OTTAWA, ON, le 13 avril 2021 /CNW Telbec/ - Il y a un peu plus d'un an, Expériences Canada annulait ou reportait les voyages de plus de 2 000 participants d'échange alors que la pandémie s'installait à travers le pays. Depuis, l'organisme de bienfaisance national pour les jeunes qui habituellement transporte plus de 5 000 jeunes chaque année au Canada a pivoté sa programmation en ligne, offrant des ateliers, des webinaires et des ressources d'apprentissage qui continuent d'aider les jeunes Canadiens à explorer le Canada d'une manière qu'ils n'avaient peut-être jamais cru possible auparavant. Comme les cas de COVID-19 sont de nouveau à la hausse, l'organisme offre aux jeunes une option novatrice pour poursuivre leurs programmes d'études secondaires et rencontrer en toute sécurité d'autres jeunes Canadiens dans le cadre de l'expérience d'apprentissage.
« Je pense que quiconque comptant des adolescents dans son entourage sait que la pandémie a été particulièrement dure pour eux. Le lien le plus important qui manque aux jeunes pendant la pandémie est l'occasion de communiquer entre eux », explique Deborah Morrison, présidente et directrice générale. « C'est pourquoi Expériences Canada lance sa toute dernière initiative : Voilà ! Le Canada. À une époque où tant de choses les séparent, nous voulions trouver d'autres façons de les réunir et d'apporter du plaisir et de l'excitation. »
Ce programme d'échange virtuel implique déjà des milliers de jeunes d'environ 100 collectivités d'un océan à l'autre du pays dans le cadre d'une série de projets multimédias visant à partager entre les jeunes, les histoires de leurs collectivités. Le programme invite les écoles ou les groupes de jeunes à s'inscrire jusqu'à six unités d'activités différentes qui leur proposent de créer des galeries de photos, des vidéos et des sites Web sur l'histoire, la géographie, les arts et les cultures qui les entourent. Le programme est également offert aux jeunes scolarisés indépendamment à la maison pour être jumelé avec d'autres jeunes qui apprennent à distance. Que ce soit en classe ou en ligne, les participants complètent leurs projets, puis déterminent un moment pour se connecter virtuellement avec leurs jumeaux afin de partager et discuter les uns avec les autres de ce qu'ils ont découvert de différent entre leurs collectivités, et ce qu'ils ont en commun.
Jessica Lauzon, enseignante en immersion française à l'école Warnica de Barrie, en Ontario, a découvert le programme par le biais des médias sociaux. « J'ai l'impression qu'avec la perte des sports et tant de changements dans la "normalité" de l'école, je devais trouver quelque chose pour engager les élèves tout en soutenant l'acquisition de la langue française. Voilà ! Le Canada était la solution idéale pour notre classe. Les élèves viennent à l'école tous les jours en demandant "Est-ce la journée Expérience Canada ? Je ne les ai jamais vus aussi excités de parler et d'apprendre en français. C'est comme une bouffée d'air frais en ces temps difficiles. »
Linda Handiak enseigne à l'école Vanguard de Montréal au Québec. L'école Vanguard offre un programme adapté pour les 7 à 16 ans ayant des défis d'apprentissage considérables. Ses élèves sont jumelés avec une école du Cape Breton, en Nouvelle Écosse. « Les voyages scolaires et les bals des finissants ont été suspendus depuis plus d'un an maintenant dans notre zone rouge » explique-t-elle. « Alors que l'incertitude continue d'assombrir l'horizon, il y a une valeur inestimable à montrer aux élèves que nous sommes tous dans le même bateau, au niveau mondial. Nous espérons que la communication entre nos classes et leurs jumeaux se poursuivra au-delà de cette année, et ce, que nous puissions voyager physiquement ou non. Les enseignants aiment échanger des projets et des idées et les enfants aiment avoir un public pour leurs créations. Lorsque les déplacements physiques risquent d'être prohibitifs en termes de sécurité et/ou de coût, nous avons la chance d'avoir accès à des échanges virtuels. »
Pour la première fois en 85 ans d'existence, Expériences Canada a élargi son programme d'échange aux jeunes qui souhaitent participer individuellement. Shayana Shimansky, élève de 11e année à l'école secondaire Herzliah de Montréal, est jumelée à Jayna Galloway, une élève de 12e année à l'école secondaire Kingsville, en Ontario. Les deux adolescentes se sont inscrites au programme parce qu'elles voulaient partager l'histoire et la culture uniques de leurs communautés non seulement entre elles, mais aussi avec un public plus large. Pour Jayna Galloway, résidente de cinquième génération de la pointe la plus méridionale du Canada, c'est la fierté communautaire qui l'anime. « J'ai grandi dans une petite communauté paisible, sans feux de signalisation, avec des couchers de soleil à couper le souffle. J'ai dû prendre l'avion ou le bateau pour aller au lycée et je suis très fière de dire que Pelée est mon chez-moi. »
C'est cette opportunité de participer à un échange que Shayana Shimansky espérait. « Je pense qu'il est important d'apprendre à connaître/interagir avec des personnes issues d'autres milieux. La seule façon pour que mes opinions et mes idées soient bien équilibrées est d'ouvrir mon esprit et d'écouter les histoires et les points de vue d'autres personnes également. » Shayana Shimansky a hâte de partager d'autres perspectives sur la communauté juive de Montréal. « Je suis tellement fière d'être une juive de Montréal, c'est pourquoi je me sens obligée de partager ma communauté avec le reste du monde. L'objectif est que mon projet contribue à la diminution de l'antisémitisme tout en démantelant les mythes blessants qui visent ma communauté. »
Voilà ! Le Canada est un programme d'échange virtuel généreusement soutenu par le ministère du Patrimoine canadien et The North West Company. Pour plus d'informations sur le projet et comment s'inscrire, https://experiencescanada.ca/virtual-exchanges/
À propos d'Expériences Canada
Expériences Canada est un organisme de bienfaisance national enregistré créé il y a plus de 85 ans pour appuyer l'apprentissage expérientiel par le biais de voyages et d'échanges de jeune au Canada pour les jeunes âgés de 12 à 18 ans. Surtout connue pour son programme d'échange de groupes réciproques qui transporte habituellement près de 5 000 jeunes et leurs accompagnateurs chaque année, l'organisme offre également un forum annuel sur le leadership des jeunes ainsi qu'une variété de ressources en ligne, de webinaires et d'ateliers afin d'accroître les connaissances, la confiance, les compétences et d'inspirer un plus grand engagement civique chez les jeunes.
Participants en vedette disponibles pour une interview :
OCCASION D'APPRENTISSAGE D'UNE SECONDE LANGUE
Cheryl Gagné est une enseignante d'immersion française à l'école intermédiaire KLO de Kelowna, en Colombie-Britannique. Elle a inscrit trois groupes de son école qui sont jumelés avec trois écoles au Québec et à Inuvik. « Je reconnais la valeur des élèves d'immersion française qui visitent et vivent une autre langue et une autre culture. Pour beaucoup de mes élèves, cela fait des années qu'ils étudient et apprennent dans leur deuxième langue, sans avoir l'occasion de faire l'expérience concrète de la culture ou de la langue. J'espère qu'en participant à l'échange virtuel, cette expérience suscitera une passion et un désir d'utiliser leurs compétences linguistiques et d'explorer davantage la culture et la langue francophones. Plusieurs élèves sont déjà impatients de rencontrer leurs jumeaux et de nouer de nouvelles amitiés, même de façon virtuelle! ».
Ses classes vont compléter les six unités d'activités créées dans le cadre du programme Voilà ! Le Canada. « Actuellement, mes élèves travaillent au module sur la Vie quotidienne et préparent des capsules vidéo à propos de notre communauté et de notre école. Ils sont enthousiastes à l'idée de mettre en valeur notre merveilleuse région, de relever le défi d'utiliser leurs compétences en français oral et de développer leurs connaissances technologiques. Mes élèves ont déjà rédigé des lettres bilingues et nous les avons envoyées par courriel à leurs écoles jumelles au Québec et à Inuvik. Beaucoup ont déjà commencé à communiquer en ligne. »
Les vidéos des élèves (en français avec sous-titres anglais) sont disponibles ici : https://www.dropbox.com/sh/ogcxegclmglokr8/AADQJYOphVwu4qSIAu8vOfl3a?dl=0
SOUTIEN LE PROGRAMME SCOLAIRE
Pour Valérie Doré et Geneviève Patry, enseignantes à l'école secondaire de l'Aubier à Lévis, QC, leur objectif principal est d'aider leurs élèves à développer leurs compétences en langue seconde, tant à l'oral qu'à l'écrit, en anglais. Elles ont trois groupes de jeunes jumelés avec trois écoles différentes à Vancouver. Cependant, elles estiment que le programme s'aligne également bien sur d'autres objectifs plus larges du programme.
« Nos élèves sont dans un programme, Citoyens du Monde, et les objectifs de ces échanges s'intègrent bien aux valeurs et aux compétences que nous souhaitons développer chez nos élèves, » explique Valerie Doré. « Il est aussi important d'amener nos élèves à créer des liens avec d'autres jeunes d'une province différente. Ces liens leurs permettent de découvrir une culture, des habitudes, des mœurs d'une autre communauté. Aussi, cet échange peut stimuler la curiosité ou le désir de nos élèves à rencontrer d'autres personnes et peut-être, éventuellement, de voyager au Canada. L'échange virtuel, contrairement à l'échange en personne, permet également de développer davantage la compétence numérique de nos élèves. »
Geneviève Patry décrit les diverses activités et comment elle prévoit de les intégrer dans leurs plans scolaires. « Nous avons choisi le module sur la vie quotidienne pour que nos élèves puissent se présenter et partager leur milieu de vie. Ensuite, nous allons réaliser une galerie d'images pour présenter des éléments signifiants de notre histoire au Québec. Nous souhaitons aussi réaliser celui sur les perspectives autochtones puisque nous avons participé à une conférence sur l'art autochtone donnée par le Musée des beaux-arts du Canada. Cette dernière nous amènera à présenter cette perspective dans notre province. En terminant, nous ferons le module sur les arts et cultures. Nos élèves pourront ainsi partager et faire connaître le travail de nos artistes québécois. Nous avons aussi, des élèves qui pratiquent la musique et les arts plastiques à l'école et nous souhaitons montrer, à nos écoles associées, le fruit de leur travail. »
PROGRAMMATION ACCESSIBLE
Linda Handiak enseigne à l'école Vanguard de Montréal, une école spécialisée dans l'éducation des jeunes en situation de handicap. « Les voyages scolaires et les bals des finissants ont été suspendus depuis plus d'un an maintenant dans notre zone rouge », explique-t-elle. « Alors que l'incertitude continue d'assombrir l'horizon, il y a une valeur inestimable à montrer aux élèves que nous sommes tous dans le même bateau, au niveau mondial ». Si, comme l'a dit Augustin d'Hippone : « Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page », alors nous risquons de nous limiter à la seule page consacrée à nos propres désagréments. Un problème partagé suscite l'empathie et des solutions collectives. De nombreux professeurs de psychologie citent l'ouverture à de nouvelles expériences comme un ingrédient important permettant à la créativité de s'épanouir.
« Mes collègues et moi voulons faire découvrir ce livre à nos étudiants (en toute sécurité, bien sûr). Nous espérons que l'échange virtuel d'Expériences Canada révèlera à nos étudiants d'autres pièces du puzzle canadien. Ils vivent dans la région de Montréal, une ville cosmopolite, alors Montréal a tendance à représenter le Québec pour eux. Il leur est difficile d'imaginer un Québec rural, par exemple, ce qui les empêche aussi d'apprécier les efforts nécessaires pour cultiver des aliments et travailler au rythme de la terre. Nous espérons que la communication entre nos classes et leurs jumeaux se poursuivra au-delà de cette année, et ce, que nous puissions voyager physiquement ou non. Les enseignants aiment échanger des projets et des idées et les enfants aiment avoir un public pour leurs créations. Lorsque les déplacements physiques risquent d'être prohibitifs en termes de sécurité et/ou de coût, nous avons la chance d'avoir accès à des échanges virtuels. »
Deux groupes de l'école Vanguard participent au programme. Le premier, organisé par Mme Handiak, est jumelé avec l'école Claude Garton, une autre école spécialisée de Thunder Bay. Le second groupe travaille avec l`Académie Baddeck qui se trouve au Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse.
ACCOMPAGNER LES ÉCOLES DANS L'APPRENTISSAGE EN LIGNE
Joelle Legresley est une enseignante francophone à l'École Place des Jeunes de Bathurst, au Nouveau-Brunswick. Elle est jumelée avec Jessica Lauzon, une enseignante en immersion française à l'École Warnica de Barrie, en Ontario. « Il y a quinze ans, j'ai décidé de m'impliquer dans le programme Expériences Canada (anciennement SEVEC) suite à un départ à la retraite dans notre école », se souvient Joelle Legresley. « Depuis, j'ai vécu 12 échanges en présentiel et le 13e (espérons que le nombre ne soit pas lié aux circonstances !) a dû être annulé à cause de la pandémie. Lorsque j'ai découvert l'opportunité d'un échange virtuel, j'ai immédiatement accepté car je trouvais dommage que mes élèves de cette année ne puissent pas vivre l'expérience de découvrir un autre coin du Canada et faire de nouvelles connaissances. Le format virtuel permet aux jeunes de s'entraider pour en apprendre davantage sur notre propre région et celle de nos jumeaux. Je trouve que le format d'échange virtuel est excellent et je pense qu'un mélange de virtuel et de présentiel pourrait améliorer les échanges futurs lorsque les voyages seront à nouveau autorisés. »
Jessica Lauzon, quant à elle, a découvert le programme par le biais des médias sociaux. C'est la première fois qu'elle participe à un échange. « Nous sommes une grande classe de 28 élèves avec très peu d'espace pour bouger et nous sommes limités dans nos capacités à faire des travaux de groupe en raison des restrictions du COVID », explique Mme Lauzon. « J'ai présenté le projet à mes élèves de 7e année qui ont demandé si nous pouvions commencer le jour même. Inutile de dire qu'ils avaient envie de quelque chose qui sortait de l'ordinaire. J'ai l'impression qu'avec la perte des sports et tant de changements dans la "normalité" de l'école, que je devais trouver quelque chose pour engager les élèves tout en soutenant l'acquisition de la langue française. Voilà ! Le Canada était la solution idéale pour notre classe. Les élèves viennent à l'école tous les jours en demandant "Est-ce la Journée Expérience Canada ? Je ne les ai jamais vus aussi excités de parler et d'apprendre en français. C'est comme une bouffée d'air frais en ces temps difficiles. »
Les deux enseignantes ont divisé leurs classes en petits groupes de 5 à 6 élèves qui se réunissent chaque semaine avec leurs groupes jumeaux pour travailler aux unités d'activités créées par Expériences Canada afin d'explorer la question principale « Qu'est-ce qui fait de leur communauté un endroit si unique ? ».
Joelle Legresley note : « Mes élèves sont très heureux de participer à l'échange virtuel. Cela leur donne une expérience unique et intéressante et, pendant ces périodes difficiles, ils ont l'impression de vivre quelque chose d'important et de faire partie d'un groupe plus large. Ce sont des expériences comme celles-ci qui ont été délaissées pendant le COVID. » Jessica Lauzon est d'accord : « C'est vraiment fantastique de voir non seulement les amitiés et les conversations en français qui se créent, mais aussi le fait que les élèves sont capables de prendre en main leur propre apprentissage en se connectant à d'autres jeunes de leur âge. »
Photos de la classe de Jessica Lauzon disponible ici : https://www.dropbox.com/sh/6s72bumo5mvc5l7/AAC97BASSsm7lVwdOMTYNWNba?dl=0
SOUTENIR L'APPRENTISSAGE INDIVIDUALISÉ
Étant donné que de nombreux jeunes ont suivi un apprentissage à la maison pendant le COVID, Expériences Canada a élargi, pour la première fois en 85 ans d'existence, son programme d'échange pour permettre aux jeunes de participer individuellement. Shayana Shimansky, élève de 11e année à l'école secondaire Herzliah de Montréal, est jumelée à Jayna Galloway, une étudiante de 12e année de l'école secondaire Kingsville en Ontario. Les deux adolescentes se sont inscrites au programme parce qu'elles voulaient partager l'histoire et la culture uniques de leurs communautés. Pour Jayna Galloway, qui habite depuis cinq générations sur l'île, qui est le point habité le plus au sud du Canada, c'est la fierté de sa communauté qui l'anime. « Je voulais mettre l'île Pelée sur la carte. Je veux faire connaître l'île Pelée au reste du Canada et peut-être même au monde entier. Grandir sur l'île Pelée a été différent de bien d'autres endroits au Canada. J'ai grandi dans une petite communauté paisible, sans feux de circulation, avec des couchers de soleil à couper le souffle. J'ai dû prendre l'avion ou le bateau pour aller à l'école secondaire et je suis très fière d'appeler l'île Pelée mon chez-moi. »
C'est cette opportunité de participer à un échange que Shayana Shimansky espérait. « Je pense qu'il est important d'apprendre à connaître/interagir avec des personnes issues d'autres milieux. La seule façon pour que mes opinions et mes idées soient bien équilibrées est d'ouvrir mon esprit et d'écouter les histoires et les points de vue d'autres personnes également. » Shayana a hâte de partager d'autres perspectives sur la communauté juive de Montréal. "Je suis tellement fière d'être une juive de Montréal, c'est pourquoi je me sens obligée de partager ma communauté avec le reste du monde. L'objectif est que mon projet contribue à la diminution de l'antisémitisme tout en démantelant les mythes blessants qui visent ma communauté. »
Les deux jeunes étudiantes travailleront sur des projets multimédias qui mettront en valeur l'histoire, la géographie et la culture uniques de leurs communautés respectives. À la fin de l'année scolaire, elles seront en mesure de mettre en scène leurs communautés sur la carte interactive Voilà ! Le Canada qui présentera tous les projets des jeunes pour que le monde entier puisse les découvrir.
Ilona et Aislinn Drefs sont des sœurs jumelles de 14 ans qui habitent High Prairie, en Alberta. Les deux sœurs sont jumelées avec deux autres jeunes étudiantes du Québec. Elles se sont déjà rencontrées virtuellement plusieurs fois pour discuter de leurs projets. Ilona pense que « [ma] partenaire est cool. Nous trouvons facilement des sujets de conversation lorsque nous nous rencontrons chaque semaine. Nous faisons les activités, car nous voulons nous rencontrer en personne. Pendant le Covid, il est sympa de pouvoir interagir avec de nouvelles personnes, surtout quand on vit au milieu de nulle part. »
Aislinn est d'accord et ajoute : « Ma partenaire est amusante et j'aime parler avec elle lors de nos rencontres. L'échange est honnêtement une bonne idée. J'aime le fait que l'on puisse interagir avec des gens d'autres endroits. C'est difficile de rencontrer de nouvelles personnes pendant le Covid, alors c'est un excellent moyen de remplacer les rencontres traditionnelles. »
PHOTOS D'ILONA ET AISLINN DREFS DISPONIBLE ICI: https://www.dropbox.com/sh/rrbc68y67si1uxk/AAAPGgNDtwXCAZYFViG-BP0Aa?dl=0
VIDEO CRÉÉ PAR « LA JUMELLE » D'ILONA DISPONIBLE ICI : (SVP PRENNEZ NOTE QUE LA PARTICIPANTE N'EST PAR DISPONIBLE POUR LES INTERVIEWS, MAIS LES PARENTS NOUS ONT DONNÉ LA PERMISSION DE PARTAGER LE VIDEO AVEC LES MEDIAS) :
https://www.dropbox.com/sh/psmyalfys1d06tp/AABXDV9fuEm9hd5hXLU8BMcta?dl=0
THOMAS DUMONT ET SON PÈRE STEPHANE FONT DES ÉCHANGES UNE TRADITION FAMILIALE
Thomas Dumont de Boucherville, QC explique ainsi son intérêt pour le programme : « Maintenant que j'ai 12 ans, je n'ai plus droit aux camps de jour de la ville. Je voulais donc trouver quelque chose à faire cet été. Mon père m'a dit que lorsqu'il avait mon âge, il avait passé deux semaines en Ontario dans le cadre d'un programme d'échange. J'ai donc fait quelques recherches pour voir si cela était possible avec Expérience Canada. Mais pour l'instant, seuls les échanges virtuels sont possibles. »
Stéphane Dumont ajoute : « J'ai inscrit Thomas au programme Expérience Canada, entre autres, pour qu'il puisse perfectionner sa deuxième langue et rencontrer des jeunes de son âge qui vivent dans une autre communauté. Malgré la pandémie, le programme d'échange virtuel est un bon moyen d'atteindre cet objectif. Bien sûr, nous espérons qu'un échange en personne sera possible dans les prochains mois afin de permettre une immersion complète dans sa langue seconde. Avec cet échange, je suis convaincu que les jeunes développent leur confiance en eux et n'ont plus peur de s'exprimer dans une autre langue, même si c'est parfois un peu difficile. En même temps, ils réalisent que la vie d'autres jeunes ailleurs au Canada peut être très différente à bien des égards, comme les horaires scolaires et les activités sportives populaires par exemple. »
Projet vidéo soumis par Thomas : https://www.dropbox.com/sh/5ohfzif1q6gb4mk/AABzwQFNZrnqz-IwF9_aFfiWa?dl=0
Tous les matériaux multi-médiatiques, y compris les logos, les graphiques et les projets jeunesse, sont accessibles ici : https://www.dropbox.com/sh/346uz8a2qx9hr5g/AACKo_d8NCif_xWHCzCuBTb4a?dl=0
SOURCE Experiences Canada
Pour plus d'informations: Rebecca Leikin, Directrice du développement, [email protected], 613.727.3832 poste 215; Deborah Morrison, Présidente et directrice générale, [email protected], 613.727.3832 poste 210
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