LAVAL, QC, le 27 avril 2018 /CNW Telbec/ - Après la diffusion d'un reportage ce matin portant sur la qualité des cours de conduite, principalement dans la région métropolitaine, les écoles de conduite Tecnic désirent réaffirmer leur mécontentement face à l'inaction de la SAAQ et au gouvernement du Québec à mettre en place des mesures efficaces afin d'améliorer la situation que vivent les écoles de conduite du grand Montréal.
La Presse affirmait dans un article paru hier que la SAAQ était en réflexion sur le modèle d'affaires et le programme des cours de conduite. Les écoles de conduite Tecnic se questionnent sur la pertinence et le sérieux d'une telle démarche puisqu'aucune table de travail n'a été mise en place avec les intervenants principaux de l'industrie pour consultation et émettre des idées constructives face aux divers objectifs visés.
« Comment espérer une réforme sérieuse et valable si aucune discussion franche et transparente n'a lieu sur les points fondamentaux de notre industrie. C'est comme si seuls les fonctionnaires savaient comment régler le problème. On écarte les pionniers de l'industrie. Des gens qui ont plus de 40 ans d'expérience dans le domaine au lieu de souhaiter leur collaboration », mentionne Yvan Sévigny, président du réseau des écoles de conduite Tecnic.
« Il ne faudrait pas se surprendre aujourd'hui si la qualité des cours de conduite, particulièrement ceux dispensés dans lea grande région de Montréal, ne soit pas au rendez-vous », souligne Mylène Sévigny, directrice générale du réseau des écoles de conduite Tecnic.
Avant même l'arrivée des cours de conduite obligatoires en 2010, l'industrie soulevait l'importance de mettre en place diverses mesures pour éviter de vivre la situation actuelle de la métropole.
« En 2010, la SAAQ a instauré un programme de cours de conduite complet et amélioré qui a d'ailleurs fait ses preuves sur le bilan routier jusqu'à maintenant. Cependant, elle a fait fi de se préoccuper du respect des règles fiscales et économiques de l'industrie, qui ont un impact indéniable sur la qualité des cours. On construit une maison avec des murs solides sur un sol mouvant », explique Mylène Sévigny.
Les écoles de conduite Tecnic demandent à ce qu'il y ait un comité de travail avec les intervenants principaux qui soit mis en place rapidement pour éviter que l'industrie revive encore d'autres chambardements importants.
Le deuxième grand problème est le gel du prix maximum des cours de conduite à 825 $ fixé par le gouvernement en 2010. Nous sommes en 2018, et nous ne savons toujours pas ce qui adviendra du prix de ce cours. Est-ce qu'il sera indexé annuellement? Est-ce qu'il sera rétroactif ou s'ils vont carrément l'enlever pour laisser libre cours à l'entreprise privée.
« Comment peut-on continuer à dispenser des cours de qualité quand on prend en otage une industrie qui ne peut pas augmenter ses prix, malgré les nombreuses hausses qu'elle doit subir? », continue Mylène Sévigny.
Tecnic représente le réseau d'écoles de conduite le plus important, en formant près de 45% du marché des nouveaux conducteurs. Son offre de service place en priorité un apprentissage sécuritaire et rigoureux pour préparer les futurs conducteurs. Depuis 1985, Tecnic exploite son créneau dans le but d'améliorer le bilan routier du Québec.
SOURCE Écoles de conduite Tecnic
Sarah Bigras, Directrice-conseil, Absolu, agence de communication, [email protected], 1 866 400-8008, poste 4232; Informations supplémentaires, Mylène Sévigny, Directrice générale du réseau des écoles de conduite Tecnic, [email protected], 450 682-1808 poste 316
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