Les échanges commerciaux du Canada devraient revenir aux niveaux d'avant la crise financière grâce à l'essor des marchés émergents et aux accords commerciaux English
VANCOUVER, le 28 mai 2015 /CNW/ - D'après les plus récentes prévisions de la HSBC sur le commerce international, les liens commerciaux historiques qui unissent le Canada et les États-Unis, les accords commerciaux conclus dans le passé ainsi que notre poids grandissant dans les marchés émergents vont se traduire par une augmentation des échanges commerciaux à long terme. Par ailleurs, une économie canadienne plus diversifiée du côté des exportations et de l'investissement des entreprises devrait atténuer l'effet de la morosité des exportations d'énergie, si les entreprises savent tirer pleinement parti de l'occasion dans un contexte de faiblesse du huard et de chute du prix du pétrole.
La faible croissance de la demande de pétrole et la nécessité d'en rééquilibrer l'offre au niveau mondial assombrissent les perspectives du pétrole canadien et nuiront à la croissance sur le long terme. Le PIB du Canada devrait, selon nous, enregistrer une croissance réelle moyenne de 2,1 % à moyen terme (de 2021 à 2030).
Après avoir enregistré une croissance annuelle moyenne de 1,5 % entre 2012 et 2014, le commerce mondial de marchandises devrait croître d'environ 8 % par an à partir de 2017, d'après le rapport. Les accords commerciaux en cours de négociation pourraient stimuler davantage les échanges commerciaux dans les années à venir.
Par exemple, l'accord de libre-échange conclu avec la Corée du Sud, le projet de Partenariat transpacifique (PTP) de même que d'autres projets qui font l'objet de négociations bilatérales avec d'autres pays sont autant d'initiatives qui auront un potentiel d'accélération de la croissance des exportations en facilitant l'accès aux pays asiatiques à forte croissance et en libéralisant les échanges. Le PTP et le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) pourraient également abattre les barrières commerciales et permettre au Canada d'accroître sa présence sur ses marchés.
Andrew Skinner, responsable en chef, Commerce international et financement des comptes clients à la Banque HSBC Canada, a fait la déclaration suivante :
« Le redressement des marchés émergents et l'accélération de la croissance dans les pays développés qui se dessinent à l'horizon laissent présager une reprise des exportations canadiennes qui pourraient retrouver leur niveau d'avant la crise financière. Nous ne devrions toutefois pas nous arrêter là, mais trouver plutôt des débouchés en misant sur de nouveaux partenaires commerciaux et le développement de nouveaux produits, dans des domaines comme l'électronique, les produits pharmaceutiques et la haute technologie. Voilà qui donnerait un solide coup de pouce à l'économie canadienne et qui la sortirait du carcan des industries et corridors commerciaux traditionnels. »
Corridors d'importation et d'exportation à surveiller
Au niveau sectoriel, la composition des produits importés ne devrait pas changer beaucoup dans les années à venir. La machinerie industrielle demeurera le secteur d'importation le plus important et devrait contribuer à hauteur de plus de 20 % à la croissance totale des importations au cours de la période 2015-2030. En outre, le Canada devrait, selon nous, importer moins de produits pétroliers au cours de la période visée. Ce secteur sera moins présent dans les importations, puisque la production intérieure et les capacités accrues de raffinage réduiront les besoins d'importation d'énergie.
Comme l'énergie représentera environ le quart de la croissance totale des exportations entre 2015 et 2030, la faiblesse du prix du pétrole et la timidité du rebond attendu pèseront sur les exportations dans les années à venir. En revanche, la baisse du huard et le prix moins élevé du pétrole soutiendront la croissance des exportations hors énergie dans les prochaines années. Les exportations d'équipement et de matériel de transport devraient aussi occuper une plus grande place au fur et à mesure que la demande augmentera aux États-Unis, même si des problèmes de compétitivité gênent l'industrie automobile.
Parmi les facteurs qui nuisent aux perspectives, notons les retards du côté des négociations et de la mise en œuvre des accords de libéralisation des échanges ainsi que le raccourcissement continu des chaînes d'approvisionnement mondiales, un phénomène causé par la tendance au rapatriement de la production qui se traduit par une circulation transfrontalière réduite des produits manufacturés intermédiaires.
Des échanges électrisants
Les prévisions de la HSBC sur le commerce international accordent une attention toute particulière aux projets qui concernent l'industrie électronique.
L'industrie électronique canadienne se diversifie hors du champ étroit du matériel de communications, une tendance qui devrait se maintenir dans les années à venir et qui alimentera la croissance des exportations de produits électroniques. En fait, selon le Forum économique mondial, on assiste à une flambée des demandes de brevet au Canada dans l'industrie des technologies de l'information et des télécommunications. Sur le plan géographique, le Canada devrait profiter de la forte demande de produits électroniques des pays émergents au moment où leur économie se développe.
Nous croyons aussi que les importations de produits électroniques grimperont à long terme, stimulées par une économie canadienne fondée sur le savoir, par sa main-d'œuvre hautement qualifiée ainsi que par la hausse des dépenses des ménages et de l'investissement des entreprises dans une période où l'économie se diversifie. En fait, les exportations de produits électroniques devraient croître d'environ 4 % par an en moyenne au cours de la période 2015-2030, mais la croissance des importations de ces produits sera supérieure et s'établira en moyenne à plus de 6 % par an du fait de la vigueur soutenue de la demande intérieure. Résultat : le déficit commercial se creusera du côté des produits électroniques.
Comme le Canada adhère à l'Accord sur les technologies de l'information (ATI) conclu sous les auspices de l'OMC, les tarifs douaniers imposés sur la plupart des produits électroniques visés par l'accord ont été supprimés. L'élargissement de l'accord, qui vise 200 produits supplémentaires, devrait entraîner une réduction du taux moyen des droits que l'on applique sur ces produits au Canada, taux qui passera graduellement de son niveau actuel de 6 % à zéro.
Enfin, selon une étude citée par l'Information Technology and Innovation Foundation, les secteurs de l'économie qui ont adopté les technologies de l'information et des télécommunications ont vu leur productivité augmenter. Selon le rapport, les entreprises qui le peuvent seront de plus en plus nombreuses à se tourner vers ces technologies et contribueront ainsi aux perspectives de croissance à long terme.
Pour recevoir les nouvelles les plus récentes du service de presse de la HSBC, suivez-nous sur Twitter : www.twitter.com/HSBC_Press.
Pour obtenir un exemplaire du rapport sur les prévisions de la HSBC sur le commerce international ou de plus amples renseignements, consultez le www.globalconnections.hsbc.com.
Notes aux rédacteurs :
Prévisions de la HSBC sur le commerce international - modélisées par Oxford Economics
Oxford Economics a créé, pour la HSBC, un service personnalisé qui offre des prévisions quant aux échanges commerciaux bilatéraux pour la totalité des importations et des exportations de produits, en fonction des propres analyses et prévisions de la HSBC à l'égard de l'économie mondiale afin de générer un portrait complet des échanges commerciaux bilatéraux pour la totalité des importations et des exportations de produits, ainsi que des balances commerciales entre 180 paires de pays.
Oxford Economics utilise un cadre de modélisation mondial, basé en partie sur les liens commerciaux, qui assure une parfaite cohérence entre tous les pays. Les prévisions tiennent compte de facteurs tels que le taux de croissance de la demande dans le pays destinataire et la compétitivité du pays exportateur. Les exportations, les importations et les balances commerciales sont établies selon les estimations historiques et les prévisions pour les périodes suivantes : 2014-2016, 2017-2020 et 2021-2030. Les secteurs sont définis selon la Classification type pour le commerce international (CTCI) établie par les Nations Unies et regroupés dans 30 catégories. Pour obtenir de plus amples informations à propos de la modélisation des secteurs, consultez le http://www.globalconnections.hsbc.com/
À propos des Services aux entreprises de la HSBC
Depuis presque 150 ans, la HSBC est présente là où il y a de la croissance et aide ses clients à saisir les occasions qui se présentent à eux. Aujourd'hui, les Services aux entreprises de la HSBC répondent aux besoins de clients - de la petite entreprise jusqu'à la multinationale - dans près de 60 marchés développés et émergents aux quatre coins du monde. Ils aident les entreprises à prendre de l'expansion en leur offrant des outils et des conseils, notamment en matière de fonds de roulement, de financement du commerce international et de gestion des paiements et des fonds. Forte d'un réseau couvrant les trois quarts des zones de commerce mondiales, la HSBC est le chef de file mondial dans les services de commerce international et les services bancaires aux entreprises. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site www.hsbc.com/1/2/business-and-commercial
À propos de la Banque HSBC Canada
La Banque HSBC Canada, filiale de la société HSBC Holdings plc, est le chef de file des banques internationales au Canada. Le Groupe HSBC sert des clients du monde entier à partir de plus de 6 100 bureaux répartis dans 73 pays et territoires en Europe, en Asie, dans les Amériques, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Avec un actif de 2 670 milliards de dollars américains au 31 mars 2015, la HSBC est l'un des plus importants établissements de services bancaires et financiers au monde.
SOURCE Banque HSBC Canada
Fabrice de Dongo, Premier directeur, relations avec les médias, 416-868-8282, [email protected]; Sharon Wilks, Responsable en chef des relations avec les médias, 416-868-3878, [email protected]
Partager cet article