivent maintenant absorber le coup de ce verdict de culpabilité à l'endroit de leurs parents et de leur frère aîné » ont souligné mesdames Michelle Dionne et Madeleine Bérard, respectivement directrices de la protection de la jeunesse (DPJ) au CJM-IU et aux CJFB.
Au 31 mars 2011, à Montréal, plus de 7500 enfants, jeunes et familles recevaient des services du CJM-IU et des CJFB en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ). De ceux-ci, près de 50 % étaient issus de communautés culturelles minoritaires identifiables. « D'entrée de jeu, il est essentiel de dire que la LPJ concerne tous les enfants du Québec et ne tolère aucun compromis dans son application. Ceci étant dit, elle s'applique dans le contexte d'une pluralité d'histoires de familles en grande difficulté, incluant autant de facteurs culturels différents qui sont à considérer pour bien apprécier toutes les situations. Dans cette optique, nous devons relever au quotidien un défi de taille qui est appelé à demeurer. Il s'agit de soupeser les risques permettant de prendre la meilleure décision dans l'intérêt supérieur des enfants. Ce défi revêt une complexité vis-à-vis laquelle il faut éviter de tomber dans une rigidité qui nous mènerait à agir de façon excessive pour se prémunir de toutes éventualités » d'ajouter mesdames Bérard et Dionne.
« Ces événements nous confrontent. D'inconcevable, la menace d'un crime d'honneur s'impose maintenant comme une éventualité tangible qui prescrit que nous consolidions nos façons de faire et nos liens de collaboration avec les experts de ces questions. Nous n'insisterons jamais assez sur l'importance d'agir ensemble comme société dans la protection de nos enfants. Comme institutions responsables de la protection des enfants, nous dénoncerons toujours toute forme de violence envers ceux-ci. Aucun motif ne peut la justifier et nos interventions viseront toujours à les protéger. Une situation comme celle-ci nous convie à beaucoup d'humilité et à une réflexion critique » ont conclu mesdames Dionne et Bérard.
Notons qu'au nombre des avancées des dernières années, la mise en place d'un registre provincial des enfants signalés permet à toutes les DPJ d'avoir accès à un historique des signalements faits pour un enfant. D'autre part, une nouvelle norme provinciale, à l'effet de préciser pour quelles raisons - une consultation ou un signalement - la personne interpelle la DPJ, permet de contrer l'ambiguïté au sujet de ce que les DPJ inscrivent comme étant un signalement. De plus, l'importance de prendre toutes les mesures possibles en situation d'intervention en contexte ethnoculturel ont été réaffirmées.
Le Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire (CJM-IU) et les Centres jeunesse et de la famille Batshaw (CJFB) offrent des services aux enfants, aux jeunes et aux familles en difficulté en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ), la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA) et la Loi sur la santé et les services sociaux (LSSSS). Les services sont dispensés directement dans la communauté ou en hébergement.
Sources :
Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire (CJM-IU) et Centre de la jeunesse et de la famille Batshaw (CJFB)
Information :
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