MONTREAL, le 18 sept. 2017 /CNW Telbec/ - Les personnes de tous âges devraient savoir que nous avons un outil de prévention du cancer grâce au vaccin contre le VPH recommandé pour les hommes et les femmes âgés de 9 ans et pouvant être administré aux personnes jusque dans leur soixantaine. Sachez qu'il n'est jamais trop tard et que vous n'êtes jamais trop vieux pour prévenir et limiter les dommages causés par le cancer. Les Québécois devraient profiter de l'opportunité de faire vacciner leurs enfants à l'école en 4e année, car il y a un coût associé pour presque tout le reste de la population. Visitez www.sensibilisationvph.org pour le tableau canadien des programmes de vaccination contre le VPH basés dans les écoles, ainsi que les exemptions de paiement pour ce vaccin en dehors de ces programmes.
Le vaccin contre le VPH est le seul moyen de se protéger de ce virus qui mène aux verrues génitales et aux cancers de la tête et du cou, de la langue, de la gorge, de l'anus, du col de l'utérus, de la vulve, du vagin et du pénis. Ces cancers, liés au VPH, peuvent prendre jusqu'à trente ans avant de faire surface, donc votre décision de vous faire vacciner ne devrait pas être basée sur votre âge, votre statut matrimonial, votre monogamie, ni le nombre de partenaires avec qui vous avez eu des contacts sexuels, avec ou sans protection, avec la bouche, les mains ou d'autres parties du corps.
Les avantages du vaccin sont la protection contre les VPHs avec lesquels une personne n'est pas encore entrée en contact, et si elle a une souche du VPH, il ralentira et limitera les dommages dans le corps d'une personne. La leçon clé est que plus les gens se font vacciner jeunes, mieux c'est, car il n'enlèvera pas le virus si une personne l'a déjà. Pour cette raison, le gouvernement a mis en place des programmes gratuits de vaccination contre le VPH dans la plupart du pays pour les garçons et les filles dans leurs écoles primaires.
Il y a de l'information qui circule sur internet avec des points de vue biaisés et de fausses allégations causant beaucoup de peur inutile et de confusion au sujet de la sécurité de ce vaccin. Le vaccin contre le VPH est la seule forme de protection contre le virus du papillome humain (VPH) qui est hautement contagieux parce que les personnes entrent en contact avec ce virus par n'importe quel contact avec les organes génitaux, incluant la peau autour, qu'elles utilisent ou non un condom, et qui affecte 75 % des personnes sexuellement actives.
Il est irresponsable de propager des messages qui ne sont pas soutenus par des faits prouvés. Des articles négatifs écrits par Diane Harper, Geneviève Rail ou Abby Lippman, qui refont actuellement surface sur les médias sociaux, effraient inutilement la population générale, car il n'y a aucune base scientifique derrière les messages de ces articles. Dire que le vaccin contre le VPH est dangereux est imprudent, car cela amène des individus à prendre des décisions basées sur de fausses informations. Les recherches du Dr Zeev Rosberger, chercheur de pointe en psychologie clinique de la santé, portent actuellement sur les processus décisionnels liés à la prévention du VPH. Il affirme que « La plupart des craintes quant à la vaccination contre le VPH sont plus reliées aux mythes qu'à la réalité. »
Les faits sont que le vaccin contre le VPH est un outil de prévention du cancer sécuritaire et efficace. Dr Steben, directeur médical de la Clinique A et président du réseau canadien pour la prévention du VPH affirme, « Dans les plus de 200 millions de doses administrées dans le monde, depuis plus d'une décennie maintenant, nous ne voyons pas de graves effets indésirables. » Il ajoute, « S'il y avait de nombreux effets secondaires graves découlant de l'utilisation de vaccin contre le VPH, nous l'aurions su. Le système gouvernemental, qui permet de rapporter les effets indésirables des vaccins au FDA, a enregistré des milliers d'effets secondaires signalés ; mais aucun n'a été lié au vaccin contre le VPH, autre que de la douleur et de l'enflure survenue après la vaccination. Ces symptômes mineurs sont temporaires et peuvent se produire avec presque tous les vaccins. » Dr Steben ajoute également, « La prévention primaire par la vaccination est toujours meilleure et moins chère que de traiter ce virus par le traitement des verrues génitales et des cancers liés au VPH. »
Pour plus d'informations sur les programmes de vaccination contre le VPH à travers le Canada, consultez : www.sensibilisationvph.org.
À propos de Sensibilisation VPH
Sensibilisation VPH est le seul organisme à but non lucratif offrant des programmes éducatifs sur le virus du papillome humain (VPH) dans le contexte des relations saines dans chaque démographie, informant les gens de tout âge du VPH, des cancers qui y sont liés, et des méthodes de prévention.
À propos de la Coalition Priorité Cancer au Québec
La Coalition Priorité Cancer au Québec a été fondée en 2001 dans le but de soutenir, défendre, et donner une voix forte aux personnes touchées par le cancer (patients, survivants, proches aidants, leurs familles et leurs proches). Nous nous efforçons de soutenir les organismes communautaires comme Sensibilisation VPH et les professionnels de la santé qui aident à lutter contre le cancer partout au Canada. http://coalitioncancer.com/
SOURCE Corporation de Sensibilisation VPH
Amélie McFadyen, [email protected], tel : 514-214-6469
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